Lettres d'information

par Christophe Carré, membre du Comité de Direction du Tennis Club de Crépy en Valois

 

Lettre d’information - 28 février 2014 (suite à la réunion du Comité de Direction du 21 février 2014)

Réunion du Comité de Direction du Tennis Club de Crépy en Valois : des dysfonctionnements... à la pelle !

 

 

1 - Menace de la part du président du club.

Cette plainte et d'autres, transmises par moi comme premiers points à l'ordre du jour, les premiers points transmis pour cette réunion, sont pourtant placés en derniers points dans l'ordre du jour final. Évidemment. Auparavant, on respectait un ordre chronologique dans l'ordre du jour.

Je demande au Comité d'examiner dans quelle mesure on peut accepter que le tout nouveau président du club tienne publiquement des propos désobligeants sur d'autres élus du Comité et profère des menaces à l'encontre d'un salarié de l'association.

En n'étant à ce moment là que candidat-président, le président (il l'est depuis) confirme involontairement les propos désobligeants suivants : "on ne peut pas laisser le pouvoir à Christophe (c'est moi). Et on ne peut pas laisser [le responsable des championnats] devenir président, il est trop influençable et fera ce que lui dira Christophe". Propos attestés par une personne et, à priori, par un moniteur du club (deux témoins donc) puisque le président menace un salarié, le diffamant en le désignant comme "un indic" (on se croirait dans une série B, une mauvaise). En menaçant ce moniteur qu'il considère comme "un indic" le président confirme donc qu'il a bien tenu ces propos désobligeants.

Lorsque je demande au tout nouveau président de s'expliquer sur de tels propos, leur caractère fortement désobligeant, la révélation d'une "motivation" des plus particulières de la part de ce candidat qu'il est pour devenir président, pour avoir "le pouvoir", ce président me répond ceci (11 janvier 2014) : "Je sais ce que je dis quand je le dit et à qui je le dit. Ces propos ne sont pas sorti de ma bouche. Ils ont été déformé ou mal interprété ( je retiendrai cette solution). Tu te sers des gens. Je peux faire énormément de mal à ton indic mystérieux mais je ne rentrerai pas dans ton jeux. J'irai parler avec cette personne qui joue tous les jours et en qui je pensais avoir confiance."

Je demande donc au président, durant notre réunion de Comité, quels sont donc ces lourds secrets qui lui permettraient de "faire énormément de mal" à ce salarié du club ? Quels sont donc les choses que cachent ce président au Comité sur ce salarié du club ?

Aucune réponse du président sur toutes ces questions.

Le Comité ne procède à aucun examen de ma plainte pour ces propos hallucinants de la part du tout nouveau président de l'association.

Tenir des propos désobligeants, considérer qu'il y a un "pouvoir" à contrôler au sein de l'association, diffamer gravement un salarié, le menacer de révéler de lourds secrets qu'on ne devrait pas cacher aux responsables du club, sont donc des méthodes validées par défaut, par une majorité des élus du Comité de Direction. Un soutien pour ce tout nouveau président par interim qui a indiqué qu'il ne se présenterait pas comme candidat pour être président à nouveau en juin 2014 (élection du Comité de Direction et du Bureau).

J'indique l'indignité des propos tenus par le président et les élus qui le soutiennent malgré tout, en dépit de tout.

 

2 - Menace de la part de la secrétaire du club.

Lors de la dernière réunion, cette dame, multirécidiviste dans les insultes (jamais sanctionnées par le Comité), m'a menacé de la façon suivante : "il y aurait mon frère, tu t'en prendrais !" Je venais de me plaindre, une fois encore, du caractère vulgaire, voire insultant des remarques régulières de cette dame.

Je demande donc au Comité d'examiner cette menace à mon encontre.

Cette dame semble se défendre en présentant cette expression comme une non-menace physique, restant totalement évasive lorsque je lui demande de préciser ce qu'elle voulait donc me signifier en me menaçant de ce que je pourrais "prendre" de la part de son frère ? Un frère qui n'est ni adhérent, ni même joueur de tennis. Que vient faire ce frère ici, dans une telle menace, puisque cela en reste bien une ? S'agit-il de simples remarques qu'il pourrait me faire ? En quoi seraient-elles pertinentes puisqu'il ne connait strictement rien à nos dossiers ? Est-ce le début d'un défilé de famille ? Ne s'agit-il pas plutôt de vulgarités ou d'insultes peut-être, puisque ce sont bien les habitudes de cette dame en réunion ? Cette dernière indiquant que son frère, c'est elle, "la jupe en moins" !

Aucune réponse plus précise. Ne pas assumer des propos tenus reste bien aussi une habitude.

Là aussi, aucun examen de la part du Comité, aucune décision. Là encore le Comité valide par défaut la vulgarité et les insultes dans le fonctionnement normal de nos travaux.

J'indique l'indignité des élus de ce petit comité qui se soutient en tout, même les propos, les attitudes les plus abjects.

 

3 - Pot pourri des expressions utilisées en réunion du Comité de Direction

Au préalable à l'examen de ces points, durant la réunion, j'ai droit aux expressions suivantes de la part des membres de ce quarteron d'élus (en fait trois, la quatrième se contentant de pousser des soupirs fatigués, à intervalles réguliers, ce qui nous assure de sa présence autrement des plus silencieuses) :

- la secrétaire du club : "il faut arrêter de se pignoler".

Verbe

se pignoler /sə pi.ɲɔ.le/ pronominal 1er groupe (conjugaison)

  1. (France) (Vulgaire) Se mast.........
  2. (Figuré) Se poser des problèmes là où il n’y en a pas.
    • Il se pignolait sur un détail pour trouver la solution.

Durant la précédente réunion, cette même dame avait qualifié un adhérent (injustement mis en cause par ce petit comité) de "petite b....". Je n'ai pas cité cette "expression" dans le précédent compte-rendu. J'avais trop honte pour une telle déchéance du Comité de Direction de notre association qui ne trouve rien d'anormal à toutes ces expressions. Je la cite ici désormais partiellement. Ne rien dire, c'est laisser faire.

D'autres expressions de ce pot-pourri :

- "arrête tes conneries"

- "arrête de rigoler bêtement"

- "tu nous gongles"

- "mais on va te faire taire" (la secrétaire m'interdit très régulièrement de prendre la parole)

- "t'es chiant"

- "mon petit Christophe" (la secrétaire pense que la provocation infantile est une pratique du débat qui reste un droit pour elle et ses camarades de promotion).

- "geek" (insulte déjà honteuse du trésorier (il avait déployé pas mal d'effort pour affirmer que je n'étais pas visé), se croyant subtil, mais qu'il répète ici désormais s'adressant ouvertement à moi, répété encore plus clairement dans un courriel du 18 février avec cette expression "geek sectaire imbuvable").

- "fouteur de merde" (le trésorier dans son courriel du 18 février).

Cette dame, secrétaire du club, explique qu'elle se donne le droit de me parler ainsi reconnaissant pleinement qu'elle s'autorise à s'adresser à moi avec le plus total des irrrespect. Je ne l'ai pourtant strictement jamais désignée par de quelconques vulgarités, encore moins insultée de quelque manière que ce soit.

J'imagine que dans un monde qui n'appartient qu'à cette dame, on peut se comporter ainsi mais je refuse d'être l'objet du harcèlement de cette dame, de la vulgarité des propos qu'elle tient à mon encontre. Je ne supporte plus cela.

Cependant, une nouvelle fois, aucune réaction du Comité. On est censé accepter que nos travaux soient désormais le théâtre de vulgarités des plus régulières de la part de cette dame et du trésorier, tous deux unis dans la tenue de propos les plus affligeants.

J'indique l'indignité des élus de ce petit comité à se comporter ainsi.

 

4 - Abrogation de l'article 8, paragraphe C du règlement intérieur, le vrai !

Ne me faisant aucune illusion sur le traitement des deux plaintes ci-dessus présentées au Comité, j'ai mis à l'odre du jour ce point, voulant pousser l'absurdité d'une telle position jusqu'à son comble.

En effet, cet article sur "la bienséance", "le respect des personnes", "la bonne conduite" est honteusement piétiné par ce quarteron d'élus, voire un trop grand nombre des élus de ce Comité trop passif devant de tels agissements.

Je demande donc au Comité de procéder à l'abrogation d'un article dont personne ne respecte aucun des principes ou ne se bat pour ces principes qui y sont pourtant très clairement énumurés.

Le trésorier, visiblement très réjoui de me mettre en difficulté, se propose de lire très exactement le contenu de cet article. Il le fait, soutenu par un public de qualité.

Son argumentation, qui restera hallucinante pour l'éternité, tient en cette démonstration : dans la mesure où cet article précise que ces trois principes (bienséance, respect, bonne conduite) sont à respecter mais uniquement "sur les courts", ce trésorier entend donc démontrer qu'en ne respectant pas ces principes en réunion, par opposition à "sur les courts", il n'y pas de problème !

Le trésorier de l'association est donc capable de venir affirmer qu'il n'y a pas à respecter "la bienséance", "le respect des personnes " et "la bonne conduite" parce que c'est uniquement "sur les courts" !

Bien évidemment, ce trésorier a pu bénéficier d'un soutien bruyant de la part de ces collègues, ce quarteron d'élus indignes.

J'ai répondu, de mémoire, durant la réunion, que cela concernait "l'enceinte des installations" mais assez estomaqué par l'ineptie d'une telle démonstration (quel autre adjectif utiliser ?), je n'ai pas plus insisté, le trésorier semblant lire l'intitulé exact de notre règlement intérieur.

Par la suite, j'ai pu vérifier... que le trésorier n'était pas capable de lire la bonne version du règlement intérieur, une version complétée en octobre 2010 et validée par l'Assemblée Générale, une version pourtant en ligne depuis cette date.

Une version où l'on précise tout cela : Article 8, paragraphe C : "Une éthique sportive est indispensable au sein du club et les adhérents se doivent de respecter les règles de bienséance, de respect des personnes et de bonne conduite sur les courts et dans l’enceinte des installations mises à disposition de l’association". Le pire est que, pour la plupart des gens, de telles précisions restent totalement inutiles puisque ce sont des principes éducatifs qui vont de soi. Pour la plupart des gens.

Je trouve assez révélateur cet épisode risible d'un trésorier uniquement préoccupé de justifier les comportements inqualifiables de ce quarteron d'élus, comportements que la société réprouve autrement et sanctionne comme il se doit. C'est très clairement l'image de ces élus en réunion : n'avoir comme souci unique que de se soutenir même en dépit de tout. Mais nos réunions de Comité sont véritablement un monde à part et ces élus y jouissent d'une totale impunité.

 

5 - Réunions secrétes du président du club et des membres du Bureau.

Le président nous informe de la tenue d'une réunion avec les salariés du club, en présence des trois membres du Bureau (président, trésorier, secrétaire).

Je m'étonne de ne pas avoir reçu d'invitation à participer à cette rencontre. Les deux derniers présidents du club (sur 35 ans de recul donc) conviaient toujours les membres du Comité à ce type de réunion, des membres pleinement légitimes, bien évidemment.

Le président avait évoqué une telle rencontre dans un précédent courriel. Je lui avais répondu que je souhaitais en être (courriel du 11 janvier 2014).

Je demande donc au nouveau président pour quelle raison cette information n'a pas été communiquée aux membres du Comité ?

Le nouveau président m'indique qu'il n'a pas trouvé utile de me communiquer l'existence de ce rendez-vous.

J'indique donc au président que c'est bien le Comité qui est en charge des dossiers du club et non le Bureau. C'est bien le Comité et ses membres qui doivent être en mesure de prendre des décisions et que les réunions d'information, telles que celle-ci sont évidemment ouvertes, de plein droit, aux membres du Comité. Il ne s'agit pas là "d'affaires urgentes" que le Bureau aurait une légitimité à traiter "en solo" mais bien de la préparation de la future rentrée de l'Ecole de Tennis.

Le nouveau président m'indique qu'il a eu d'autres rendez-vous où seuls les membres du Bureau ont été conviés (président, trésorier, secrétaire).

Je demande quelles sont ces autres réunions tenues secrètes pour les membres du Comité ?

Le président m'indique qu'il a ainsi reçu le Conseiller en Développement de la Ligue de Tennis de Picardie, puis une autre entrevue avec le responsable de la société Veldeman, constructeur sollicité, deux entrevues pour le projet de 4e court couvert.

J'exprime alors ma profondre réprobation pour ces méthodes, ces réunions secrètes, ce comportement non conforme aux textes de l'association pour ce qui est des prérogatives du Bureau. Aucun de ces dossiers n'est une "affaire urgente" qui ne requiereraient que l'unique intervention du Bureau et ses membres. Les membres du Comité y restent pleinement légitimes.

De plus, la précédente réunion du Comité m'a confié une partie des investigations à mener sur le projet de 4e court couvert et, à ce titre, j'avais, en tant que membre du Comité, une double et pleine légitimité à assister à ces entrevues.

D'autant que (voir plus bas), le nouveau président et les membres du Bureau sont sans expérience dans ce type de dossiers et que, à la lueur des quelques retours qu'ils font de ces entrevues, nombre de remarques et de questions n'ont pas été posées, au détriment de l'avancée de ce projet important pour l'association.

Le président, pour toute réponse, m'indique que, puisque je l'ai mis en cause sur sa menace à l'encontre du salarié de l'association, il a, depuis, adopté ce que j'appelle "la politique de l'autruche". Il a donc décidé de ne plus me répondre ou m'adresser le moindre courriel.

C'est d'une logique imparable, comme le président de l'association tient des propos absolument indignes (à l'oral ou à l'écrit), du coup, il pense avoir une totale légitimité à ne plus m'informer des dossiers de l'association. Une logique des plus impropres à être président, bien évidemment.

J'indique l'indignité du président de l'association à m'écarter de ces entrevues, à bloquer le fonctionnement normal de l'association, à ne pas me permettre d'exercer mon mandat d'élu de l'association dans le suivi des dossiers, le tout de façon totalement illégitime.

Aucune réaction du Comité... etc... etc...

 

6 - Changement dans un groupe adulte.

A l'occasion de l'entrevue avec les salariés du club, le Bureau a été informé de changements dans le planning des cours collectifs adultes et enfants.

Ces changements sont intervenus sans examen du Bureau, ni du Comité, à la seule initiative des moniteurs concernés.

Les membres du Bureau regrette cette méthode. J'indique qu'il faut évidemment le faire savoir à ce salarié, tous changements dans les groupes devant faire l'objet d'un examen du Bureau, du Comité.

Je fais remarquer que la jurisprudence de l'association est de n'accepter aucun changement. Un adhérent qui part d'un cours et c'est le risque assuré de voir ses ex-partenaires se plaindre, ou ses nouveaux partenaires se plaindre. Dans un passé récent, le Comité a refusé des changements qui posaient ce genre de problème, source d'embrouilles multiples. Seuls les changements de tout début de saison sont possibles.

Mis au courant par ce salarié qui n'a pas respecté nos procédures, le bureau a cependant validé le changement de cours collectif de cette adulte pour l'intégrer dans un groupe à trois (donc incomplet). Un autre membre du Comité m'accompagnent pour exiger que ce changement fasse l'objet d'une cotisation recalculée au prorata de la saison (un cours à 4 a une cotisation différente (180 €) d'un cours à 6 (120 €)). Une équité nécessaire vis à vis de l'ensemble des adhérents qui prennent ces cours collectifs pour un changement déjà non conforme à notre jurisprudence.

Vote pour le complément de cotisation à verser par cette adhérente : 3 pour, 3 contre, 2 abstentions. Le président opte pour le contre. Cette adhérente ne paiera pas de complèment pour le cours à 4 alors qu'elle a réglé pour un cours à 6.

J'indique que cette décision est contraire aux textes de l'association et donc illégale puisqu'en infraction avec le tarif des cotisations voté par l'Assemblée Générale. Une position prise par le président pour ne pas respecter un texte de l'association alors qu'il est question, tout au plus, d'une trentaine d'euros probablement. Une prise de position du président qui reste donc pleinement illégale.

 

7 - Planning des cours collectifs : 4h30 gaspillées !

A la cinquième demande, la secrétaire daigne enfin communiquer ce document (plus de trois mois pour l'obtenir, première demande le 10 novembre 2013).

A la lecture de ce document, je fais remarquer que, depuis septembre 2013, 4h30 sont réservées sur le planning des courts couverts, pour rien, aucun cours collectif n'étant organisé sur ces heures : le lundi de 17h à 18h, le mardi de 21h à22h, le mercredi de 19h30 à 20h30 et le samedi de 18h à 19h. 4h30 dans le court couvert n°5, chauffé, le mieux éclairé. 4h30 durant la période hivernale, celle où ce court est le plus demandé.

Voilà plus de deux mois que j'attends que la secrétaire daigne me transmettre ce planning, deux mois (mais il fallait ajuster cela dès fin septembre) où les responsables en charge de ce suivi (qui d'autres que la secrétaire de l'Ecole de Tennis, l'actuelle secrétaire ?) auraient pu ne pas se montrer aussi peu attentifs, aussi peu soucieux des intérêts des adhérents ?

La rétention volontaire et illégale de ce document par la secrétaire, et cette conséquence, constitue une faute assurément.

Mais le Comité...

 

8 - Installation du défibrillateur : il est où ?

Je fais remarquer qu'un courriel a été envoyé pour prévenir du retour de son matériel le weekend suivant sa maintenance mais que ce même matériel n'a pas été correctement réinstallé depuis la fin des travaux de peinture.

A l'évidence, dans ce type de circonstances, on ne pourra pas prendre quelques minutes supplémentaires pour le retrouver (longtemps le défibrillateur reste plus ou moins caché dans un meuble).

 

9 - Echelle : tomber des nues ?

Je fais remarquer que l'échelle qui est déposée sur le court n°6, à la portée de tous, constitue un danger. Des enfants peuvent s'en emparer pour aller récupérer une balle au dessus du club-house, puis chuter de cette grande hauteur (plus de trois mètres). Sans doute un stockage inadéquat que l'on reprocherrait au président de l'association.

 

10 - Vitrines : servez-vous !

De même je fais remarquer que les vitrines sont stockées n'importe où. D'abord dans le hall d'accueil, dans le court n°6, puis maintenant dans les vestiaires, ces vitrines (trois) ont une valeur de plusieurs centaines d'euros chacune. Cela me parait utile de s'assurer qu'elles ne disparaissent pas.

 

11 - Changement de magasin référent : mise en concurrence... d'une unique proposition !

Lors de la réunion du 13 décembre 2013, a été évoqué le changement de fournisseur de balles. Passage de Dunlop à Technifibre. Validation du Comité. L'ex-président a ensuite fait une remarque pour s'interroger sur le partenariat avec le magasin partenaire depuis deux ou trois ans. Un partenariat à évaluer. Strictement aucune autre décision du Comité.

Durant la réunion du 10 janvier 2013, aucune information, strictement aucune autre information sur ce dossier non abordé.

Surprise, fin janvier 2014, on apprend que, fin décembre 2013, l'ex-président a signé le changement de magasin référent ! Ce dernier précise avoir consulté les membres du Bureau. En fait le seul trésorier, le club n'ayant plus de secrétaire à cette époque.

Une décision qui reste donc totalement illégale puisque c'est bien au Comité de traiter ce genre de dossier et qu'il n'y avait, le 13 décembre 2013, aucune urgence présentée. De plus, le Bureau, en n'étant pas normalement constitué ("trois membres au moins", cf. statuts) n'était évidemment pas en position de trancher un débat à... deux.

S'il y avait une urgence (cf. signature du contrat Technifibre), on pouvait sans doute différer cette signature (jusqu'au 10 janvier) ou bien signer à nouveau avec le partenaire du club en titre pour assurer le club d'une continuité d'approvisionnement.

Je redis donc en réunion ma forte désapprobation pour cette décision des plus étonnantes, des plus précipitées. Aucune mise en concurrence du nouveau magasin référent (le partenaire précédent n'était pas en mesure de transmettre une nouvelle proposition dans un délai trop court pour lui (restructuration de sa société).

C'est donc sur la base de la seule proposition (seule parce que l'on n'a pas constitué de dossier pour une seconde offre, voire une troisième) de ce magasin que la question a été tranchée par deux personnes. Étonnante procédure en faveur du responsable de ce magasin présenté comme "ami" par un ancien membre du Bureau.

Dès que l'information m'est connue (en même temps que les adhérents en fait), je demande qu'on me transmette les éléments qui ont fondé cette décision illégale (et qui le reste encore aujourd'hui). C'est l'ex-président qui s'y colle.

- Le prix. Balles Technifibre Club. Prix public constaté : 6.50 €. Prix offert par ce magasin : 5.75 €. Sac de 72 balles : 99.95 € pour un prix public à 110 €.

- Sur ce volume d'achat, un gain estimé à 200 € annuels par l'ex-président par rapport au prix de notre ancien partenaire. C'est donc l'élément essentiel de ce changement de magasin référent : le prix des balles.

Que trouve t-on d'autres :

- Des dispositions pour amplifier les contrats équipement offerts par Technifibre aux moniteurs diplômés de l'association. Je reste persuadé que ces offres ne sont pas un élément à prendre en compte. En effet, c'est l'intérêt des adhérents qui est à prendre en compte. Les élus ne sont pas là pour rhabiller et équiper leurs salariés. Ceux-ci ne demandant rien d'ailleurs et se montrant peu intéressés par ces offres au final (peut-être un salarié sur les trois qui peuvent y prétendre).

- une proposition de ce magasin pour "dotation à étudier pour les membres bénévoles actifs du club (maximum 20)". Nos textes précisent très clairement que "les membres du Comité ne peuvent pas recevoir de rétributions pour leur investissement au sien de l'association". Reste quelques autres membres bénévoles actifs mais sans doute dans le même état d'esprit que les élus qui se préservent ainsi de tout intéressement personnel.

- une remise de 10 à 30 % sur produits sports... collectifs. Grande pertinence pour notre sport individuel.

- priorité sur fins de série (des balles fin de série ?) et offres commerciales, remise supplémentaire en fin de saison. Autant d'imprécisions qui nous font saliver. Quel cadeau à Noël ? Autant de techniques commerciales éculées.

Sans remettre en cause le fait qu'on est légitime à mettre en concurrence des offres de partenaires, je déplore fortement le fait que ce changement de magasin référent ait été fait dans des conditions et pour un dossier des plus mal ficelés, à la va-vite, sans examen du Comité, voire avec d'autres motivations secrètes.

Je propose au Comité, si c'est le prix des tubes de balles qui est l'élément déterminant (et c'est bien le cas), d'étudier d'autres offres. Dans une rapide recherche, j'ai trouvé, sur internet, des produits similaires avec un gain supplémentaire à celui présenté de 130 € (tube Technifibre Club à 5.62 €) et sans doute un total annuel d'un autre gain additionnel de 60 € sur les barils de balles (à 90 € TTC). Le tout sans frais de livraison !

Le nouveau président me répond alors que je n'ai qu'à faire une offre par courriel... lui qui a pris la décision de ne pas y répondre !

Je regrette que ces membres refusent d'examiner une offre pourtant précise (j'ai même les numéros de téléphone) ce qui me confirme que le traitement de ce dossier ne s'est pas fait sur les seuls éléments de l'offre mais bien sur d'autres considérations étrangères à notre association.

Pour finir, d'autres dysfonctionnements sur ce dossier :

- le responsable de l'ex-magasin partenaire n'a, semble t-il, même pas été prévenu de la fin de notre partenariat. C'est moi qui le lui apprend lorsque je lui demande des précisions.

- un courriel commercial est envoyé à tous les adhérents alors que le Comité a décidé récemment de ne pas utiliser les adresses courriels des adhérents pour un démarchage commercial de ce type. Les adhérent sont assurément assez grands pour faire leur course là où bon leur semble. La décision du Comité précédente était de ne faire figurer cette info qu'en première page du site, sans envoi de courriel en grand nombre aux adhérents.

- le Bureau a décidé seul de faire distribuer des cartes de ce magasin durant la permanence du dimanche matin. Où est l'urgence ? Avis du Comité ? Ce n'est pas dans le rôle de l'association que d'avoir une activité commerciale. De quel droit le Bureau transforme t-il le bénévolat du responsable qui assure depuis des années cette permanence en un bénévole bombardé auxiliaire commercial bénévole de ce magasin ? Les adhérents ne sont-ils pas assez grands pour aller demander cette carte à l'accueil de ce magasin directement ?

- si ce sont bien les 200 € de gain annuel espérés dans ce changement précipité, je fais une autre proposition : exiger du trésorier qu'il rembourse les 91.46 € de l'achat inutile et illégal de cette suite bureautique. Voire les 600 € de cet ordinateur portable, décision prise avec l'ex-président, sans consultation du Bureau ni du Comité, achat lui aussi plus que polémique. Un gain autrement plus considérable.

Mais le Comité...

 

12 - Projet de 4e court couvert : on avance... à reculons !

- le président indique que, dans son entrevue avec le Conseiller en Développement de la Ligue, il a l'information suivante : la Ligue subventionne à hauteur de 249 000 € la construction d'un court couvert.

Je lui fais remarquer que c'est étonnant, tous les documents de la FFT ne mentionnant que des aides allant de 8 000 € à 16 000 €.

Le président réitère son information, la Ligue subventionne à hauteur de 249 000 €.

- le président indique qu'il y aura une difficulté à couvrir le court proche du terrain de football, d'après le responsable de chez Veldeman.

Je lui indique que j'aurais pu lui donner cette réponse en lui apprenant que ce court repose sur un remblai important (environ 50/60 cm) et que, dans la mesure où les ancrages restent fondamentaux dans ce type de construction (cf. difficultés à la construction du 3e court couvert avec un surcoût des ancrages-béton), le projet n'était pas de couvrir ce court mais le court "central" en continuité du court n°6, voisin du court 5.

- le président indique que le conseiller en développement de la Ligue a indiqué qu'il faudrait refaire les surfaces du court à couvrir. Il a évoqué les traces de rouille.

Là aussi, je fais remarquer au président que j'aurais pu lui indiquer que les traces de rouille sont apparues le lendemain des peintures de ces courts (plus aucune nouvelle de la plainte pour malfaçon qui a du être déposée par la municipalité) et qu'elles n'ont plus évolué depuis. Une demande de rénovation étonnante pour des courts refaits à neuf il y a 4/5 ans !

Autant de questions qu'on aurait pu approfondir ces jours là, avec une entrevue avec plus de responsables du club, plus aguerris sur ces questions. Mais le président en a décidé autrement, se considérant comme seul capable de mener ces investigations.

Lundi 24 février, j'ai donc fait parvenir un courriel à ce conseiller de la Ligue pour obtenir les précisions manquantes.

Ce dernier m'a répondu que, puisque je lui précisais que mon absence à ce rendez vous était liée à un climat très particulier du club et une décision de m'écarter volontairement de ce dossier de la part du nouveau président, il ne pourrait répondre qu'au président.

J'ai désapprouvé cette décision de la part d'un salarié de la Ligue qui devrait pourtant faire en sorte que chaque dirigeant puisse être soutenu par les services de la FFT (cf. Un des cinq "avantages" de la licence !).

Sur ce le président s'est fendu d'un courriel (26 février) où il conclut ceci : "Voici quelques raisons, qui font que j'ai décidé de ne pas te mêler aux projets, vu ton comportement, et ce jusque la fin de mon mandat de président." Et de citer ceci : "tu à créer un site contenant une vidéo qui entartre gravement l'image du club". Regardez cette animation : on n'y fait exclusivement que les citations du vocabulaire (vulgarités, insultes, menaces) utilisé par ces gens. Voilà "l'entartrage" (?) dénoncé par ce président !

Ce tout nouveau président se prend donc pour un président autocrate, il vient de me désélire. On ne masque même plus les coups de force de ces gens avec l'habillage pseudo-juridique d'une "révocation". Ça ne s'appelle plus.

Alors que mon courriel n'a qu'un objet : faire progresser ce projet de 4e court couvert (et que je n'y précise l'état des relations de notre Comité (sobrement) que pour justifier mon "absence" à cette entrevue nécessitant un surcroit de travail pour ce conseiller), ce président se prend pour l'Assemblée Générale de l'association à lui tout seul et décide de me désélire.

Dans une association "normale" je pense que cet élu devrait répondre de tels coups de force. Après les menaces, la placardisation officielle.

C'est indigne.

 

13 - Seconde place de la journée des Présidents : la place du chien du président ?

Suite du feuilleton.

Je demande au nouveau président de me confirmer que ce sera bien lui, en tant que nouveau président qui assistera à cette journée et non l'ex-président. Il me le confirme.

Je demande ensuite au nouveau président, qui bénéficiera de la seconde place ? Le nouveau président m'indique que ce sera son épouse.

Je lui demande s'il estime que son épouse, qui n'est ni pratiquante de tennis, ni même adhérente à l'association, en aucune manière investie dans quoi que ce soit pour l'association (mais je ne le lui reproche pas) est plus méritante pour bénéficier de la reconnaissance de la FFT, que n'importe lequel des dirigeants fortement investis dans l'animation de notre association présents autour de la table durant cette réunion ?

Le nouveau président me répond que c'est dommage que la FFT ne délivre pas de ticket pour les chiens car sinon il aurait aussi emmené son chien.

Voilà ce que notre association a comme président : un monsieur qui estime qu'il y a plus de légitimité et de morale à faire bénéficier son épouse ou son chien (finalement, on ne sait pas dans quel ordre ?) de cette seconde place dont Daniel HETTE, secrétaire de la FFT en 2013 nous dit pourtant ceci : "Ce rendez-vous qui rend hommage aux hommes et aux femmes qui oeuvrent au quotidien sur le terrain ne doit pas être dénaturé ». Ce haut responsable de la FFT dit aussi ceci : « nous voulons que cette initiative permette une valorisation des responsables de clubs ».

Je redis bien que la position prise par ce président est en opposition totale avec l'éthique de ce dispositif mis en place par la FFT avec cet objectif précis.

 

14 - Durant cette réunion, nous avons abordé beaucoup d'autres points.

La fatigue me gagnant (et oui, je me fatigue moi même), je mets en ligne le compte-rendu préparé par le trésorier de l'association (et non la secrétaire qui n'a visiblement pas le temps d'assumer cette responsabilité que lui confie les statuts de l'association) et complété, corrigé en réunion de Comité du 18 avril 2014.

On peut y relire ce que je viens d'exposer ainsi que d'autres points non évoqués ici.

Un compte-rendu pleinement "objectif" vous pourrez le constater puisque j'y laisse apparants les compléments-corrections.

Un compte-rendu qui devrait être identique à celui publié sur le site du club, puisque tous ces compléments-corrections ont été discutés et validés en réunion, par le Comité.

Compte-rendu officiel de la réunion du 21 février 2014