5 - "Le traitement de [vos] questions s'arrêtent... à cet instant !"
Publication : 30/09/2016 | Mise à jour : 30/09/2016
C'est donc la seconde assemblée générale où Julien COCONI, président du Tennis Club de Crépy en Valois, annonce publiquement qu'il a décidé de violer l'article 24 des statuts de l'association en refusant, tout seul, sans même consulter les adhérent-e-s réuni-e-s en assemblée générale, de procéder à l'examen des questions d'interêt général pourtant présentes à l'ordre du jour officiel transmis aux adhérent-e-s.
Et si l'on suit le raisonnement d'un président qui sait tout seul où est "l'intérêt général" de l'association, c'est encore pour constater que ce président, qui ne recule décidément devant aucune extrémité, en profite pour ne même pas considérer ces questions comme des "questions diverses", des "propositions", à l'égal des autres "questions diverses" et "propositions" qui auront, quant à elles, obtenu l'autorisation de ce président pour être examinées.
Pour J. Coconi, comme ce ne sont pas des "questions d'intérêt général", ce ne sont plus du tout des questions. L'affaire est réglée.
Ci-dessous le texte lu par ce président pour se justifier d'un droit à violer les statuts de l'association.
Quand je pense que si j'avais "tourné [mes] questions d'une autre manière", faisant ainsi preuve de moins de "pédance", M. Coconi aurait accepté de les examiner... où avais-je la tête, la solution était là, soumettre mes questions à la correction de M. Coconi, qui sait comment il faut tourner les questions qu'on lui pose ! Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt !?
Voici le texte écrit et lu par Julien COCONI, président du Tennis Club de Crépy en Valois, un document qu'on peut retrouver, enfin, dans le procès-verbal de l'assemblée générale de juin 2016 :
10/ Questions diverses :
Julien Coconi indique le Comité a reçu trois pages de questions de la part de Christophe Carré. Julien Coconi ne souhaite pas étudier ces questions mais tient a adressé la réponse globale ci- dessous à Christophe Carré :
« Nous avons reçu trois pages de question de la part de Monsieur Carré. Nous avons fait le choix de les faire apparaître en questions diverses. Je ne vais pas répondre à ces questions mais je tiens tout de même à formuler une réponse globale à Monsieur Carré, qui paraîtra au procès verbal de cette assemblée générale.
L'Assemblée Générale délibère sur toute Question d'Intérêt Général. Monsieur Carré prend grand soin à nommer ses questions comme « Questions d'Intérêt Général ». Je ne les considère en rien comme telles et c'est pour cette raison que je ne les traiterai pas. Elles ont certainement un grand intérêt pour lui mais n'ont qu'un intérêt néfaste pour l'Association. Engageons nous dans un débât sur ces questions et rapidement le débât se tranformera en un pugilat verbal qui ne fera que ressortir de trop récents conflits et ridiculisera une nouvelle fois notre association. Comment pourrait-il en être autrement quand ces questions me présente « comme un monarque qui a adoubé des membres de Comité dénués de sens critique, qui commet des exactions et qui piétine à tour de bras les statuts et règlements, tout cela dans mon intérêt personnel ».
Monsieur Carré, la formulation de vos questions est d'une incroyable pédance. Vos questions auraient été tournées d'une autre manière, peut-être aurai-je trouvé la force de produire une réponse à quelques unes d'entre elles. Mais votre argumentaire est fait. Vous ne vous êtes pas privé de le communiquer largement par mail à l'ensemble des adhérents, méthode que je désapprouve par ailleurs fortement. Cet argumentaire est par ailleurs parsemé d'inepties. Vous avez pris suffisamment de liberté de communication avec nos adhérents, je ne souhaite pas vous donner ici une oppotunité de plus de critiquer sans commune mesure le travail du Comité.
D'autant plus que le débât avec vous n'est possible que s'il termine dans votre sens. Sinon, ce ne sont que mails et interprétations à votre sauce des règlements et des statuts, tout cela avec une diffusion aussi large que possible, même aux plus hautes instances sportives et administratives. J'ai fait l'amère expérience de débâts avec vous et je regrette encore aujourd'hui certaines de mes réactions.
Votre égo surdimensionné, car il l'est, vous a même poussé à tenter d'établir vous même l'ordre du jour de cette Assemblée Générale. Les statuts ne nous obligent en rien à organiser une élection de renouvellement des membres du Comité. Les 95 votants de l'Assemblée Générale de Juin 2014, en ne vous octroyant seulement 37 voix alors que les premières personnes non élues, ici présentes d'ailleurs, en avait récolté 16 de plus que vous, ont fait un choix fort. Assez de conflit. Assez de chamailleries. Vous qualifiez nos réunions de Comité d' « antidémocratique » et ne cessez d'évoquer mon « clan », « mes amis du Comité ». Ne serait ce pas plutôt votre entêtement à revenir dans le Comité qui serait antidémocratique ? Je considère pour ma part cet entêtement à revenir dans le Comité comme un non-respect total du vote de l'Assemblée Générale de Juin 2014. Certes, certains et certaines de mes ami(e)s sont entrés au Comité avant Juin 2014, dans le cadre d'élections de renouvellement ponctuel de membres. Mais c'est à chaque fois l'Assemblée Générale qui les a approuvés. Pas moi. Dans le même sens, les personnes élues en Juin 2014, ont été choisies par l'Assemblée Générale et non par moi. Ce n'étaient pas mes amis. J'en veux pour preuve que lors de l'élection du Président qui a suivi, 5 de ces membres ont voté contre moi. Mais aujourd'hui les réunions de Comité se passent dans une bonne ambiance et nous travaillons pour le bien de tous, en harmonie. Vous ne devez plus arriver à concevoir cela.
En résumé, un comité a été élu et prend des décisions. Essayez d'être plus constructif, car vous savez parfois avoir de très bonnes idées mais vos méthodes sont également parfois détestables. Admettez que les autres peuvent faire également très bien sans vous. Voila ma réponse à vos questions. Nous pouvons passer aux questions diverses suivantes qui ont été soumises à l'Assemblée Générale. »
Julien Coconi indique à M. Carré que le traitement de ses questions s'arrête à cet instant.
1 - Des questions irrecevables ?
Décision de J. COCONI à propos des "questions d'intérêt général" que j'ai transmises :
"Je ne les considère en rien comme telles et c'est pour cette raison que je ne les traiterai pas."
Pour quelles raisons cette "décision" de J. COCONI est-elle une décision inacceptable ?
- L'intérêt est ce qui importe à quelqu'un, ce qui lui convient, ce qui lui procure un avantage, une utilité. Mais dans l'expression "intérêt général", on ne désigne plus que les intérêts qui sont partagés par l'ensemble des membres d'une société.
Comment, dans ces conditions, J. COCONI peut-il ne pas reconnaître que les questions suivantes relèvent bien de "l'intérêt général" et non de mon intérêt personnel ?
- l'organisation d'élections libres ouvertes à "l'ensemble des membres" et pas que les ami-e-s des élu-e-s en place,
- le devoir des élu-e-s à répondre de leurs décisions devant l'assemblée générale, c'est à dire devant "l'ensemble des membres", par le biais des questions qui y sont posées,
- le droit de tous les adhérent-e-s à s'exprimer librement et le plus largement possible, c'est à dire devant "l'ensemble des membres".
- la détermination de la politique sportive de l'association pour "l'ensemble des membres",
etc...
A l'évidence, J. COCONI use ainsi d'une grande malhonnêteté intellectuelle pour ne pas avoir à justifier des décisions prises par lui et son Comité. Oui, effectivement là, il y a bien des "interprétations à [la] sauce [Coconi] des règlements et des statuts".
Le président n'a aucune prérogative pour juger de "l'intérêt général" ou non d'une question.
L'article 24 des statuts est très clair sur ce point : "l'assemblée générale [...] d'une manière générale, délibère sur toutes les questions d'intérêt général et sur toutes celles qui lui sont soumises par le Comité de direction".
Les "questions d'intérêt général" étant ainsi clairement dissociées de "celles [...] soumises par le Comité de Direction" ! C'est bien à l'assemblée générale, dans son "ensemble", et non au président, membre du Comité, de se prononcer, éventuellement, sur le caractère "d'intérêt général" d'une question posée par un adhérent.
Et si ces questions n'étaient pas reconnues "d'intérêt général", ces questions restent tout de même des questions légitimes.
Et si l'on suivait le raisonnement de J. COCONI, on requalifierait, à minima, les questions que j'ai transmises comme des questions diverses. L'on serait donc encore en droit de ne pas comprendre la décision unilatérale de J. COCONI pour ne toujours pas traiter ces "questions diverses" et les "propositions" qui les accompagnent, des questions définitivement légitimes et respectueuses des dispositions des statuts.
Sauf pour un président qui reste indigne dans son déni de démocratie pour considérer ces questions comme ayant "un intérêt néfaste pour l'Association". "Néfaste" oui, mais exclusivement pour sa présidence. Ce qui pose problème à ce président, ce ne sont pas les questions... mais les réponses qu'il devrait y apporter ! Et en évitant les questions, on évite de devoir fournir des réponses.
Conclusion de J. COCONI : "Nous pouvons passer aux questions diverses suivantes qui ont été soumises à l'Assemblée Générale.", sauf celles de M. Carré car j'écarte d'autorité les "opposants" à ma présidence autoritaire et arbitraire.
CUn président qui reste donc bien "hors la loi" de notre association en refusant de procéder à l'examen de questions pleinement légitimes et transmises dans le respect le plus strict des dispositions prévues par nos statuts.
2 - C. Carré, responsable de tous ces conflits ?
Je serais, selon J. COCONI, le seul responsable des conflits de cette association. J. COCONI ne répondra pas aux questions que je pose parce que sinon c'est le "pugilat verbal" assuré.
Si J. COCONI distille cette idée que je ne suis pas apte à débattre avec lui et ses amis, c'est qu'il oublie je pense assez vite sa façon à lui de débattre qu'il énonce ainsi :
"Je t'emmerde toi et ta rhétorique de geek sectaire imbuvable."
Voir en décembre 2013, puis en février 2014, puis en avril 2014, puis en mai 2014.
Une conception pour le moins très claire, à défaut d'être très constructive. Pas sûr qu'avec un débât reposant sur de telles invectives... M. COCONI soit bien placé pour donner des leçons sur l'art de débattre et d'éviter un... "pugilat verbal".
"Julien Coconi indique à M. Carré que le traitement de ses questions s'arrête à cet instant".
Puis il s'en va, tournant le dos à la caméra, tandis que la Marseillaise résonne dans un palais désert... ha... non, je confonds avec une autre séquence.
La "pédance" ? Est-ce lorsqu'un président se croit tellement au dessus des lois qu'il n'hésite pas à violer, encore et encore, les statuts de sa propre association ? Est-ce lorsqu'un président se croit tellement au dessus des lois qu'il ne consulte même pas l'assemblée générale pourtant souveraine lorsqu'elle siège ? Est-ce lorsqu'un président indique, sans rire, que si l'on avait fait l'effort de "tourner" comme il lui convenait les questions qu'on adresse à l'assemblée générale, on aurait éventuellement pu espérer qu'il jetât un oeil sur quelques-unes d'entre elles ? Est-ce lorsqu'un président ose déclarer, au sommet de son ridicule : "Julien Coconi indique à M. Carré que le traitement de ses questions s'arrête à cet instant" ?
En matière "d'égocentrisme" et de "pédance", force est de reconnaître qu'on atteint là des sommets inaccessibles, quasi en apesanteur.
Pour le reste, il y aurait encore tant à dire sur ce texte indigne de J. COCONI... que la lassitude me gagne. Je vieillis.
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