3 - Un président expert dans l'art de la citation mensongère ?
Publication : 21/12/2016 | Mise à jour : 21/12/2016
En guise de cadeau de Noël, le Comité de Direction de l'association vient de mettre à disposition le compte-rendu de sa réunion du 21 octobre 2016.
Et qu'y apprend-t-on, au point n°9 (page 6) ?
Quand on lit ce compte-rendu, les caractères en italique indiquent donc qu'on a là une citation d'un propos ou d'un texte où je formulerais ainsi une accusation de "détournement" de plusieurs milliers d'euros.
Or il n'en est rien. Jamais je n'ai utilisé le terme de "détournement" qui pointerait du doigt une grave malversation, constitutif d'un délit, un vocabulaire ainsi utilisé par le président de l'association qui trouve sans doute là une présentation caricaturale lui permettant de se draper dans le rôle de la victime.
On se demande bien pourquoi ce président, ce trésorier et ce représentant du cabinet comptable qui sont présentés comme les trois victimes de cette "accusation" dans ce compte-rendu n'ont pas, depuis six mois que je multiplie les démarches sur ces questions, porté plainte pour diffamation ? Voir le président prétendre être accusé de "détournement" des fonds de l'association et le voir seulement réagir par... le silence le plus total... quelle cohérence ? D'autant que le courrier que j'ai envoyé à l'ensemble du conseil municipal est aussi qualifié dans ce compte-rendu comme... "diffamatoire" par J. COCONI ? Pourquoi diable ne pas me poursuivre pour ce motif devant la justice ? Avec autant d'arguments... pourquoi ces élus ne portent-ils pas plainte ?
En fait, J. COCONI et ses amis préférent théâtraliser leur embarras pour ne pas répondre à ces simples questions : pourquoi entre 8 et 10 000 euros des recettes de l'association n'apparaissent pas dans le compte de résultat d'avril 2016 ? Pourquoi, depuis six mois, ces trois responsables refusent de présenter le dernier rapprochement bancaire et le grand livre, des documents qui à eux seuls auraient permis de lever toute la suspicion que le black-out total orchestré par ces élus vient légitimer ?
Mais non ! J. COCONI, grand dramaturge à ses heures perdues, et les élus du Comité de Direction qui "maintiennent leur volonté de ne pas répondre à Christophe Carré" (sic ! Bel aveu !), préférent agiter du vent (mauvais), avec l'utilisation d'une citation outrancière, particulièrement mensongère, caricaturale à dessein, dans ce compte-rendu de propagande, pour ne pas avoir à se justifier devant les adhérents de l'association et ne toujours pas appliquer la plus totale des transparences sur cette question pourtant essentielle : où sont passés ces quelques milliers d'euros qui n'apparaissent pas dans le compte de résultat ?
Alors même que ma mise en cause repose sur une hypothèse très claire, sans jamais évoquer un "détournement", mais bien pour questionner gravement une application de proratas incohérents !
Ainsi, un président et des élu-e-s usent une nouvelle fois d'un mensonge (une habitude ?) pour mieux se raidir dans une posture, une simple posture, un rideau de fumée...
1 - Une citation mensongère... en fait, un rideau de fumée !
Ci-dessous, le point n°9 de ce compte-rendu de la réunion du 21 octobre 2016 :
On y retrouve donc cette accusation que je porterais sur un "détournement", une "citation" de mes propos diffusée à l'ensemble des adhérents par le biais de ce compte-rendu, une présentation choisie par les deux rédacteurs de ce compte-rendu : le président et la secrétaire de l'association.
Ci-dessous, voici les quatre "courriers électroniques" envoyés à Mme Milon, et qui sont mis en cause par ces gens, des courriels où l'on devrait retrouver la trace de cette "citation", avec cette accusation de "détournement" que j'aurais proférée :
Tiens ? Curieux ! Aucune formulation de "détournement".
Pas plus qu'on en trouvera dans les trois publications portant sur cette question (publication de juin 2016, publication du 30 septembre 2016), publication du 25 octobre 2016), ni dans les courriels adressés directement aux élu-e-s du Comité, ni dans le courrier adressé aux conseillers municipaux, ni ailleurs, nulle part ailleurs !
Seulement et toujours ces formulations pour obtenir des explications sur "un compte de résultat incohérent" et cette question : "où sont passés ces milliers d'euros qui n'apparaissent pas dans le compte de résultat ?"
Pour sûr, cela fait moins le buzz qu'un "détournement" ! Diantre ! Oui, mais voilà, en l'absence de toute réponse et de la moindre volonté de faire toute la transparence sur cette question... le président doit tout de même trouver des artifices pour sauver les apparences.
Les demandes d'explications que je formule sont pourtant bien plus argumentées, et documentées que les simples cris d'orfraie d'un président faussement indigné.
J. COCONI a été destinataire de cette publication de septembre 2016 où je formule assez clairement une hypothèse pour expliquer ce compte de résultat incohérent.
Une hypothèse pour mettre en cause une "répartition incohérente", et c'est bien là où je pointe une certaine "malhonnêteté", et qui n'évoque jamais un "potentiel" "détournement" puisque les éléments que je confronte ne pointent pas vers un problème de ce type là.
J. COCONI, président, a donc, depuis six mois, toutes les possibilités pour répondre et me corriger, très précisément, là où mes hypothèses seraient erronées.
En deux petites secondes, le président J. COCONI, le trésorier T. JACQUET ou bien encore le réprésentant du cabinet comptable pourraient mettre un terme à mes démarches, ces questions embarassantes que je formule et diffuse vers tous les recours possibles... et qui ne sont effectivement sans doute pas du meilleur effet pour ces élu-e-s...
Mais non, le président J. COCONI préfère se draper dans une posture comme un rideau de fumée pour... encore et toujours n'apporter strictement aucune réponse, pas le moindre élément d'explication, pas le moindre document !
Troublant non ?
2 - "Plusieurs membres du Comité de Direction et du Bureau maintiennent leur volonté de ne pas répondre à Christophe Carré".
Tout est dit.
A noter cependant cette absence d'unanimité. Une première quasiment dans ce Comité !
On aurait tellement aimé connaître le nom des élu-e-s du Comité de Direction qui voulaient donc me "répondre" ?
3 - "Nathalie Milon pourra notamment indiquer à Christophe Carré de se rapprocher du cabinet comptable, qui répondra s'il le juge opportun, les correspondants préférentiels du cabinet comptable étant le Président et le Trésorier".
Alors là, on atteint un sommet dans l'art du... un pas en avant, deux pas en arrière.
Si l'on reformule cette expression pleinement langue de bois, on obtient ceci (attention, ceci est une fausse citation) :
Christophe Carré pourra continuer de solliciter le cabinet comptable qui fera ce qu'il veut, c'est à dire ne pas répondre, une attitude normale puisque c'est nous qui décidons et qu'on vient de le redire : nous maintenons notre volonté de ne pas répondre à Christophe Carré. Christophe Carré est donc autorisé à se perdre dans le labyrinthe que nous avons mis en place pour l'empêcher d'obtenir quoi que ce soit de notre part.
Je ne sais pas comment, dans ces conditions, le représentant du cabinet comptable peut penser être autorisé par le Comité de Direction à me communiquer les éléments demandés !?
Un sommet de la langue de bois, l'art de l'enfumage... ou l'art de se moquer du monde.
4 - "Julien Coconi indique par ailleurs que Christophe Carré a adressé un courrier diffamatoire à l'ensemble des membres du Conseil Municipal de Crépy en Valois, à l'exception de Mme Torlet - Carrel".
Si ce courrier est diffamatoire, on s'étonne que Julien COCONI n'ait pas engagé, depuis quasiment quatre mois maintenant, une démarche en justice pour voir cette diffamation sanctionnée comme telle ?
D'ailleurs, on s'étonne également de ne trouver aucune citation des éléments précis de ce courrier et qui font que ce courrier est "diffamatoire" d'après Julien COCONI ?
Incantation pleinement gratuite de la part de ce président qui se révèle ainsi grand ordonnateur pour la cérémonie du rideau de fumée.
Hurler à la diffamation sans en faire la moindre démonstration... est, pour le coup, pleinement diffamatoire.
Quant au fait que "Mme Torlet-Carrel" n'ait pas été destinataire de ce courrier, il suffira de se souvenir de l'intervention de cette adhérente durant l'assemblée générale de juin 2016 pour se confirmer le refus clairement exprimé par cette personne pour ne pas recevoir mes communications. Je n'ai fait ici que respecter le souhait le plus cher de cette dame qui ne m'a d'ailleurs rien reproché, ni sollicité sur rien, pour cette absence de courrier. Comme quoi... nous semblons d'accord sur ce point, n'en déplaise à J. COCONI, héraut autoproclamé semble-t-il.
5 - "Le Tennis ne sera pas contrôlé la saison prochaine mais Julien Coconi s'est tout de même porté volontaire auprès de l'adjoint aux sports pour un éventuel contrôles des comptes du Tennis et balayer les soupçons, nocifs pour l'association, trop largement diffusés par Christophe Carré".
On est pleinement rassuré.
C'est Julien COCONI qui présentera les éléments du "contrôle des comptes du Tennis".
Est-il sérieux ?
N'y a-t-il pas une cohérence plus grande à ce que je sois aussi sollicité puisque c'est moi qui met en cause la cohérence de ce compte de résultat, une démarche qui reste la justication de celle de ce président ?
L'Adjoint aux sports aura-t-il en mains les éléments lui permettant de jauger de tous les éléments de ce contrôle, comme par exemple la confrontation entre les listes des adhérents, les multiples et diverses cotisations, le cumul de ces recettes et les écritures comptables devant y correspondre ?
Je vais de ce pas solliciter l'Adjoint aux Sports sur les modalités de ce contrôle et tenter de faire valoir la contribution que je peux y apporter.
6 - "Balayer les soupçons, nocifs pour l'association, trop largement diffusés par Christophe Carré".
La modification de l'article 15 du règlement intérieur votée durant l'assemblée générale de juin 2016 permet au Comité de Direction d'engager une procédure de radiation à l'encontre d'un adhérent pour les motifs suivants :
"La radiation d'un membre (selon l'article 9-2 des statuts) peut être prononcée par le comité de direction, à l'unanimité de ses membres, à tout moment, pour motif grave. Sans être exhaustif peut être considéré comme motif grave : l'agression physique d'un autre membre de l'association, le détournement de fonds, la diffusion intempestive d'informations auprès des membres de l'association, d'élus ou d'instances de la FFT sans accord préalable du Comité de Direction, des faits et actes mettant en danger l'association..."
Je porte à la connaissance des élu-e-s du Comité de Direction l'intégralité de mes démarches.
J'ai engagé l'intégralité de ces démarches sans "sans accord préalable du Comité de Direction", évidemment.
Comment, dans ces conditions, le Comité de Direction n'a-t-il pas engagé une procédure de radiation à mon encontre puisque le président du Tennis Club, Julien COCONI, juge "nocifs pour l'association" les "soupçons" que j'ai "largement diffusés" ?
Une procédure au cours de laquelle il faudrait nécessairement se pencher sur ces "soupçons" ? Sont-ils fondés ? Oui, non ?
Est-ce que je dois à une trop grande mansuétude de la part des élu-e-s du Comité le fait de ne pas avoir ainsi été convoqué pour une procédure de radiation ? Non, à l'évidence.
N'est-ce pas plutôt le fait que cette procédure nécessite d'explorer cette question, jusqu'au bout, un danger qu'il faut à tout prix écarter pour les élu-e-s du Comité ?
A tout prix, même au prix de laisser Christophe Carré diffuser des "soupçons, nocifs pour l'association", des "soupçons" pourtant très "largement diffusés par Christophe Carré" ?
Cette modification de l'article 15 n'est-elle qu'une fanfaronnade de plus, encore un rideau de fumée, une tentative pour me réduire au silence ? Le président a-t-il peur de devoir ensuite, ma radiation prononcée (la bande de copains sera là pour), devoir aller se justifier devant un tribunal civil, une démarche que j'engagerais pour y faire valoir l'iniquité d'une telle décision et les "dommages" que j'en subirais ?
Non, décidément, on reste bien en attente d'une telle procédure contre l'adhérent malfaisant que je suis.
Madame le Procureur de la République de Senlis, a qui j'ai signalé cette rétention de documents, vient de requérir de la gendarmerie de Crépy en Valois qu'elle procède à des "renseignements judiciaires". J'ai donc redit, ce mercredi 14 décembre, la demande de me voir communiquer notamment le grand livre de l'association et ce très troublant refus des élu-e-s de l'association.
Une demande que j'ai illustrée d'un "petit" dossier de cinquante pages retraçant la guerre de tranchée organisée par les élu-e-s du Comité de Direction pour ne pas faire toute la transparence sur leur gestion financière de l'association.
Tout cela va être transmis au tribunal de Senlis.
On reste donc en attente de cette démarche.
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Questions aux élu(e)s du Comité, transmises aux adhérent(e)s :
3.1 - Les élu-e-s du Comité diffusent, par le biais de ce compte-rendu, une information mensongère, délibérément mensongère. Je n'ai jamais utilisé le terme de "détournement". Pas plus l'idée que le mot. J'ai d'ailleurs très clairement formulé une autre hypothèse : l'application de proratas sans rapport avec les périodes concernées.
J'exige donc qu'un droit de réponse me soit accordé dans le prochain compte-rendu de réunion pour ne pas laisser cette diffamation du président et de la secrétaire (rédacteurs de ce compte-rendu) être ainsi diffusée auprès de l'ensemble des adhérents de l'association. Ne pas le faire serait, pour le coup, fort malhonnête.
3.2 - Si ce que je dénonce est faux (compte de résultat incohérent), pourquoi ce black-out absolu de la part des élu-e-s du Comité de Direction pour ne pas faire toute la démonstration de mon erreur et faire cesser toutes ces démarches jugées "diffamatoires" ?
3.3 - "Plusieurs membres du Comité de Direction et du Bureau maintiennent leur volonté de ne pas répondre à Christophe Carré."
Peut-on connaitre le nom des élu-e-s qui auraient voulu me "répondre" ? Pourquoi ne m'ont-ils pas répondu ?
3.4 - Mes propos (les vrais) sont jugés "diffamatoires" par les élu-e-s du Comité. Pourquoi ces élu-e-s ne portent-ils pas plainte pour ce motif, en justice ?
3.5 - La modification du règlement intérieur votée en juin 2016 permet aux élu-e-s du Comité d'engager une procédure de radiation contre un adhérent qui serait coupable de "la diffusion intempestive d'informations auprès des membres de l'association, d'élus ou d'instances de la FFT sans accord préalable du Comité de Direction".
Pourquoi les élu-e-s du Comité de Direction, à qui je transmets l'intégralité de mes démarches, n'engagent-ils pas une procédure de radiation à mon encontre en constatant que j'ai multiplié des démarches et forcément "la diffusion intempestive d'informations auprès des membres de l'association, d'élus ou d'instances de la FFT sans accord préalable du Comité de Direction" ?
N'y a-t-il là que simple fanfaronnade, une intimidation grossière, un dispositif dont la non-application prouverait, s'il en est besoin, le caractère illégal d'une disposition aussi liberticide ?
Questions transmises le 21 décembre 2016.