4 - ZÉRO FILLE : "UN MANQUE DE CONSIDÉRATION" ?

Publication : 29/05/2016 | Mis à jour : 29/05/2016

Plus aucune fille inscrite aux cours collectifs de l'École de Tennis ne bénéficie d'aide de la part du club. Le zéro fille pointé !

 

En réduisant à 17 le nombre d'enfants aidés, les élu(e)s du Comité ont aussi décidé de rayer d'un trait le tennis féminin aidé au sein de l'École de Tennis.

 

Pour des élu(e)s dont on peut assurément souligner qu'ils sont en place notamment grâce à cette démagogie qui consiste à se présenter comme les vrai(e)s et les seul(e)s défenseurs de la pratique féminine qui "manquerait de considération" dans notre association... voilà bien un brutal retour à la réalité de leurs choix.

 

Une décision d'éliminer les filles des groupes aidés à mettre en rapport avec la reconduction du financement d'un entraînement dames qui prête ainsi (mais il n'avait pas besoin de cela en plus) à bien des polémiques.

 

Incohérent quand on constate que deux équipes filles en 13/14 ans sont inscrites en championnats. Il y a assez de filles pour constituer deux équipes... mais aucune volonté de la part des élus... et des élues du Comité... pour accorder une aide au moins égale à celle accordée aux équipes garçons ?

 

Cette association marche sur la tête ! Et c'est d'une très grande indignité !

 

 

 

Le nombre de filles inscrites dans les cours collectifs a toujours été inférieur au nombre de garçons. De même on peut constater que l'évolution sur les quatre dernières saisons aggrave cet état de fait.

 

 

Ce sont bien des constats de ce type, saison après saison, qui auraient du fortement alerter les élu(e)s du Comité et justifier une décision de leur part pour une aide en direction de ces jeunes filles des cours collectifs de l'Ecole de Tennis.

 

Et bien non. Un enième exemple montrant que les décisions de ce Comité sont prises à l'emporte-pièce, des élu(e)s suivant aveuglément ce qu'on leur propose, sans autre étude pour les questions posées, des décisions simplement toujours favorables au même petit groupe. Et cela fait des dégâts comme ceux-ci.

 

Pour ce qui concerne les cours collectifs adultes, les moyens sont là et ne diminuent pas... eux ! (voir point 13) Et l'on ne peut que constater que les adhérentes sont bien au rendez-vous, année après année. Quand l'on rapporte tout cela aux effectifs de l'association, elles le sont même bien plus que les messieurs.

 

 

On se dit donc bien qu'il n'y a pas de fatalité à ce que les jeunes filles de l'École de tennis ne soient pas, elles aussi, en lice pour obtenir des aides du club, et ainsi motivées pour fréquenter les courts durant de nombreuses années.

 

Quelle moralité dans les décisions de ces élu(e)s à aider le plus fortement des adhérent(e)s adultes de tous niveaux (voir point n°13), tout en n'accordant plus aucune aide aux adhérentes jeunes, de tous niveaux ?

 

2 des 4 jeunes filles faisant encore partie d'un cours supplémentaire de 2014/2015 sont encore inscrites en 2015/2016. Inscrites mais reléguées à 1h de cours hebdomadaire. On ne sait trop au nom de quoi ? Si ce n'est qu'elles se retrouvent ainsi punies par les élu(e)s du Comité.

 

De même, lorsque ces élu(e)s valident l'inscription de deux équipes filles en 13/14 ans pour les championnats d'été par équipes, aucun, aucune ne trouve choquant de prendre la décision de ne pas leur accorder une aide au moins égale à celle des garçons inscrits en équipes et qui auront, par contre, tous, le bénéfice d'un ou plusieurs cours supplémentaires par semaine ?

 

 

 

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Questions aux élu(e)s du Comité, transmises aux adhérent(e)s :

 

4.1 - Pourquoi avoir décidé d'exclure les filles (les anciennes, les nouvelles) des groupes aidés ?

 

4.2 - Pourquoi ne pas apporter le même soutien aux équipes filles qu'aux équipes garçons ?

 

4.3 - N'y a-t-il pas une nécessité pour l'association à se montrer vraiment attentif à la pratique féminine et ce dès le plus jeune âge, sans autre démagogie que de faire semblant avec la prise en charge financière d'un entraînement équipe 1 dames (point 15) ?

 

Questions transmises le 10 avril 2016.