Publication : 05/09/2016 | Mise à jour : 05/09/2016

 

7 - UNE ASSOCIATION QUI N'EST PLUS UNE DÉMOCRATIE !

 

Cette Assemblée Générale aura donc entériné, par trois fois, ces graves atteintes aux principes démocratiques.

1 - Pas d'élections des membres du Comité, pour la deuxième année consécutive, alors que des élections similaires étaient pourtant organisées quand les candidats plaisaient à M. Coconi, comme en 2012, puis en 2013. Et ce alors qu'aucune des dispositions de nos statuts ne s'y opposent, bien au contraire.

2 - Pas d'examen ni de délibérations pour les questions d'intérêt général présentes à l'ordre du jour officiel, et ce pour la deuxième année consécutive, sur simple décision de J. Coconi. Un président qui ose même proposer une modification du règlement intérieur pour préciser... le cadre de ces questions d'intérêt général mais qui, dans le même temps, piétine sans vergogne le droit de les voir examinées par l'Assemblée Générale !? Prises de positions schyzophréniques, qui ne choquent personne !?

3 - Une autre modification des statuts portant gravement atteinte au principe de la liberté d'expression au motif de... "la diffusion intempestive d'informations" !? Une formulation des plus absurdes, pour ne pas dire idiote, mais dont le président Coconi n'hésite pas à en dévoiler la nature profonde : "c'est pour vous !" Je bénéficie donc d'une législation d'exception voulue par ce président, une modification du règlement intérieur qui me promet les pires ennuis (radiation) si je continue à... m'exprimer auprès des adhérent-e-s !? Un délit dans cette association.

Avec ces trois dispositions proposées par les élu-e-s du Comité puis validées par cette Assemblée Générale sous forme de poignée d'adhérent-e-s, le président du Tennis Club de Crépy en Valois met donc en place des méthodes pleinement anti-démocratiques, dignes des régimes autoritaires les plus décriés.

Il en résulte une grande nécessité à engager d'autres recours avec notamment ce premier : l'interpellation du maire de la commune et de l'ensemble des conseiller-ère-s municipaux sur cette question : oui ou non une association qui ne respecte pas les principes fondateurs d'une démocratie et les droits de chaque citoyen peut-elle être habilitée à gérer des installations municipales ?

Avec la précédente convention municipale, une intervention du maire de la commune était inutile et impossible. Mais, avec la nouvelle convention municipale, monsieur le maire dispose désormais de véritables outils pour faire valoir son point de vue et celui du conseil municipal sur cette dérive anti-démocratique initiée par le président du Tennis Club de Crépy en Valois.

A suivre donc.

En savoir plus...

1 - Le Comité de Direction : une chasse gardée.

Quelle meilleure méthode pour s'épargner des contrariétés que de transformer le Comité de Direction en place forte imprenable ? Et pour se faire J. Coconi refuse, pour la seconde année, d'organiser les élections de mi-mandat pourtant toujours organisées au sein de cette association !?

Très visiblement, ce président veut régner sans contestation aucune et la possibilité qu'un détracteur tel que moi puisse participer aux travaux du Comité, même avec une majorité pleinement acquise à ce président, reste une idée qui le répugne, au point qu'il n'hésite pas à se transformer en chef autoritaire d'une entité pleinement non-démocratique.

Pour une attitude déjà largement dénoncée, que dire d'autre sur une seconde décision, aussi regrettable qu'illégitime ?

2 - La violation de l'article 24 des statuts de l'association.

Bien plus inadmissible encore, la violation de l'article 24 des statuts de l'association par le président de l'association reste une faute, assurément un délit.

Et pour la seconde année où J. Coconi décide seul, sans même consulter les adhérent-e-s présent-e-s en Assemblée Générale, de n'examiner aucune des questions d'intérêt général, quelle impunité extraordinaire pour un coup de force à ce point illégal !?

Et cette Assemblée Générale aura été le cadre d'une nouvelle raffarinade de la part de cet élu dont les propositions, les attitudes, les décisions s'entrechoquent les unes les autres, jusqu'à l'absurde, jusqu'à la vacuité la plus spectaculaire !

Ainsi, c'est ce même élu qui propose une modification du règlement intérieur à l'Assemblée Générale :

 

 

Voilà donc le président du Tennis Club qui précise le nombre des questions d'intérêt général, via le règlement intérieur (alors qu'une telle disposition devrait figurer dans les statuts !?) et qui, dans le même temps, durant la même Assemblée Générale, se montre pourtant totalement incapable, pour la seconde fois, de respecter et appliquer l'article des statuts dont il veut ainsi préciser le contenu !?

 

Se moquer des textes de l'association à ce point, aussi spectaculairement, de façon aussi incohérente... et pouvoir user d'une pleine impunité... mais quelle honte pour cet élu et les adhérent-e-s qui l'accompagnent ainsi assurément sourd-e-s et aveugles, dénué-e-s du moindre esprit critique !?

 

Au final, pour la seconde année, un constat terrible : impossibilité la plus totale de demander des comptes sur les décisions prises par cet ensemble d'élu-e-s, comme dans le pire des régimes autoritaires ! Des élu-e-s responsables devant... personne ! Des élu-e-s littéralement "irresponsables" !

 

3 - Une grave atteinte à un principe pourtant reconnu universellement : la liberté d'expression !

 

Là encore, l'arsenal anti-démocratique voulue par ce président lui parait insuffisant. Le président fait donc la proposition d'une autre modification du règlement intérieur. Là encore, cette précision aurait assurément plus de logique à figurer dans les statuts de l'association. Mais là encore, c'est l'expéditif qui prime et la procédure à respecter pour la modification des statuts semble trop longue pour ce président.

 

 

Lorsque l'on dépouille ce paragraphe de ses autres motifs qui sont là pour faire diversion, l'on ne retient que celui ci : "diffusion intempestive d'informations auprès des membres de l'association".

 

D'ailleurs, J. Coconi ne s'en cache, cette formulation m'est tout spécialement destinée : "oui, c'est pour vous !" vocifère-t-il à mon adresse lorsque je tente de clamer toute l'irresponsabilité d'une telle modification.

 

Voilà donc un aveu des plus affligeants pour ce président qui ne sait plus quoi inventer pour me réduire au silence, au comble de l'indignité !

 

Je fais alors remarquer que la formulation de ce "motif" est des plus insensées ! En effet, on pourrait reprocher à un quidam de diffuser des fausses informations, des informations mensongères, des informations diffamatoires, des informations insultantes, voire même des informations portant atteintes à la vie privée, bref... des informations de nature à porter atteinte à l'honneur des personnes évoquées sans que l'on puisse attester de leur exactitude. Mais, la formulation proposée par J. Coconi et les élu-e-s du Comité ne retient rien de tout cela pour sembler réduire son champ d'action au seul caractère "intempestif" des diffusions qui seraient ainsi mise en cause.

 

Intempestif = "hors de saison, déplacé, inopportun". Qui n'est pas fait à propos, ne prend pas place au moment qui convient. (cf. dictionnaire Académie française, 1986).

 

Il est donc dans les intentions de ce président de me faire radier de l'association parce que j'aurais diffuser des informations qui ne conviendraient pas "au moment qui convient" !? Des informations non-mensongères, non-diffamatoires, non-insultantes, non-portant atteinte à la vie privée, ... mais simplement des informations "hors de saison" !

 

Raffarinade !

 

Une adhérente, en la personne de l'épouse de cet ex-président, me précise alors (et ce sera la seule précision obtenue sur cette curieuse expression) que c'est parce que je m'adresse à l'ensemble des adhérent-e-s que je commets une faute.

 

D'après cette adhérente, pourtant elle-même élue municipale et habituée à contacter les crépynois jusque dans leur boite... aux lettres, je pourrais être radié de l'association parce que je m'adresse directement aux adhérent-e-s, via leur boite... mails, et ce même si je prends la pleine précaution de ne contacter ni les adhérent-e-s qui m'ont signifié leur souhait de ne pas être destinataire de mon courriel annuel, une précaution que je double pourtant en ne m'adressant pas non plus aux adhérent-e-s dont je suppose qu'ils me sont hostiles !?

 

Voilà bien une prise de position des plus curieuses et pleinement malvenue !

 

D'autant que, pour ce qui est des contacts que j'utilise, même si je ne cesse de redire qu'ils sont disponibles sur le site du club, on n'en démords pas : j'utilise un fichier ! Je serai donc un voleur de fichiers des adresses courriels des adhérent-e-s !

Il suffit pour s'en convaincre de consulter le site de l'association, d'y suivre les onglets consultables par tous les adhérent-e-s (Moi, Adhérents) puis de cliquer sur le nom de chacun-e des inscrit-e-s pour être en mesure de les contacter via leur messagerie.

 

Un délit qui n'existe donc que dans la tête de cette vingtaine de personne présente durant cette Assemblée Générale... et maintenant dans le règlement intérieur du Tennis Club de Crépy en Valois.

 

Un délit pleiment imaginaire mais, pour le coup, très opportun et qui doit me réduire au silence, définitivement (radiation). On n'aura jamais rien promis de tel à ce salarié dont un responsable de l'association a assurément communiqué le fichier complet des adhérent-e-s en juin 2014 pour que ce même salarié les appelle à voter... pour cette liste dont le principal projet était de me mettre à la porte. Projet couronné de succès.

 

J. Coconi se contentera donc de lire un texte dans lequel il annonce très officiellement qu'il refuse de faire examiner mes 5 questions d'intérêt général, en violation volontaire et répétitive de l'article 24 des statuts de l'association.

 

Un texte dans lequel il a visiblement pris le plaisir de dresser la liste relativement exhaustive des formes de l'aigreur qu'il nourrit à mon encontre. J'ai retenu quelques mots, à la volée : "arrogance", "inepties", "à votre sauce", "ego surdimensionné", "méthodes destestables". Je voudrais bien produire ce texte plus précisément puisqu'il reste la seule réponse que j'obtiens mais ce même J. Coconi refuse, malgré mes demandes, de me le communiquer depuis.

 

Il est vrai que ce qui restera comme l'expression de son embarras à se mettre dans l'illégalité, n'est pas un document qui plaidera en sa faveur pour justifier tout à la fois la violation de l'article 24 des statuts de l'association, le fait qu'il dévoie les textes de l'association à la seule fin de me réduire au silence et l'expression d'une forme de haine assez malvenue.

 

Un document donc qui doit, désormais, lui bruler quelque peu les doigts.

 

4 - Premier secours, premier recours.

 

L'Assemblée Générale, réduite à sa caricature, a donc choisi de suivre les propositions du président et ces autres élu-e-s pour constituer cet arsenal d'exception qui doit me réduire au silence le plus total en me radiant, à vie, de cette association et, accessoirement m'interdire de pouvoir pratiquer le tennis sur Crépy en Valois.

 

Le premier recours est donc de consulter les élu-e-s municipaux sur ces décisions aux objets pleinement illégaux, gravement attentatoires aux libertés fondamentales qui restent de plein droit dans un régime démocratique, une république, en l'occurence, la république française.

 

J'ai déjà alerté le maire actuel sur les "curiosités" du fonctionnement de cette association.

 

Impossible d'intervenir dans le fonctionnement d'une association m'a-t-on répondu.

 

Vrai, à l'époque.

 

Mais aujourd'hui, avec la nouvelle convention municipale, même si la signature de ce document reste entâchée d'un vice de procédure, le maire dispose de véritables moyens de pression pour exercer une autorité des plus réelles sur notre association.

 

Ci-dessous, les principaux paragraphes qui donnent une pleine possibilité au maire de la commune pour contraindre une association à corriger des écarts que le maire de la commune, voire une majorité des élu-e-s jugeraient proprement intolérables dans la ville qu'ils administrent :

 

 

Ainsi, on peut lire que le maire de la commune peut mettre un terme à l'habilitation donnée à notre association pour l'utilisation des installations municipales de tennis, avant tout municipales. Et ce, sans la moindre justification et le moindre recours possible. Bravo au président actuel et signataire de ce document pour avoir su mettre dans une telle précarité une association qui aura, par ailleurs, assuré sur ses propres deniers une partie non négligeable de l'investissement en termes de constructions de courts. Ce qui, pour le moins, mérité bien certains droits, certaines autres assurances.

 

Mais passons sur cet exploit du président actuel.

 

Il reste que le maire de la commune peut ainsi mettre dans la balance cette possibilité qui lui est donnée.

 

De même, pour une décision plus justifiée, le maire de la commune pourra également indiquer qu'en violant l'article 24 des statuts de l'association, dont l'application est précisée dans le nouveau réglement intérieur modifié sur proposition du président actuel, le même président, et l'association qui l'a suivi dans cette nouvelle violation des statuts, se mettent à la faute sur ce "respect du règlement intérieur du Tennis Club", article 14 de la nouvelle convention municipale de ... (?) 2015.

 

On pourra, du reste, augmenter d'autres exemples la situation où le président actuel n'aura pas respecté les textes de l'association.

 

Voilà donc le maire de la commune et les élu-e-s du conseil municipal outillés pour être en mesure d'exercer une pression des plus contraignantes sur les élu-e-s de l'association.

 

Reste à faire partager aux élu-e-s municipaux l'indignation qui est la mienne quant à ce dispositif de mesures et de décisions pleinement illégales et contraires aux principes démocratiques fondamentaux : pas d'élections, violation de l'article 24 des statuts et impossibilités d'exercer un droit en Assemblée Générale, disposition gravement attentatoire à la liberté d'expression avec une radiation guet-apens.

 

Ce sera donc l'objet de ce courrier que j'adresse à Monsieur le Maire de la commune ainsi qu'à l'ensemble des conseiller-ère-s municipaux.

 

Je saisis également cette occasion pour leur relayer ces quelques questions sur l'utilisation des deniers publics, notamment la subvention USC qui reste bien la subvention municipale, que l'association concentre à la caricature sur seulement quelques adhérent-e-s.

 

De même je saisis cette occasion pour alerter ces édiles sur ce projet qui reste celui du Comité et qui tend à dégrader les installations qui nous sont confiées.

 

Assurément, une démarche, un courrier, une diffusion intempestive d'informations qui me vaudront l'application de la "clause Coconi", cette clause qui doit rendre muet de terreur tous les adhérent-e-s qui ne seraient pas d'accord avec les élu-e-s du Comité.

 

A suivre donc.

 

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