8 - UN MONITEUR POUR 30H MAIS QUE 27H D'ENSEIGNEMENT ?
Publication : 29/05/2016 | Mis à jour : 29/05/2016
Durant la saison 2014/2015, le seul moniteur à temps plein du club (contrat de 30h hebdomadaires pour 30 semaines de cours) n'était en présence d'élèves que 27h/28h. Une gabegie de la part des élu(e)s du Comité pour un montant oscillant entre 2 400 € et 3 600 € jetés par la fenêtre !
Quand l'on demande à pouvoir consulter le bilan de cette centaine d'heures du travail de ce moniteur salarié (3h x 30 semaines) pour 2014/2015, le détail des actions menées... il faut attendre, attendre... et on n'obtient que cela de la part du président de l'association dans son rapport moral de l'Assemblée Générale de juillet 2015 : "Nous avons également choisi de demander à Maxime Lemaire d'effectuer deux heures de tâches administratives par semaine."
Notre association peut compter sur pas moins de 12 membres du Comité (sauf quand J. Coconi considère le Comité comme une chasse gardée) qui sont là pour notamment ces "tâches administratives". Prétendre que ce salarié a fait ou pourrait faire ce travail reste d'une grande duplicité.
D'autant que la justification, version 2015/2016, servie par le même J. Coconi lorsque je lui pose à nouveau la question en janvier 2016, pour cette nouvelle centaine d'heures salariées sans enseignement, n'est plus du tout ces... "tâches administratives" !?
A tenter de justifier cette dépense du club absolument hallucinante, notamment dans le contexte de cette baisse des aides et des dégâts qu'elle engendre auprès des jeunes adhérent(e)s de l'association, J. Coconi se perd lui même dans ses explications.
1 - C'est consternant de constater que, à nouveau, pour 2015/2016, le même volume d'heures n'est pas effectué devant des élèves, 3h sans enseignement sur les 30h hebdomadaires de ce salarié !
2 - A nouveau, ces élu(e)s qui multiplient les animations pour récolter des fonds (brocante, loto), n'auront pas hésité, par ailleurs, à salarier un moniteur 3h par semaine... pour qu'il n'enseigne pas !?
3 - Une fois encore, dans ce contexte d'une baisse de 44 % des aides consacrées aux jeunes les plus motivés, quand l'on passe de 1 élève aidé sur 4, à 1 élève sur 10, ce volume d'heures sans élève apparait comme un non-sens absolu, une faute des plus incompréhensibles pour des élu(e)s errants et petipatapon.
4 - Traditionnellement, les élu(e)s du Comité s'accordaient pour régler 5h à chacun des deux moniteurs* qui consacrait du temps à l'établissement du planning des cours collectifs (constitution des groupes). J. Coconi indique aussi (janvier 2016) que cela s'est passé ainsi pour cette saison : "l'établissement du planning [...] n'a pas été payé en plus ni à Maxime ni à Pascal cette année".
* : En fait, seul le moniteur à temps plein a travaillé sur ce planning 2015/2016. Ce qui pose d'ailleurs un autre problème puisque, en travaillant à deux, le niveau des élèves était bien mieux pris en compte. Là, seul désormais, ce moniteur à temps plein ne peut pas être au plus près du niveau des élèves... qu'il n'a pas et ne connait donc pas ! Sans doute encore un progrès dans le placement sur un piedestal pour ce moniteur par les élu(e)s du Comité ?
Le moniteur à temps plein n'exerce donc aucune activité d'enseignement sur : 3h hebdomadaires sur 30 semaines, moins 10h de dédommagement pour l'établissement du planning des cours collectifs. Voilà donc un reliquat de 80h cette saison sur lequel personne ne s'interroge...
5 - Pour ces 80h, le président s'égare sur des fariboles qui ne bercent que lui : "S'ajoute à cela l'organisation des manifestations Ecole de Tennis avant vacances " Ainsi, exit les "tâches administratives" de juillet 2015.
On peut assurément prétendre que c'est se moquer du monde que de considérer que l'association doit consacrer une partie des salaires qu'elle verse à... "l'organisation des manifestations Ecole de Tennis avant vacances" !? 80h pour "l'organisation des manifestations Ecole de Tennis avant vacances" !? A raison de 5 périodes de vacances, il y aurait donc eu 5 paquets de 16h nécessaires pour que ce moniteur parvienne à organiser les "manifestations Ecole de Tennis avant vacances" !?
Non seulement, ces "manifestations", dont on serait curieux de voir les détails de "l'organisation", ne nécessitent assurément pas de temps particulier !
Mais encore, comment ne pas redire que c'est assurément ce pourquoi le Comité peut compter jusqu'à 12 membres bénévoles, qui, en trouvant le temps et l'énergie d'organiser brocante, paëlla géante et autres lotos, auraient du avoir à coeur de faire tout aussi bien en faisant d'abord économiser 7 000 € à l'association (3h x 30 semaines x 2 saisons) en prenant en charge (comme par le passé) ces quelques minutes harassantes pour organiser aussi les "manifestations Ecole de Tennis avant vacances" !
6 - Alors, à force de chercher, on lit bien que les élu(e)s du Comité trouvent nécessaire de nommer un "moniteur référent". Une vieille lubie que de placer ce moniteur sur un autre niveau que les autres moniteurs salariés (ancienne proposition de le bombarder "directeur sportif", rien de moins), dont pourtant au moins un autre a une expérience et une ancienneté bien plus conséquentes, bien plus pertinentes.
J. Coconi n'a pas encore eu l'idée de prétendre que cette désignation d'un "moniteur-référent" est un rôle qui nécessite des heures salariées. Ce sera pour sa version 2017 des explications à cette gabegie d'heures salariées par l'association. Ou pour se tirer d'affaires lors de la prochaine Assemblée Générale ? Ha mais non... sommes-nous bêtes... impossible de poser des questions gênantes en Assemblée Générale.
Pour une équipe de... 4 salariés, il faudrait nommer un référent !? Et pourquoi pas un Directeur des Ressources Humaines ? On continue à penser à une blague.
Tout doit "passer par" ce moniteur et uniquement lui ? Mais pourquoi les responsables désignés par les adhérents ne sont-ils pas plus en prise directe avec chacun des moniteurs, sans aucune nécessité d'un "référent" superfétatoire ? A quoi bon désigner un secrétaire de l'Ecole de Tennis s'il n'est pas capable de jouer ce rôle de "référent" pour le Comité et les salariés ? A quoi bon un président s'il n'est pas capable d'avoir un dialogue constant avec les salariés de l'association ? A quoi bon des élu(e)s s'ils ne s'investissent que dans les fêtes foraines de l'association en déléguant à un salarié les vraies missions que leur ont pourtant été confiées par les adhérents de l'association ?
7 - Au final, non, décidément non, ces 80h salariées et non assurées devant des jeunes adhérents de notre association ne sont pas justifiées ni justifiables.
Fermer
Questions aux élu(e)s du Comité, transmises aux adhérent(e)s :
8.1 - 80h du moniteur salarié à temps plein ne sont pas effectuées en situation d'enseignement. Comment les élu(e)s du Comité peuvent-ils justifier cette gabegie absolue dans ce contexte de restriction drastique du nombre d'élèves aidés et du financement accordé à ces cours supplémentaires ?
8.2 - Pourquoi le second moniteur (10h hebdomadaires), qui n'est "second" que par rapport aux volumes des heures qu'il assure, n'est-il plus associé (et indemnisé) pour l'établissement du planning, ce qui permettait d'avoir une vision la plus précise et la plus large possible du niveau de quasiment la totalité des élèves ?
8.3 - De qui se moque-t-on lorsqu'on justifie, sans rire, que 80h du travail de ce salarié à temps plein sont consacrées à "l'organisation de manifestations École de Tennis avant vacances", rendant caduque ainsi la version 2015 des justifications de ces 80h non effectuées devant des élèves, par ce moniteur à temps plein ?
8.4 - Plutôt que d'engager l'association dans les hasards risqués d'une brocante ou d'un loto, pour récolter des fonds (pour un autre objet cela n'aurait aucun sens), pourquoi les élu(e)s du Comité font-ils se volatiliser une partie d'un salaire versé à hauteur de 80h par saison, depuis deux saisons, un total de 7 000 € sur les deux dernières saisons ?
Questions transmises le 10 avril 2016.