4 - Quand le mensonge se rajoute à une déjà trop sinistre panoplie !

 

Publication : 30/09/2016 | Mise à jour : 30/09/2016

 

Si on lit le procès-verbal de l'assemblée générale qui vient d'être publié, l'on peut être convaincu, sur la question du projet d'amélioration des installations qui serait validé par les adhérent-e-s, que ce travail a enfin avancé puisque, comme le prétend clairement ce texte et ses deux auteurs : "l'assemblée générale valide le projet de création de deux surfaces tout-temps".

Or, il n'en est rien ! Mensonge ! Jamais l'assemblée générale n'a procédé à un vote sur la création de deux courts extérieurs "tout temps". Le président et la secrétaire, co-auteurs de ce projet de procès-verbal (il reste à valider par la prochaine assemblée générale) font ce grossier mensonge et parent ce compte-rendu des vertus qui servent leur unique point de vue.

Le vote de l'assemblée générale de ce 17 juin 2016 a porté uniquement, et un ex-président l'a d'ailleurs clairement fait formuler en préalable au vote durant l'assemblée générale, d'autres adhérents en témoignent aussi, sur la validation "d'une étude pour la création de deux courts extérieurs tout temps". C'est uniquement cette "étude" qui est validée. Et nullement le projet de tranformation ou de création de deux courts extérieurs supplementaires, en vérité deux colonnes jaunes supplémentaires.

Ce qu'il faudrait pouvoir lire dans ce procès-verbal c'est que l'assemblée générale n'a pas suivi la proposition des élu-e-s du Comité pour la transformation de deux courts existants (1 et 2) en courts "tout temps". Mais cette tendance de l'assemblée générale passe peut-être mal pour un président ainsi publiquement contredit. C'est trop rare pour ne pas le souligner ici.

Mensonge donc. ll en va bien des procès-verbaux comme de tout le reste, et la désinformation n'est pas un écueil qui risque d'ébranler les méthodes des élu-e-s de ce comité.

Ainsi, tandis que des adhérent-e-s voient leurs remarques consignées, alors qu'elles ne font état que de leur opinion toute nue (le vote est là pour leur donner cette occasion, comme à tous), la dizaine d'arguments que j'ai présentée pour mettre en lumière l'aberration de ce projet de transformation/création de courts extérieurs prétendument "tout temps" et défendre le projet d'un 4e court couvert, n'apparait nulle part en tant que telle. Un compte-rendu pleinement au service de la pensée unique.

Un procès-verbal comme la Pravda, la vérité du président qui, dès son introduction sur cette question, n'aura pas jugé nécessaire de présenter ce projet de 4e court couvert dans la liste des projets possibles, un projet de 4e court couvert pourtant jamais invalidé par un vote des assemblées générales, mais qui est systématiquement enterré par les élu-e-s du Comité qui n'en veulent pas.

Pour eux, la messe est dite pour ce 4e court couvert. De profundis !

 

 

Voici le passage du procès-verbal faisant état des interventions des élu-e-s du Comité (en fait le président seul) et des adhérent-e-s présent-e-s, sur cette question de l'amélioration des installations.

 

9/ Travaux d'amélioration : engagement financier du Club :

Le Comité souhaite procéder à des travaux d'amélioration et de modernisation des structures mis à dispotion du Club par la Mairie. Le Comité est prêt à engager financièrement le Club dans ces travaux. Julien Coconi tient à rappeler qu'aucune opération ne se fera sans l'accord et la validation technique de la Mairie. Les comptes de l'association permettent d'envisager sereinement un investissement financier du Club. Il est tout de même important de conserver une réserve financière correspondant à une année de salaires et charges.

L'éclairage des courts 3 et 4 a été étudié, le Comité a reçu un chiffrage à hauteur de 25 000 € HT. Cette solution est techniquement très compliquée dans la mesure où, afin de respecter les normes d'éclairement des terrains, il faudrait envisager la pose d'un mât entre les courts 3 et 4 ( et donc toucher à la structure des bétons poreux ) et la pose d'un mât dans l'allée menant au Club House. Or au pied de ces mâts, un socle en béton de 80 cm * 80 cm *80 cm doit être réalisé : de nombreux réseaux (électricité, gaz, eau potable et assainissement) passent dans cette allée et la création du socle béton sera très compliqué voire impossible.

Ainsi le Comité souhaite plutôt s'engager dans la création de terrains tout-temps. La solution étudiée serait de transformer les courts n°1 et n°2. Avant négociations, la réhabilitation du court n°2 (béton poreux) coûterait 22 000 € HT et la transformation du court n°1 (terre battue) coûterait 36 000 € HT.

Eric Dancoisne propose d'envisager au préalable la transformation d'un court et d'en faire un second ultérieurement si la surface donne satisfaction. Julien Coconi rappelle que le fait d'avoir 2 courts d'une même surface permet d'accueillir des journées de championnats. La construction simultanée de deux courts donnera également une plus grande marge de négociations.

Christophe Carré rappelle que la Mairie a investi, il y a seulement quelques années, dans la réfection du court n°2 et qu'il serait donc dommage d'intervenir sur cette structure.

Patrick Carrel propose d'étudier la création complète d'un court supplémentaire, en surface tout- temps, dans le prolongement du court n°7. Patrick Carrel rappelle qu'il est très intéressant pour un Club de disposer de courts supplémentaires. L'utilisation du terrain dans le prolongement du court 7 doit bien évidemment être validé avec la Mairie.

Josy Torlet-Carrel trouve la réalisation de deux terrains intéressantes, tout comme la surface tout- temps. Marcel Jublot trouve, quant à lui, plus intéressant de réaliser 1 ou 2 courts supplémentaires que de réhabiliter des surfaces.

Laurent Nuns du cabinet comptable Axelle Expertise confirme la possibilité d'engagement financier du Club mais insiste sur la nécessité de conserver une trésorerie suffisante pour envisager sereinement l'avenir des activités salariées du Club.

L'assemblée générale valide le projet de création de deux surfaces tout-temps mais souhaite au préalable que celui-ci soit détaillé et qu'une solution alternative à la transformation du court n°2 soit proposée.

Patrick Carrel insiste sur l'importance d'un rendez-vous rapide avec la commune pour étudier la faisabilité des différents solutions. Julien Coconi indique qu'un rendez-vous sera organisé en septembre avec la Mairie. En parallèle, des visites de Club équipés de surfaces tout-temps utilisant des techniques différentes seront organisées.

Le projet définitif devra à nouveau être validé par une assemblée générale ordinaire ou extraordinaire.

 

On trouve dans ce compte-rendu, cette remarque de cet ex-président :

 

- "Patrick Carrel propose d'étudier la création complète d'un court supplémentaire"

 

Cette précision de la part des co-auteurs de ce procès-verbal n'est pas exacte. En effet, c'est un autre adhérent qui a exprimé cette idée que la transformation de deux courts existants proposée par les élu-e-s du Comité n'était pas un projet qui le convainquait mais qu'il trouvait bien plus pertinent de travailler sur la création de deux nouveaux courts extérieurs supplémentaires.

 

On trouve aussi, ce complément pour cet adhérent pas lambda :

 

- "Patrick Carrel rappelle qu'il est très intéressant pour un Club de disposer de courts supplémentaires. L'utilisation du terrain dans le prolongement du court 7 doit bien évidemment être validé avec la Mairie."

 

Si de telles lapalissades ont un quelconque intérêt pour la secrétaire et le président qui les retranscrivent, membres qu'ils sont du fan-club de cet ex-président, on se dit que toutes les remarques faites durant ce débat auront un droit au moins égal à être retranscrites, si ce n'est plus.

 

Juste en dessous, on trouve aussi dans ce compte-rendu cette autre intervention d'une adhérente, pas lambda non plus :

 

- "Josy Torlet-Carrel trouve la réalisation de deux terrains intéressantes, tout comme la surface tout- temps."

 

Alors là, on reste subjugué par tant d'arguments, le dossier sur ce projet s'en trouvant lourdement enrichi d'éléments aussi déterminants. Il reste une pleine liberté pour cette adhérente à penser à voix haute, mais, là encore, si le président et la secrétaire trouvent qu'une telle intervention mérite d'être consignée dans le procès-verbal de l'assemblée générale, on ne saurait pas ne pas y trouver d'autres interventions !?

 

Comme les suivantes, les miennes, que je résume ici, un peu pêle-mêle, mais que je détaille là :

 

- Un "trésor" avec ces 140 000 € de trésorerie qui permet d'envisager un projet d'amélioration des installations, mais un "trésor" qui n'existera plus avant longtemps (10, 20 ans) : baisse des subventions, voire des adhésions !? Un "trésor" dont l'utilisation pour un projet enterrera donc pour des dizaines d'années un autre projet. Un "trésor" dont l'utilisation doit être attentive à cette dimension "historique" pour l'avenir de l'association sur 10, 20 ans.

- Un projet d'amélioration des installations qui doit satisfaire le "besoin essentiel" de l'association. La détermination de ce "besoin essentiel" doit ressortir de l'analyse des éléments objectifs dont dispose l'association et ne pas être que le résultat d'une lubie d'élu-e-s en mal de bilan significatif. Ainsi, le planning des réservations reste l'image authentique de la réalité de l'utilisation des installations et fournit ainsi les données à prendre en considération.

- Ressortent deux constantes dans l'utilisation des installations pour ces dernières saisons :

1 - la désertification spectaculaire des courts extérieurs, y compris sur les périodes favorables,

2 - la très forte fréquentation des courts couverts, voire la saturation de ces courts couverts sur les weekends.

Et ce double constat est régulier, tout au long de la saison, connu de tous. Aussi on ne peut comprendre de se fourvoyer dans ce projet de courts extérieurs supplémentaires à coup sûr aussi désertifiés que les cinq existants, et qui condamnerait cet autre projet d'un 4e court couvert.

- La possibilité d'un projet de court couvert d'appoint (devis à 110 000 €) avec une structure alu.

- La gabegie qui consiste à transformer le court n°2 rénové il y a 7/8 ans, en partie sur des fonds municipaux, et repartit pour 30 ans. Un court qu'on dénaturerait, qu'on dégraderait avec la pose de ce revêtement prétendument "tout temps". D'autant que nos courts extérieurs, des bétons poreux sont déjà des courts "tout temps" !

- L'imposture qui consiste à prétendre que la surface envisagée est une surface "tout temps" ! On n'y jouera pas plus sous la pluie, dans le froid, avec le vent, à la tombée de la nuit, etc... Il n'y a déjà personne sur les courts extérieurs par beau temps, C'est un mensonge que de prétendre qu'on y trouvera des adhérents lorsqu'il pleuvera ou pleuviotera ou lorsque le vent soufflera. On le sait bien, "dès que le vent soufflera je repartira... dès que les vents tourneront nous nous en allerons" !

- Le devis de transformation est de 58 000 € HT, la création de deux nouvelles surfaces se montera donc à 72 000 € en suivant le décompte présenté en assemblée générale, sans compter le surcoût lié à la viabilisation de la surface, le surcoût des clotures, le surcoût du contrôle d'accès à y installer, etc... A coup sûr, on sera plus proche des 80 à 100 000 € HT !

- L'emplacement envisagé (derrière le court n°7) l'avait été pour l'implantation du 3e court couvert (n°5). Abandon de cet emplacement car le surcoût lié à la viabilisation de la surface (aplanissement notamment) était très important. D'autres recours aussi possibles pour des voisins trop... voisins. Etc...

- Un emplacement par ailleurs pleinement excentré, un court qui sera voué à toutes les intrusions, toutes les dégradations (aucune visibilité pour un court "hors enceinte").

- Aucune pertinence dans la création de deux courts extérieurs pour répondre à ce ratio qui veut qu'un club dispose d'un court couvert pour 100 adhérents (400 adhérents et seulement 3 courts couverts).

- Un projet qui, à l'origine était censé répondre à la problématique initiale de ce projet : résoudre les problèmes de maintenance du court en terre battue !? Or, avec la dérive de ce projet, ce court sera sans doute abandonné, plus entretenu du tout, plus de vraie terre battue pour notre association ! Et donc... un court en moins ! D'où cette équation brillante mise en place par les élu-e-s du Comité et cette vingtaine d'adhérent-e-s : 2 - 1 = 1 !

 

Et de cet ensemble d'arguments que j'ai exposé en assemblée générale, dans un climat de franche hostilité (cf. réaction de M. Fleury : "ça m'aurait étonné qu'il ne ne nous rebalance pas son projet de 4e court couvert"), que retrouve-t-on dans ce compte-rendu ?

 

- Christophe Carré rappelle que la Mairie a investi, il y a seulement quelques années, dans la réfection du court n°2 et qu'il serait donc dommage d'intervenir sur cette structure.

 

Ainsi tronqué, on serait presque convaincu que je milite pour la création de ces deux nouveaux courts couverts ! Formidable exercice de désinformation de la part de ce président et cette secrétaire qui ne reculent décidément devant rien !

 

Rajoutons ce qu'il manque à cette citation :

 

- et pour cette raison et une bonne dizaine d'autres ce projet de transformation ou de création de deux courts extérieurs prétendument "tout temps" est un projet catastrophique pour l'association.

 

Au final, l'on se dit que pour un projet, qui va engloutir 80 % des fonds propres de l'association, qui restera le seul projet d'envergure pour les 10, 20 ans à venir, il y a une profonde obligation à organiser une consultation la plus large possible (vote par correspondance par exemple) des 400 adhérent-e-s de l'association, en laissant la possibilité de communiquer sur tous les projets en concurrence :

 

- la création de deux courts extérieurs supplémentaires et "tout temps"

- ou la couverture d'un court existant pour un 4e court couvert,

- voire également la mise en place d'un éclairage des courts 3 et 4 (d'autres clubs ont fait ce choix et en trouvent une pleine pertinence. (c f. TC Chamant)) !?

 

Oui une grande nécessité à se plier à cet exercice démocratique et ne pas se fourvoyer dans un projet simplement engagé par... 5% des adhérent-e-s !

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Questions aux élu(e)s du Comité, transmises aux adhérent(e)s :

 

4.1 - Pourquoi le procès-verbal de l'assemblée générale qui vient d'être publié ne fait-il état d'aucun des arguments que j'y ai pourtant présentés pour la défense d'un 4e court couvert et contre la transformation ou la création de deux courts courts extérieurs prétendument "tout temps", d'autant que d'autres remarques totalement dénuées de fond y sont pourtant reportées par le président et la secrétaire ?

 

4.2 - La censure est-elle une méthode acceptable dans un procès-verbal d'assemblée générale ?

 

4.3 - Est-il acceptable que les co-auteurs de ce procès-verbal n'hésitent pas à mentir sur une décision prise par l'assemblée générale, aucune décision n'ayant été validée par cette dernière pour "la création de deux surfaces tout temps" ?

 

4.4 - N'y a-t-il pas une nécessité absolue, pour une association qui respecte ses adhérent-e-s et les principes de la démocratie, à organiser une consultation (vote par correspondance par exemple) de l'intégralité des 400 adhérent-e-s sur un projet qui va nécessiter 80 % de ses fonds propres, le seul projet d'envergure pour les 10, 20 ans à venir ?

 

Questions transmises le 30 septembre 2016.