Publication : 05/09/2016 | Mise à jour : 05/09/2016
5 - VOTE DES COTISATIONS : DU TRÈS GRAND N'IMPORTE QUOI !
"Du très grand n'importe quoi !"
Mais c'est un titre que j'ai déjà utilisé ? Ha oui. C'est que c'est difficile de trouver un titre plus pertinent...
Alors que rien, strictement rien ne vient justifier des augmentations, alors que tout plaide pour ne pas que l'association augmente ses cotisations (stagnation des adhérent-es, augmentations en rafales de la licence FFT), alors que le développement de la pratique du tennis impose le contraire, d'abord, alors que le représentant du cabinet comptable confirme la bonne santé financière de l'association, alors que ces hausses sont marquées par des injustices des plus insensées, l'Assemblée Générale vote pourtant ces hausses des cotisations proposées par des élu(e)s qui augmentent... pour augmenter, à défaut du moindre projet plus pertinent.
Et le clou du spectacle sont ces explications absolument farfelues délivrées par un président au sommet du très grand n'importe quoi dans cette proposition de hausse des cotisations !
Il reste que le coup de massue est bien donné, avec le record toutes catégories pour ces élu(e)s qui, à défaut d'autres initiatives, ont décidé de hausses records : + 8 % sur la cotisation École de Tennis pour les deux dernières saisons !
Quant au montant des locations de courts par les travailleurs indépendants... il reste bien à déterminer en Assemblée Générale... ce qui n'est pas proposé par les élu-e-s du Comité. Une décision qui reste donc illégale, entre autres.
Au final, pour les montants des cotisations, la première des politiques sportives, la plus courageuse assurément, restent bien de veiller à établir des niveaux les plus bas, les plus accessibles possibles ! What else ?
Et, à constater les choix de ces élu-e-s, on peut assurément désespérer d'une telle équipe.
1 - Quelques graphiques pour résumer la politique tarifaire des élu-e-s de l'association, depuis deux saisons maintenant, des élu-e-s soutenus par une toute petite poignée d'adhérent-e-s :
Une politique facile à résumer : après des années de statu quo ou quasi "quo" (simple répercussion de l'augmentation de la licence FFT... avant la venue de la "taxe Gachassin"), politique à laquelle je pense pouvoir dire que j'ai grandement contribué en l'initiant et en militant pour, saison après saison, les élu-e-s en place se sont mis à croire que gouverner... c'était augmenter les "impôts", sans la moindre justification cohérente !
La solution de facilité.
1 - Et le premier argument pour dénoncer l'ineptie d'une pareille volonté de la part de ces élu-e-s, de chez Balsen, ne nécessite également qu'un autre petit graphique :
Le représentant du cabinet comptable explique en Assemblée Générale que, pour qu'une association se montre prudente quant à ses fonds de réserve, d'une saison à la suivante, elle doit garder au chaud la moitié de ce qu'elle prévoit comme charges fixes. Dans notre association ces charges fixes se résument quasi exclusivement aux salaires et charges sociales. Soit l'équivalant de la moitié de 70 000 € (la plus grosse saison, 2014/2015), soit 35 000 € !
Avec 140 000 € sur le livret de l'association, nous avons donc l'équivalent de 4 saisons exaxtement, 4 saisons qui sont ainsi financièrement, sans risques !
Je connais bien des élu-e-s municipaux qui fuieraient à grandes enjambées en apercevant juste le début d'une telle nécessité : aller expliquer à leurs contribuables qu'il y a un trésor de guerre en mairie, aussi conséquent, mais qu'on va tout de même augmenter les "taxes" pour les crépynois !? Assurément la garantie d'émeutes, une révolution, pire, une défaite aux prochaines municipales... sauf au Tennis Club de Crépy en Valois, le pays où l'on payait plus pour augmenter les réserves... du compte sur Livret !?
Alors certes, de "grands projets" sont à l'étude... mais pas pour l'an prochain, on peut en être assuré quand on voit l'incapacité de ces élu-e-s à faire avancer le moindre projet depuis trois ans ! Et ce n'est pas le projet phare de ces élu-e-s, décidément jamais décevants, qui risque d'aboutir et qui justifierait de telles hausses !
Au final, pour "gagner" l'équivalant de 1 500 € en plus la saison prochaine, toutes cotisations confondues, soit à peine plus de 1 % de ce que l'association a en réserve, les élu-e-s du Comité n'hésitent pas à taxer d'une hausse de 3 % chaque cotisation de l'association avec toute l'image fortement négative que cela véhicule !?
Et personne pour dénoncer la vacuité et le non-sens d'une pareille volonté de la part de ces élu-e-s !?
2 -Mais pourquoi de telles hausses sur les cotisations ?
C'est sans doute le fond de la question d'un adhérent qui cherchait visiblement à comprendre (bigre...) comment les élu-e-s du Comité fonctionnaient pour définir le montant des cotisations, et notamment ces hausses depuis deux ans maintenant.
Le président se lance : "comme je l'ai dit tout à l'heure, on a constaté une baisse de 3 % du nombre d'adhérents. Et donc, on a décidé d'augmenter le montant des cotisations de... 3 % ! "
On réfléchit. On explore la pensée profonde de cet élu : c'est donc l'idée d'expliquer que puisque l'association connait une baisse du nombre de ses adhérents, de l'ordre de 3 %, le président a trouvé cette idée de génie de compenser le manque à gagner du à cette baisse du nombre des adhérents... par une hausse de 3 % des cotisations pour les adhérent-e-s qui, eux, restent !?
Comme l'eau chaude diminue, je vais donc augmenter l'eau froide pour prendre ma douce douche !
On se rend alors compte qu'on est dans le championnat du monde des décisions absurdes !
Non seulement, mathématiquement, la démonstration ne tient pas (même si avec un pourcentage faible de l'ordre de 3 %, on en a l'illusion. Ici démonstration avec un taux de 20%) :
Nombre d'adhérents : saison n | 415 |
Montant de la cotisation | 100,00 € |
Total des cotisations saison n | 41 500,00 € |
Taux de baisse du nombre d'adhérent | -20% |
Nombre d'adhérents : saison n+1 | 332 |
Total des cotisations saison n+1 | 33 200,00 € |
Baisse des recettes de cotisations | - 8 300,00 € |
Solution des élu(e)s : % d'augmentation de la cotisation | + 20% |
Nouveau montant de la cotisation | 120,00 € |
Nombre d'adhérents : saison n+1 | 332 |
Total des cotisations saison n+1 | 39 840,00 € |
Baisse des recettes de cotisations | - 1 660,00 € |
Mais surtout, c'est croire qu'augmenter les cotisations n'aura aucun impact sur le nombre d'inscrits et l'éventuelle et probable aggravation de... la baisse du nombre de nos adhérents !? Le fameux coup de fusil dans le pied !
Un pari qui risque donc fort d'être pleinement perdant. Il n'est qu'à constater, pour s'en convaincre, l'évolution récente du nombre d'adhérents qu'on a parfaitement le droit de mettre en regard de l'augmentation des cotisations voulue conjointement par les élu-e-s de l'association et les "élu-e-s" de la FFT (qui sont élus... entre eux) ! On ne peut pas prétendre que surenchérir le coût de la pratique du tennis est un gage de l'augmentation des adhérents, des licenciés !
Et quand Julien COCONI et les quelques élu-e-s et adhérent-e-s qui l'accompagnent dans cette impasse constateront que le nombre d'adhérents baissera encore... augmenteront-ils encore les cotisations !? Jusqu'où avant de réfléchir à d'autres possibilités ?
Autant d'élu-e-s qui pensent que "développer la pratique du tennis" passe par l'augmentation du coût de la pratique du tennis, un sport réservé à ceux qui auront pu supporter le coût de ces augmentations pour un sport de masse dont la pratique en compétition est déjà le plus coûteux assurément !
3 - Les mathématiques appliquées... jusqu'à l'absurde : + 8 % pour les élèves de l'École de Tennis, voire + 9.3 % en seulement deux saisons ! Où s'arrêteront ces élu-e-s !
Je fais remarquer que les hausses voulues par les élu-e-s du Comité sanctionnent une nouvelle fois, de façon totalement inégales et donc profondément injustes, les élèves de l'École de Tennis, notamment les 144 (161 - 17 élèves aidés) laissés pour compte et qui ne voient jamais la couleur de la moindre subvention !
Ainsi, ce sont 6 € (hors augmentation de la licence FFT) de plus pour les cotisations à l'École de Tennis, alors que les autres cotisations ne sont augmentées que de 2 € !
6 € qui viennent s'ajouter à la hausse record de l'an passé : + 9 €. Au total + 15 € (hors augmentation de la licence FFT) en seulement deux saisons. + 8 % ! Et même + 9.3 % avec la complicité de la FFT !
Une hérésie, un scandale, une honte pour ces élu-e-s et notamment ce président qui ose dire qu'il fait tout pour que ces "élèves aient envie de venir et revenir au tennis !" ou une langue de bois proche de ce niveau là.
Julien Coconi, au sommet de son art, me répond la chose suivante : "mais c'est vous qui nous avez reproché l'an passé de ne pas appliquer le même taux d'augmentation pour chaque adhésion ! Du coup, on a appliqué les + 3 % à chaque adhésion !"
Un jour, on regretta sans doute ces "raffarinades" du président actuel.
J'ai, l'an passé, effectivement fait le reproche de voir la cotisation Ecole de Tennis augmenté de + 11 €, soit un taux d'augmentation qu'on pouvait ainsi calculer, comme un diagnostic, et qui s'établissait à + 4.79 % alors que, dans le même temps, l'augmentation appliquée aux cotisations aux cours adultes n'étaient que de 2.78 %, soit... 5 € !
Un... deux poids, deux mesures sans aucune justification, une discrimination honteuse, mais pas innocente entre deux cotisations parfaitement comparables puisqu'il s'agissait d'une heure de cours pour des élèves, une heure de cours déjà plutôt sous-évaluée pour les cours adultes !
11 € d'augmentation (188 € de cotisation) contre 5 € d'augmentation (180 € de cotisation) ! Un reproche que j'avais donc ainsi opposé à ces hausses différentes pour des inscriptions à des cours qui auraient du être sur une même base, un reproche dont on pourra se confirmer le détail en consultant ce post de juin 2015.
Dans la tête de ce président, tout se mélange très visiblement, et c'est sans la moindre vergogne qu'il justifie sa politique de hausse 2016, aussi incensée pour toutes ces différentes cotisations, par un reproche qu'il n'a pas compris, hier, aujourd'hui et malheureusement fort probablement demain encore.
Au final, me voilà responsable par ricochets, de cette injustice hallucinante qui consiste à appliquer des hausses records aux enfants qui sont pourtant à l'origine de la plus grosse part des subventions reçues par l'association et dont ils sont, dans le même temps, les adhérents qui en voient le moins la couleur !
Voilà donc ce président et les gens qui le soutiennent aveuglément pour inventer un nouveau concept : la triple peine pour les élèves de l'École de tennis (deux augmentations records et des retours proches de zéro avec 9 élèves sur 10 écartés de la moindre aide) !
Il faudrait donc simplement pleurer devant tant d'injustices ?
4 - Réduire son train de vie ?
Normalement, pour un individu, une famille, une entreprise, une institution publique aussi, quand au terme d'une saison l'on constate une baisse des recettes, le réflexe naturel ou bien les avertissements du banquier, ou les injonctions d'une autre autorité compétente viennent imposer qu'on revoit à la baisse ses dépenses, en guise de première précaution.
Mais le Tennis Club de Crépy en Valois est une autre planète et ce sont les adhérents qui n'ont qu'à bien se tenir, on a trouvé la bonne solution, il suffit d'augmenter leurs cotisations pour maintenir le niveau des dépenses de l'association.
Et si les élu-e-s sont inquiets pour ce qui concerne les recettes de l'association, il leur reste bien des pistes à travailler avant de se défouler sur la cotisation des adhérents (les 3 600 € perdus de ce salaire d'un moniteur sans élève, les bourdes du trésorier...).
5 - La quasi-gratuité de la location de courts pour les travailleurs indépendants reste bien illégale !
Pour finir rapidement sur ces cotisations 2016/2017, à noter que certains tarifs appliqués par l'association ne sont pourtant pas votés par l'Assemblée Générale et ses adhérent-e-s réuni-e-s en Assemblée Générale, ce qui reste pourtant une obligation légale.
Il en va ainsi du montant kilométrique de l'indemnité des frais de déplacement qui doit faire l'objet d'une délibération de l'Assemblée Générale. Ce n'est pas fait.
Il en va aussi du montant de la location des courts que les élu-e-s du Comité ont fixé sans consulter l'Assemblée Générale.
Il faut reconnaître que c'était des habitudes prises régulièrement par les Comités précédents. Mais il demeure bien que cela reste non conforme aux procédures permettant aux adhérent-e-s d'une association d'exercer pleinement leurs droits et notamment le contrôle des prix fixés par l'association.
Une occasion pour revenir sur cette quasi-gratuité accordée par les élu-e-s du Comité au profit des travailleurs indépendants et à l'inverse des intérêts des adhérent-e-s de l'association ? Une occasion pour assurer à l'association un revenu de l'ordre de 600/700 € par saison au lieu des 178 € obtenus cette saison ?
Avec une pareille mini assemblée pleinement soumise aux propositions de quelques élu-e-s, eux-mêmes pleinement attentifs aux intérêts des travailleurs indépendants... il est possible d'en douter !
On verra bien l'an prochain.
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