Même après le cumul des cotisation versées par les adhérents qui s'inscrivent à ces "entraînements collectifs adultes", même après l'augmentation de cette cotisation décidée par l'Assemblée Générale de juillet 2015 (une augmentation en trompe l'oeil), ces "entraînements collectifs" restent financés pour une partie très loin d'être négligeable, par l'association.
Or on ne peut pleinement justifier et valider que l'association "investisse" de son budget pour certains adhérents dans une pratique "routinière", une pratique de "confort", une pratique qui doit être considérée comme à l'égal des pratiques des autres adhérents.
Une pratique du tennis qui n'a donc aucune autre légitimité pour coûter quoi que ce soit à l'association, hormis le retour de la partie des subventions qu'elle génère très précisément.
Une part légitime des subventions obtenues correspond à ces "entraînements". Mais non seulement, cette part concerne également l'intégralité des 163 élèves de l'Ecole de Tennis, mais encore une part qui a fondu comme neige au soleil, voire complètement fondu (cf. Conseil Régional), voire une part qui ne va pas là où elle devrait aller !
Un financement de ces "entraînements collectifs" qu'il faut donc sans doute repenser pour être attentif à l'équité nécessaire entre tous les adhérents de l'association.
Un raisonnement différent reste à tenir pour de véritables "cours collectifs adultes" s'adressant à des néo-pratiquants sur la première, voire la seconde année. On voit assez clairement le devoir d'une association pour permettre à des adhérent(e)s néophytes de recevoir dans des conditions favorisées les premiers rudiments d'une pratique qui les attire mais dont ils ignorent tout.
Même si ce type d'activité et de public semblent rester aujourd'hui, curieusement, quasiment inexistants au sein de notre association ?
J'ai fait auprès de J. Coconi, le président de l'association, une demande pour obtenir les montants exacts des subventions versées par l'Union Sportive Crépynoise.
Ces précisions sont nécessaires afin de déterminer les bénéficiaires les plus légitimes de ces subventions, c'est à dire les adhérent(e)s comptabilisé(e)s dans les dossiers et à l'origine de l'obtention de ces subventions.
Voici la réponse intégrale (18 avril 2016) de J. Coconi, sans modification de la moindre virgule :
Le 23 Février, vous nous aviez adressé une série de questions.
Le 28 février, en faisant un gros effort et espérant une évolution de votre part, j'y ai répondu.
Mes réponses étaient lapidaires mais elle contenait une question (cf. ci-dessous). Vous n'y avez pas répondu, à une toute petite question.
Bien au contraire, vous avez trouvé le moyen de déformer mes réponses pour diffamer auprès des adhérents sur le travail du Comité, qui plus est en utilisant l'adresse, alors que vous avez cetainement au moins une autre adresse mail qui porterait moins à confusion.
Je vous remercie de ne plus perturber les parents des élèves de l'Ecole de Tennis avec vos questionnements de Geek Sectaire Imbuvable.
Quitte à diffamer, vous diffamerez sans réponse de ma part. Vous n'en aurez donc plus.
J. Coconi ne connait très visiblement pas la définition du mot "diffamer". Je me contente en effet de reprendre les données chiffrées et les explications qu'il m'a fournies. S'il y avait la moindre "diffamation", c'est à dire le moindre mensonge dans mes écrits, j'imagine aisément que ce président serait plus précis dans ses accusations.
Bien en peine évidemment, puisque mes écrits ne comportent aucun mensonge, aucune diffamation, d'aucune sorte.
Les éléments du bilan des élu(e)s du Comité suffisent largement à eux-mêmes pour souligner le caractère plus que polémique des décisions prises.
On retiendra donc qu'une nouvelle fois, c'est la politique de l'autruche qu'adopte ce président en difficulté sur son bilan.
Et, plus gravement, c'est de la rétention de documents dont ce président use ici pour se sortir de ses difficultés. Une nouvelle fois, une attitude indigne de son mandat.
J'attends une réponse de l'USC directement. Mais là encore, il semble que ce soit très difficile de me transmettre ces précisions.
Les subventions... décidément, un dossier qui semble bien délicat à présenter dans la plus grande transparence.
Il faut donc s'armer de patience... ou faire ce qu'il faut pour avoir, dans notre association, comme interlocuteurs, des élu(e)s qui n'ont pas peur de cette transparence.
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Questions aux élu(e)s du Comité, transmises aux adhérent(e)s :
13.1 - Pourquoi le financement de ces "entraînements collectifs adultes" repose-t-il en partie sur des fonds qui n'ont pas de légitimité à y être consacrés, au profit d'adhérents dont la pratique n'a pas plus de légitimité que celle des autres adhérents ?
13.2 - Pourquoi le financement de ces "entraînements collectifs adultes" intégre-t-il des fonds qui sont destinés à un ensemble plus large des adhérents (tous les adhérents, majeurs ET mineurs) qui... eux... n'en voient quasiment aucune retombée (146 élèves sur les 163 de l'École de Tennis) alors qu'ils sont aussi (bien plus en fait) à l'origine de l'attribution de ces subventions ?
Questions transmises le 10 avril 2016.