6 - Et des courts extérieurs supplémentaires inutiles... ils en penseront quoi les contribuables crépynois ?

 

Publication : 14/05/2017 | Mise à jour : 17/05/2017

 

Dans le compte-rendu de la réunion du Comité de mars 2017 (point 9, page 5), on apprend que "la mairie a voté", fin mars, une dépense de 132 000 € comprenant les "courts en terre battue tout temps" !?

Et ce alors même que la décision définitive concernant ce projet n'a jamais été prise par l'assemblée générale du Tennis Club ? Un préalable pourtant bien reprécisé dans le compte-rendu de la réunion de février 2017 (point 14, page 7) !?

On se demande donc bien comment le conseil municipal a "voté" une dépense pour l'intégrer dans le budget municipal 2017/2018 sans même l'accord de l'association finançant la plus grosse partie de cette dépense ?

Peut-être en se fiant à ce procès-verbal de l'assemblée générale de juin 2016 mensonger (voir "En savoir plus", point 2), toujours pas rectifié par le président dans la version proposée sur le site du club ?

Quoi qu'il en soit, alors même que le projet de Maison des Arts Martiaux semble poser question, jugé trop dispendieux par certains (page 14) au regard d'autres investissements souhaitables, les contribuables crépynois, lisant la presse locale, et l'ensemble des présidents des associations sportives crépynoises, que je vais alerter, auront sans doute le plus grand mal à comprendre que le conseil municipal valide ainsi le budget de ce projet de courts extérieurs supplémentaires et... inutiles !

Sans aucun doute le projet d'investissement dans les installations sportives municipales le moins justifié de toutes les demandes transmises par les autres associations sportives, ne reposant sur aucun argument pertinent, bien au contraire, un projet irrationnel pour de l'argent jeté par les fenêtres !? (voir "En savoir plus", point 3).

 

Une décision du conseil municipal comme la charrue avant les boeufs.

 

M. COCONI et les élu(e)s du Comité chercheront, coûte que coûte, à faire aboutir durant la prochaine assemblée générale de l’association, en juin 2017, ce projet de "création" de deux courts extérieurs supplémentaires.

 

Un projet pourtant pleinement irrationnel, compromettant gravement le devenir de cette association.

 

Dans le compte-rendu de la réunion du Comité de décembre 2016 (point 9, page 5), on peut lire ceci :

 

 

Dans le compte-rendu de la réunion du Comité de février 2017, on apprend qu’ « un budget de 132 000 € a été voté par la mairie pour les travaux envisagés par le Tennis Club », comprenant "les courts en "Terre Battue Tout Temps" et, plus curieusement encore, "les éclairages extérieurs" ?

 

Extrait du compte-rendu de réunion du Comité de Direction du Tennis Club de Crépy en Valois de février 2017 (page 7).

 

 

Un conseiller municipal me confirme que cette dépense apparait bien au budget voté fin mars par le conseil municipal, sans plus de précision, le maire et son adjoint aux sports se montrant peu "transparents" sur tout cela d'après ce conseiller.

 

Dans le compte-rendu de la réunion du Comité de Direction du Tennis Club de Crépy en Valois de mars 2017, le Comité de Direction de l’association nous indiquait que la mairie prendrait en charge le financement de « l’amélioration des éclairages des courts 6 et 7 » (et non pas des "éclairages extérieurs" comme indiqué en février 2017 !?) ainsi que la réalisation d’un « passage entre le court n°5 et le club house ».

 

Extrait du compte-rendu de réunion du Comité de Direction du Tennis Club de Crépy en Valois de mars 2017 (page 5).

 

 

Sur les 132 000 €, on peut supposer que 70/80 000 € seront à la charge de l'association pour la "création" de deux courts en "terre battue tout temps".

On peut donc grandement s'étonner de voir qu’au stade de simple "étude", un projet, qui n’a pas encore été validé par aucune assemblée générale de notre association, fasse l'objet, par le conseil municipal, d'un vote sur son financement, incluant la participation de l'association dans le prochain budget municipal ?

 

Y a-t-il d’autres exemples, dans le budget municipal, de dépenses comptabilisées sans qu’elles aient été validées par la ou les associations supposée(s) les financer ?

 

Le conseil municipal, le maire, n'ont-ils pas pris la précaution de demander à M. COCONI la délibération de l’assemblée générale de l’association lui donnant mandat pour engager une somme pareille ?

 

Si M. COCONI a remis la délibération de l’assemblée générale, est-ce sa version mensongère, une version rectifiée ? (voir le point 2 ci-dessous)

 

M. COCONI a-t-il pris la liberté et/ou le risque de présenter la version mensongère de ce procès verbal pour induire en erreur les conseillers municipaux ?

 

Un projet de courts supplémentaires qui reste un projet sans pertinence.

Il y a d’innombrables raisons de ne pas engager le « bas de laine » de l’association dans la création de courts extérieurs supplémentaires.

 

Une multitude de raisons (liste dans le point 3 ci-dessous).

 

Autant de raisons qui soulignent combien ce projet de création de courts extérieurs supplémentaires n’est pas fondé, pas argumenté, sans pertinence, sans effets positifs pour l’association, ne répondant à aucune demande, d’aucune activité, dissolvant la capacité financière de cette association, la condamnant à être dans l’incapacité à absorber plus de 400 adhérents, et ce pour plusieurs décennies…

 

On peut lire ici ou là que le projet de Maisons des Arts Martiaux fait de plus en plus débat, le montant de l’investissement semblant parfois disproportionné pour certains. Avec 4.6 millions d'euros...

 

Comment les contribuables crépynois, qui consulteront la presse locale que je solliciterais, pourront comprendre que le conseil municipal vote un budget, dans ce contexte de vaches maigres, pour un projet du tennis, pleinement inutile, improductif (même pas encore validé par l’association concernée) ?

 

Comment les contribuables crépynois qui consulteront la presse locale pourront comprendre que le conseil municipal laisse les élu(e)s du Tennis Club de Crépy en Valois engager des fonds, des fonds publics, ces 140 000 € de la trésorerie de l’association, dans un projet de création de courts supplémentaires qui ne répond à aucune réalité d’activités, à aucune nécessité, à aucun examen sérieux, à aucune « étude de marché », qui sera de façon majeure sous utilisé, qui ne fait écho qu’à l’aveuglement d’élu(e)s déniant les réalités de la vie de l'association, un entêtement irrationnel ?

 

On leur répondra que cette somme (80 000 € ?) sera assumée par l’association et non le budget de la commune.

 

Mais peut-on croire un seul instant que les contribuables crépynois ne vont pas considérer que ces 140 000 € mis de côté dans le bas de laine, le gras de cette association, sont aussi (et surtout) une partie, voire une grosse partie des subventions publiques obtenues par cette association ? Un raisonnement que les crépynois sont parfaitement libres de tenir. Même si techniquement le calcul de la subvention repose sur des activités, c'est pourtant bien LA subvention municipale à destination du sport dans la commune.

 

Ainsi, si ces 140 000 € sont perçus ainsi par l’opinion publique, comment la même opinion publique n'y verrait pas l’illustration de la politique sportive voulue par le conseil municipal, les seuls élu(e)s légitimes devant la totalité des contribuables crépynois ? Une politique sportive validant une décision pour une dépense inutile, pleinement choquante dans ce contexte de restrictions budgetaires ?

 

Peut-on croire qu’à travers un projet aussi polémique, irrationnel, en totale inadéquation avec les besoins réels de cette association, les contribuables crépynois ne mettront pas tout cela en rapport avec les refus que la municipalité a du formuler pour d’autres demandes, peut-être plus modestes, de la part d’autres associations sportives crépynoises, déjà un tantinet « jalouses » d'autres choix ?

 

Lorsque seront informés (par mes soins) chacun des présidents de chacune de ces associations sur les détails de ce projet grotesque de création de courts extérieurs venant se cumuler à des courts extérieurs déjà très largement sous-utilisés, un projet validé à son tour par le conseil municipal qui l’a déjà budgetisé, ces mêmes présidents, tous ces crépynois, ne tiendront-ils pas rigueur à tous ces élu(e)s de suivre, dans leurs égarements, les élu(e)s du Tennis Club de Crépy en Valois, rétifs même au bon sens ?

 

Et pour seulement convaincre tous ces crépynois, tous ces responsables d'associations, on pourra peut-être (gros effort) se contenter de ne leur transmettre qu'un seul document, terrible et suffisant pour dénoncer la décision de cette seule petite trentaine de personnes (Comité + vingtaine d'adhérents) prête à se suivre dans un projet aussi inutile que préjudiciable au développement du Tennis Club de Crépy en Valois.

 

 

Qui ne fait pas ce constat ? 0, 10, 20 % d'utilisation des courts extérieurs ! Une réalité pleinement et tristement objective ! Et même en rajoutant quelques pourcentages pour les utilisations sans réservation des courts extérieurs, c'est avec de pareilles statistiques qu'on valide ce projet de création de courts extérieurs supplémentaires ?

 

 

Alors il est certain que si on laisse proliférer la mousse sur ces courts extérieurs comme jamais vu auparavant, tel qu'on a pu s'en effrayer en cette fin d'hiver et début du printemps, on va au devant de quelques gros soucis structurels pour ces surfaces extérieures (dégradation de l'enrobé ainsi gorgé de mousse avec les interactions du gel...).

Extrait du compte-rendu de réunion du Comité de février 2017, point 14, page 7 :

 

 

Mais il s'agit bien d'un problème qui a pris un tour très spectaculaire sur ces derniers mois et qu'il convient de ne pas le laisser se reproduire l'an prochain pour permette à nouveau l'utilisation de ces courts extérieurs en mi-saison. On y parvenait bien jusque là !

 

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Le "petit" résumé qui suit éclaire assez bien la méthode des prises de décision dans cette association, allant du parjure jusqu'au mensonge.

 

Rien, non rien ne retient les élu(e)s de ce Comité de Direction.

 

3.1 - En juin 2014, lorsque J. COCONI est élu président, l’assemblée générale de l’association se met d’accord sur l'étude du projet de construction d’un 4e court couvert. Et pourtant, durant la première année de son mandat, le président s’empressera… de ne strictement rien faire, à l'égal de S. LEGAY, son prédécesseur, ne tenant aucun des engagements pris lors de l’assemblée générale (rencontre avec les services municipaux, assemblée générale extraordinaire).

 

M. COCONI pleinement parjure.

 

Dès le départ, ce projet ne lui plait pas. La raison ? C’est le projet que je porte.

 

Extrait du Procès-verbal de l’assemblée générale de juin 2014 (point 8, page 8) :

 

 

Donc le projet de court couvert d'appoint, pourtant réaliste et réalisable à court terme (cf. devis cohérent avec les moyens de l'association), à partir de cette date, disparaitra rapidement des écrans de contrôle.

Pour ce qui est de la création d'un court couvert (un 8e court), par expérience (28 ans secrétaire de cette association), l'on sait que pour ce type de projet, il faut y « travailler » une dizaine d’années (budget de l’association, différentes démarches administratives, gestion des dossiers prioritairement présentés au Conseil Départemental par la municipalité, etc…). C’est le temps qu’il a fallu pour faire aboutir la construction du court couvert n°7, idem pour le court couvert n°5.

 

Mais, un temps envisagé par M. COCONI, ce projet est sans doute finalement trop long pour un président qui veut visiblement laisser une trace tangible de son mandat. Même s’il faut pour cela dilapider les fonds de l’association dans n’importe quels travaux ! Quitte à condamner pour les 20 ans à venir la moindre possibilité de construire un 4e court couvert.

 

3.2 - En juin 2015, les mêmes élu(e)s du Comité font part du bilan de leurs… « travaux » qui ont abouti à... de simples informations, des devis encore, pour un... préau (super en Picardie), pour des éclairages extérieurs et… pour des surfaces extérieures mais prétendument « tout temps » !?

 

Ce dur labeur aboutit donc à de nouvelles promesses pour la saison suivante, lors de la clôture de cette assemblée générale.

 

Extrait du procès verbal de l’assemblée générale de juin 2015 (pages 14/15) :

 

 

Bien évidemment, méthode du président, strictement aucune de ces promesses ne sera tenue sur la saison 2015/2016, pas plus cette étude sur l’éclairage que la journée test ou ce sondage auprès des adhérents ou la réunion en mairie et, bien évidemment, toujours pas d’assemblée générale extraordinaire, ni au premier semestre 2016, ni au second semestre 2016, ni à la Trinité, ni à la Saint Glinglin.

 

J.COCONI, une nouvelle fois parjure.

 

3.3 - En juin 2016, M. COCONI, qui en est toujours aux études préliminaires, n’ayant avancé en rien, à peine plus sur le projet qu'il partage, n’hésite plus à mentir dans le procès verbal de l’assemblée générale de juin 2016, pour prétendre que l’assemblée générale "valide le projet de création de deux courts tout temps" alors, qu’en réalité, cette même assemblée ne lui a donné mandat que pour une simple "étude" de ce projet portant sur la création de deux surfaces « tout temps » dont l’une située à l’arrière du court couvert n°7, retoquant au passage la transformation du court n°2 proposée par le Comité durant cette réunion.

 

Un adhérent, présent ce jour-là, atteste lui aussi de la formulation erronée de ce procès-verbal sur la véritable décision votée par l’assemblée générale. Peut-être d’autres adhérents encore qui parviendraient à contredire (quelle audace !) M. COCONI ?

 

Extrait du procès-verbal de l’assemblée générale de juin 2016 :

 

 

Ainsi, M. COCONI n’hésite pas à transformer ce vote validant une « étude » en vote validant « le projet de la création de deux surfaces tout temps »

 

A ce jour, sur le site de l'association, le procès-verbal de cette assemblée n’est toujours pas rectifié. J’ai pourtant signalé ce problème dès la publication de ce procès-verbal, dès le 30 septembre 2016. C’est dire jusqu’où sont prêts à aller ces élus dans la persistance dans ce mensonge !

 

Bref, au final, durant cette assemblée générale de juin 2016, plus aucune trace de ce projet pourtant jamais rejeté officiellement par l'assemblée générale, d'un 4e court couvert d'appoint.

 

Aucune des remarques que j'ai faites durant cette réunion, sur ce sujet et sur les incongruités du projet de création de courts extérieurs supplémentaires n'a su retenir l'attention de la secrétaire de l'association et du président (signataires) pour qu'ils en fassent état dans ce procès verbal.

 

La vérité officielle ne souffre pas de nuances et d'opposition. Une habitude dans cette association.

 

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1 - Une décision qui doit être prise par les 400 adhérents.

 

Un investissement de 70 % des fonds de l’association qui nécessite autre chose que la décision d’une toute petite trentaine d’adhérents, le cumul habituel de nos dernières assemblées générales.

 

Il y a un fort enjeu démocratique à solliciter une décision de l’ensemble des adhérents, une sorte de référendum populaire ! C’est à la mode. Techniquement, cela ne pose aucun problème. Et ne pas le faire, c'est refuser d'asseoir cette décision sur la légitimité la plus grande qui soit, c'est craindre le débât, c'est craindre de ne pas se montrer suffisamment pertinent, suffisamment convaincant.

 

Ce choix d'importance doit être une décision éclairée, c'est-à-dire laisser chaque adhérent se faire une opinion sur la pertinence de tous les projets sur la table, celui désormais exclusivement présenté par M. COCONI, et les autres projets :

 

- la transformation d'un court extérieur en 4e court couvert d’appoint,

- la création d'un 8e court (un 4e court couvert),

- l'éclairage des courts extérieurs.

 

Et, bien évidemment, cela nécessite que l’on diffuse les argumentaires des uns et des autres, en pleine transparence, en plein accès.

 

Une décision qui doit être celle des 400 adhérents.

 

 

2 - Un investissement qui doit permettre d'accueillir 500 adhérents.

 

L’association dispose d’un "bas de laine", avec ces 140 000 € de trésorerie, qui permet d'envisager un projet d'amélioration des installations ambitieux, l'apport nécessaire à ce type de projet.

 

Mais ce "trésor" ne se reconstituera plus avant fort longtemps, 10, 20 ans, conséquence logique de la baisse des subventions, voire des adhésions !? Un "trésor" dont l'utilisation pour un projet enterrera donc pour des dizaines d'années un autre projet, par exemple un projet de court couvert plus difficile à mener à terme. Un "trésor" dont l'utilisation doit être attentive à cette dimension "historique" pour l'avenir de l'association !

 

Combien l'association regroupera-t-elle d’adhérent(e)s dans 10 ans ? Est-il si déraisonnable de penser que l'association sera proche des 500 ? Et combien de courts couverts aura-t-elle à proposer à ses 500 adhérents ? 3 ? Seulement 3 !

 

Qui peut prétendre que ce projet de courts extérieurs "tout temps" va répondre à la demande d'activités supplémentaires (cours collectifs, entraînements, etc...) ?

 

Qui peut prétendre que ce projet de courts extérieurs "tout temps" va répondre à la demande de compétitions supplémentaires ? Qui va trouver là une solution pour ne pas devoir limiter le nombre d'inscrits au tournoi open de décembre ? Qui va devoir se fourvoyer dans des solutions illégales pour bredouiller qu'il faut y limiter le nombre de crépynois ?

 

Qui va pouvoir expliquer qu'on limite le nombre d'équipes parce que l'association n'est plus en capacité de les accueillir tout au long des printemps pluvieux qui sont notre lot désormais, année après année ?

 

Le projet de courts extérieurs "tout temps" (en fait un seul court supplémentaire) manque cruellement de cette vision à long terme.

 

Une lourde faute pour des élu(e)s aussi peu ambitieux, sans autre capacité à se projeter dans l'avenir !

 

 

3 - Répondre aux besoins identifiés par l'association sur la base d'éléments objectifs.

 

Un projet d'amélioration des installations qui doit satisfaire les "besoins essentiels" de l'association.

 

La détermination de ce "besoin essentiel" doit ressortir de l'analyse des éléments objectifs dont dispose l'association et ne pas être que le résultat d'une lubie d'élu-e-s en mal de bilan significatif.

 

Ainsi, le planning des réservations (disponible sur le site de l’association) reste l'image authentique, pleinement objective, de la réalité de l'utilisation des installations et fournit ainsi les données à prendre en considération.

 

Ressortent donc, de l'étude de ce document, deux constantes prépondérantes témoignant de la fréquentation des installations pour ces 4 dernières saisons :

 

1 - La désertification spectaculaire des courts extérieurs, y compris sur les périodes favorables (weekends) !

 

2 - La fréquentation plus importante des courts couverts, voire la saturation de ces courts couverts sur certains créneaux, les weekends, en soirée.

 

Bien que cette dernière remarque ait pris du mou, tant la pratique globale du tennis tend à se réduire au sein de l’association, pour des adhérents qui ne fréquentent plus que leur cours collectif… ou le club house pour y fêter dignement couscous, paëlla, arbre de Noël et autres animations festives, patinoire, loto, brocante, etc...

Ce qui aboutit à ce constat que, même les courts couverts sont désormais, dans une certaine mesure, pour certains créneaux, sous-utilisés !

 

Mais bon, on peut aussi espérer que la pratique du tennis redevienne, un jour ou l'autre, l'objet premier de cette association.

 

 

On pourra prétendre que l’utilisation d’un court extérieur, contrairement aux courts couverts, ne donne pas forcément lieu à une réservation. Sans doute.

 

Mais ce serait par contre pleinement malhonnête de prétendre que cette fréquentation sans réservation, y compris sur les périodes très demandées (début de soirée et weekends) transformerait radicalement ces statistiques pour que l’on passe de… 10 %, 20 % au mieux, à des pourcentages qui justifieraient que l’on construise des courts extérieurs supplémentaires !

 

Et ces constats sont réguliers, tout au long de la saison, de saison en saison, connus de tous... tous ceux qui fréquentent suffisamment les installations du club.

 

Les courts extérieurs existants sont très largement sous-utilisés. Cela reste bien une vérité incontournable ! Nul besoin de courts extérieurs supplémentaires, de courts "tout temps" ! La seule lecture de ce document en atteste.

 

Ce projet de création de courts extérieurs "tout temps" revient tout simplement au projet... de créer une nouvelle colonne jaune sur ce planning !

 

 

4 - Une surface "tout temps" mais pas de joueurs "tout temps" !

 

On n'y jouera pas plus sous la pluie, dans l’humidité de l’air, dans le froid, le gel, avec le vent, même pas forcément violent, à la tombée de la nuit, etc... Autant de situations qui dénoncent cette appellation trompeuse : « tout temps ».

 

Des aléas qui, par contre, trouvent une vraie solution dans la construction d’un court couvert !

 

Il y a déjà une sous-utilisation spectaculaire sur les courts extérieurs par beau temps ! Quel mensonge que de prétendre qu'on y trouvera des adhérents lorsqu'il pleuvra ou simplement pleuviotera, ou lorsque le vent soufflera (un très léger vent suffit à rebuter la plupart des joueurs) ou que la température sera simplement fraîche !

 

Pour être pleinement cohérent et en adéquation avec la pratique de nos adhérents, il ne faut pas manquer de souligner leur frilosité, notre frilosité.

 

Pour que ces courts soient effectivement « tout temps » il resterait encore à inventer ou réinventer le joueur « tout temps » ! L’un ne va pas sans l’autre ! Et il est évident que cela ne correspond plus à des pratiquants habitués au confort des courts couverts !

 

 

5 - Les courts en béton poreux, le court en terre battue sont déjà des courts "tout temps" !

 

Si l'on veut continuer à prétendre que ces courts sont des courts "tout temps", alors il convient de rappeler que le principe même d'un court en béton... poreux permet également de prétendre que les bétons poreux sont des courts "tout temps" !

 

Faudra-t-il aller jusqu'à recenser les différents cas de figure du jeu en extérieur pour mettre en évidence combien cette notion de "tout temps" ne devient pertinente que pour cet unique moment où, après une averse, le court "tout temps" sera jouable plus rapidement (dès la fin de l'averse) tandis que le béton poreux devra lui bénéficier du soleil ou d'un peu de vent pour sécher (20 minutes, une heure ?) ?

 

Court "tout temps" Béton poreux
OUI NON OUI NON
Beau temps X   X
Terrain mouillé X   X X Temp d'attente pour séchage
Température trop fraîche   X   X
Température proche de 0   X   X
Vent gênant   X   X
Pluie, neige   X   X
2 4 2 5

 

Qui peut prétendre qu'il y a des adhérents qui attendraient ainsi à l'affut de la fin de la pluie pour se jeter sur les courts "tout temps" ? L'unique cas de figure où ce type de court proposerait une plus-value !

 

Sans compter qu'une vraie terre battue est également un court "tout temps" ! A moins de prétendre que, durant l'hiver, lorsque le gel aura rendu une vraie terre battue injouable, alors, durant cette période de gel, c'est là qu'il y aura des adhérent(e)s prêts à jouer sur ces autres courts "tout temps" !?

 

Où sont les avantages de ces courts finalement aux potentiels quasi égaux à ceux des autres surfaces extérieures de l'association !?

 

 

6 - 70 % des fonds de l'association pour finalement créer un unique court extérieur supplémentaire !

 

Le devis de transformation du court n°1 est de 36 000 € HT d'après les données fournies l'an passé par le président.

 

 

La création de deux nouvelles surfaces peut donc être estimée à au moins 72 000 € HT, sans compter le surcoût lié à la viabilisation de la surface, le coût des clôtures, le coût du contrôle d'accès à y installer, etc..., autant d'éléments non comptabilisés dans ce devis concernant le court n°1 déjà équipé.

 

On devrait donc être plus proche des 80 000 € HT, au moins ! Soit, TTC, quasi 70 % des réserves de l’association !

 

Pour, au final, une association qui aura gagné... un unique court extérieur supplémentaire !

 

Il est évident que ce projet ouvre des perspectives de développement de l'association que nous n'aurions pas eu sans !

 

 

7 - La destruction d'un court extérieur rénové récemment et pourtant reparti pour 30 ans !

 

Il faut ne pas oublier cette proposition présentée par le président durant l'assemblée générale de juin 2016, précisément chiffrée à 22 000 € HT, une proposition largement remise en cause par les adhérents présents.

 

 

En effet, on sait trop quel poids le président donne aux débats (quand il y en a) pour ne pas craindre de voir ressurgir une proposition aussi stupide. Un qualificatif qui s'adresse bien à la nature de ce projet : détruire un court (n°2) rénové récemment et parfaitement jouable encore une trentaine d'années pour le remplacer par... un autre court au potentiel quasi identique (et à la durée peut-être moindre) !

 

A remarquer qu'il faut tout de même oser présenter comme une "réhabilitation" ce projet de transformation du court n°2, une "réhabilitation" concernant ordinairement une construction trop ancienne, inadaptée, inutilisable, voire dangereuse... très loin d'être la situation du court n°2 ! Pour les auteurs de ce procès-verbal, il eut été plus délicat d'indiquer la vraie nature de ce projet : "reconstruire un court sur un court pourtant parfaitement jouable pour encore 30 ans" !

 

Dans l'art de gaspiller l'argent public, un exemple qui tiendra sa place dans le palmarès dédié !

 

La possibilité de voir ressurgir cette proposition du Comité est réelle puisque le projet voté par le conseil municipal (avec un montant précis donc reposant sur des devis) n’a pourtant pas été détaillé par les élu(e)s du Comité dans leur compte-rendu en direction des adhérent(e)s de l'association.

 

Une option ? Un oubli ? Une précaution ?

 

 

8 - Un emplacement problématique se surajoutant aux "handicaps" déjà connus pour les courts extérieurs.

 

L'emplacement dans le prolongement du court n°7 avait été un emplacement un temps étudié pour l'implantation du 3e court couvert (n°5).

 

 

Les différents responsables ont, à l'époque, renoncé à cet emplacement car le surcoût lié à la viabilisation de la surface (aplanissement notamment) était très important, rédhibitoire.

 

Il y avait aussi la crainte de voir s'accumuler d'autres recours possibles pour des voisins trop... voisins, trop attentifs à limiter les nuisances (pour cette raison, les implantations le long des courts couverts sont encore plus fortement compromises).

 

Un emplacement par ailleurs pleinement excentré. Quand on voit la désertification très forte pour le court n°2 (le moins utilisé de tous nos courts), seulement distant du cœur des installations d’une vingtaine de mètres…

 

Un emplacement pour un court qui sera voué à toutes les intrusions, toutes les dégradations (aucune visibilité pour un court "hors enceinte"). Là aussi, on a le retour d’expérience malheureux du court n°2 (porte forcée, etc...) !

 

Bref autant de paramètres qui viendront aggraver la sous-utilisation de ce court.

 

 

9 - Les études de la FFT et un ratio qui s'imposent pour fixer la priorité réelle de l'association !

 

Le ratio établi par la FFT et qui définit une adéquation souhaitable entre le nombre d’adhérents et le nombre de courts couverts soulignent bien pleinement la nécessité d’un 4e court couvert. Et si ce ratio est ainsi calculé et mis en avant par la FFT, c'est bien parce que le retour d'expérience de la Fédération souligne combien il est essentiel pour un club de tennis et sa volonté de se développer d'être en capacité d'offrir des courts couverts en nombre suffisant. C'est là l'essentiel de l'activité d'un club. C'est à travers ce ratio que l'on peut établir si, oui ou non, une association manque de courts !

 

Un ratio qui veut qu'un club dispose d'un court couvert pour 100 adhérents !

 

Une autre de ces données objectives qui doivent fonder le choix fait par l'association. Un court couvert pour 100 adhérents.

 

A priori, un ratio qu'on peut aussi appliquer, voire même rendre plus large encore pour des courts extérieurs tellement moins fréquentés : un court extérieur pour 120, 150 adhérents ?

 

Ainsi, avec 400 adhérents et seulement 3 courts couverts, il ne faut pas mettre longtemps pour reconnaître que notre association manque à l'évidence d'un 4e court couvert.

 

Ainsi, avec 400 adhérent pour quatre courts extérieurs, l’association dispose déjà, de façon tout à fait suffisante, de courts extérieurs !

 

Venir défendre la nécessité de courts extérieurs supplémentaires, là encore, n'est pas pertinent.

 

 

10 - Une problématique initiale : l'entretien annuel du court en terre battue.

 

Mais d'où vient donc ce projet lunaire de création de courts extérieurs "tout temps" ?

Pas de la demande des adhérents, pas d'une insuffisance d'installations extérieures, pas du besoin d'une nouvelle surface magique...

 

A l'origine, il s'agissait tout simplement de trouver une solution au problème récurrent de l'entretien quotidien du court en terre battue. Un court qui nécessite un arrosage à plein, régulièrement, le soir venu, voire quotidiennement en période de grand ensoleillement et/ou forte chaleur.

 

Une problématique que nous n'avons jamais su relever et que la municipalité n'a jamais non plus voulu prendre en compte (gardiennage d'une installation municipale).

 

La solution ? Comme souvent au Tennis Club de Crépy en Valois : supprimer la question ou le problème. Sans terre battue, plus de problème d'entretien. CQFD.

 

Mais, il demeure bien qu'avec la suppression d'une vraie terre battue, l'association appauvrira considérablement son offre en matière de pratiques du tennis, une vraie terre battue ne pouvant être remplacée par son ersatz.

 

Et, lorsque l'on s'effraie du montant de ce projet de court extérieur "tout temps" (36 000 € HT pour le court n°1), qui viendrait ainsi répondre à cette problématique, on se dit bien que 10 000 €, montant évoqué, de mémoire, pour l'installation d'un arrosage automatique (cf. TC Pompadour Compiègne), seraient finalement un moindre mal !

 

 

11 - Un amortissement à concurrence d’une vingtaine d’années, des plus incertains !

 

La rénovation de la terre battue coûte environ 2 000 € HT chaque année.

 

Le devis de transformation de ce court terre battue en court prétendument « tout temps » s’établit à 36 000 € HT d’après la présentation du président.

 

Il faudra donc 18 ans pour amortir cet investissement !

 

Dans quel état sera ce court prétendument « toute météo» mais certainement pas "tout temps (durée)" dans 18 ans ? Y a-t-il seulement suffisamment de recul sur ce nouveau procédé ?

Le choix qui est fait semble celui du low cost dans ce type de surface apparemment ? (36 000 € HT contre 48 000 € HT pour les Tennis Jean Becker et 45 000 € HT pour Maton Sports)

Quelle garantie sur cette "innovation", sur sa stabilité dans le temps ?

Extrait du procès-verbal de l'assemblée générale de 2014/2015 (page 17) :

 

 

 

12 - Un transfert de charges... au détriment de l'association !

 

Financièrement, le projet de transformation du court n°1 en court "tout temps" se résume à un transfert de charges... au plein détriment de l'association !?

 

Formidable décision d'une association qui va investir pour transformer ce court dont l'entretien était auparavant assuré par la muncipalité !

 

De ces 2 000 €/2 500 € figurant sur le budget municipal, le président de l'association et ses amis auront procédé, avec ce brillant projet, à un transfert de charge désormais au débit du budget de l'association !?

 

Formidable ! Bravo aux élu(e)s de l'association pour avoir veillé au mieux aux intérêts de l'association qu'ils ont en charge !

 

S'il fallait suivre cet argument visant à trouver une solution au coût et aux difficultés de l'entretien annuel de la terre battue, il parait assez défendable que le coût de la transformation de ce court devrait être pris en charge par la municipalité ?

 

Il reste certain que l'association doit bien veiller, si elle consent encore à prendre sa part aux investissements municipaux (ce qui reste une singularité au sein de l'ensemble des sections sportives crépynoises et pour l'ensemble des clubs de tennis de France peut-être) à ce que ces investissements de l'association soient d'abord consacrés à l'accroissement des possibilités de jeu et non à la simple maintenance d'installations existantes.

 

Certes l'association a, depuis fort longtemps, investi dans ces installations qui restent pourtant municipales : court couvert n°6 (132 000 €, totalité du coût quasiment, remboursements de 1985 à 1997), 80 000 € dans le court n°5, pour la rénovation des surfaces (50 % du coût des peintures), pour les volets du court n°7 (50 %), pour ses lumières (50 %), pour la rénovation des surfaces des courts 2 et 3, pour le contrôle d'accès du club. A noter que la plupart de ces "investissements" ont permis un plus pour le développement de l'association, en étant plutôt rarement de la maintenance.

 

Mais étant donné que les ressources financières de l'association décroissent (baisse des subventions), il y a une grande nécessité à veiller désormais à faire des prochaines dépenses, des dépenses de développement, des dépenses permettant d'accroître la capacité d'accueil de l'association, d'accroître la pratique du tennis.

 

Et, à l'évidence, la dépense de taille que propose le président et ses ami(e)s qui se soldera par un unique court extérieur supplémentaire, ne sera pas une dépense de nature à permettre à l'association d'assurer son développement futur, en accueillant plus d'adhérents qu'actuellement, en permettant la mise en place activités répondant à toutes les demandes.

 

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