16 - VOTE PAR PROCURATION... POURQUOI S'ARRÊTER EN SI BON CHEMIN ?

Publication : 29/05/2016 | Mis à jour : 29/05/2016

Le vote par procuration, c'est la possibilité pour un adhérent ou une adhérente de voir sa voix comptabilisée dans un vote, sans être présent physiquement lors de l'Assemblée Générale qui délibère sur toutes les questions qui lui sont posées, conformément aux statuts.

 

Et ces questions sont donc connues bien à l'avance. Et c'est la possibilité pour les adhérents et adhérentes qui le souhaitent de rentrer dans le détail des argumentations des uns et des autres, à tête reposée, pour un vote éclairé.

 

On ne voit donc pas pourquoi on peut voter par procuration dans notre association, c'est à dire se faire représenter par le cerveau d'un autre, et ne pas pouvoir, pleinement directement, faire valoir ses propres décisions, sans aucun intermédiaire, avec un vote par correspondance ?

 

A prétendre que le vote par procuration est légitime tout en renonçant à mettre en place un vote par correspondance, c'est considérer qu'une expression indirecte et hasardeuse (vote par procuration) est plus authentiquement démocratique qu'une expression directe (vote par correspondance) !?

 

Un point de vue qui ne tient pas la route... et qui laisse un goût d'inachevé assez opportuniste pour des édiles en place qui savent en jouer (cf. le vote d'adhérents fantômes).

 

 

 

1 - Seulement introduit dans nos statuts en 2010, le pouvoir de voter en Assemblée Générale sans s'y présenter physiquement est donc devenu un droit dans notre association.

 

 

Et cette "procuration" donne ainsi le "pouvoir" à un adhérent présent de voter deux fois sur toutes les questions délibérées en Assemblée Générale : tarifs des cotisations, élections des membres du Comité, validation de la remise des comptes de l'association par le trésorier, questions d'intérêt général et même les propositions transmises par des adhérent(e)s, conformément aux statuts !

 

 

 

En effet, rien, strictement rien n'assure l'adhérent "représenté" que son point de vue confié à l'adhérent porteur de son pouvoir sera finalement concrétisé dans le double vote de ce dernier.

 

Une hypocrisie pleine et entière pour un vote par procuration qui n'est jamais, pour le porteur de "pouvoir" que le pouvoir de voter deux fois pour ses propres convictions.

 

Comme si l'on pouvait déléguer un bout de son cerveau à un tiers !? Comme si les débâts, les délibérations de l'Assemblée Générale ne nécessitait pas qu'on y soit présent tout entier pour y réagir, voire éventuellement changer de point de vue à la lueur des arguments d'un(e) adhérent(e) présent(e) et convaincant(e) !

 

Bref, une vaste hypocrisie qui se serait déguisée avec les habits d'une demoiselle démocratie, naïve et toute proprette, pour n'être finalement que le moyen peu glorieux de "basses manoeuvres politiciennes", comme l'on dit habituellement (le plus grand nombre de "pouvoirs" a été réuni... le jour où l'on avait décidé de me "remercier" pour mes 26 ans de bénévolat, cf. document ci-dessous).

 

2 - La moindre des choses, si certains ont ainsi milité pour le vote par procuration (proposition de P. Carrel), c'est plutôt de lui substituer le vote par correspondance qui est, à tous points de vue, bien plus satisfaisant dans cette volonté de permettre à un adhérent non présent physiquement à une Assemblée Générale, de se voir comptabilisé dans les décisions prises par son association.

 

Non seulement, cela évite tous les petits trafics de "pouvoirs" qu'on aura pu constater par le passé.

 

Mais encore, c'est la possibilité de donner aux délibérations de l'Assemblée Générale la dimension la plus "générale" possible et non pas la prise de position de... 23 adhérent(e)s présents, comme ce fut le cas lors de l'Assemblée Générale de juillet 2015 !

Un record sur les six dernières saisons pour la non-représentativité d'une Assemblée si peu Générale avec 93.27 % d'adhérents dont on n'aura pas su entendre les points de vue en ne mettant pas en place des outils pourtant disponibles !

 

 

Le vote par correspondance est un dispositif que l'association peut pleinement sécuriser. A moins de cacher d'autres intentions derrière des problèmes annexes, on ne voit vraiment pas ce qui rend possible le vote par procuration et pas un vote par correspondance ? Si ce n'est cette impossibilité pour ce type de vote à prendre en compte les débâts d'une Assemblée Générale et d'éventuels et consécutifs changements de point de vue... mais ce problème là reste tout autant présent avec le vote par procuration... si ce n'est plus !

 

Un vote par correspondance qui ne serait, bien évidemment possible que pour les questions connues à l'avance par les adhérents, notamment toutes ces "questions d'intérêt général" et ces "propositions" dont l'examen est pleinement inscrit dans nos statuts et transmis au préalable auprès des adhérent(e)s.

 

Encore faudrait-il que le président du moment ne viole pas les statuts pour se contraindre à examiner ces questions/propositions en Assemblée Générale !

 

Le vote par correspondance comme l'expression la plus proche de l'ensemble des adhérent(e)s de l'association... Qui dit mieux ? Qui peut donc craindre cette expression du plus grand nombre des adhérents de notre association ? Qui donc ?

 

A l'évidence, on imagine aisément que ne s'y opposeront que des élu(e)s, des candidat(e)s, des adhérent(e)s qui auront bien ce souci de pouvoir continuer à gérer cette association dans le cercle très restreint de ce "petit comité", entre gens de bonne compagnie.

 

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Proposition transmise aux adhérents et communiquée aux élu(e)s :

 

16 - Le vote par procuration n'est pas de nature à donner à l'ensemble des adhérents le pouvoir de s'exprimer en Assemblée Générale (avec 23 adhérents présents et un seul pouvoir chacun... il y a une impossibilité à ce que ce dispositif remplisse son rôle).

 

Dans la mesure où c'est le seul but recherché (l'expression du plus grand nombre d'adhérents) de cette nouveauté de 2010, le vote par correspondance est bien plus pertinent, direct, efficace, et l'association peut pleinement sécuriser et mettre en place ce dispositif.

 

Cette possibilité de s'exprimer, par correspondance, sur toutes les questions essentielles de la vie de notre association, pour les adhérent(e)s, doit être mise en place : vote des cotisations, élection des membres du Comité de Direction, délibérations sur toutes les "questions d'intérêt général" et les "propositions" transmises par les adhérent(e)s, conformément aux statuts.

 

A défaut, le vote par procuration n'est qu'une disposition en trompe l'oeil, faussement démocratique, et ne reste bien que la moitié d'une bonne intention, la moitié du chemin.

 

Cette proposition de modification de l'article 23 des statuts de l'association doit être examinée dans le cadre d'une Assemblée Générale Extraordinaire.

 

Proposition qui sera transmise pour faire l'objet d'une délibération en Assemblée Générale Extraordinaire.