Publication : 28/06/2017 | Mise à jour : 28/06/2017 |
4 - Projets d'investissement de l'association : jamais aucun vote de l'Assemblée Générale mais le Comité de Direction a réduit trois choix à... un seul ! Le sien.
Publication : 21/06/2017 | Mise à jour : 21/06/2017
Dans l'ordre du jour transmis aux adhérents pour la prochaine assemblée générale du 30 juin 2017 (page 6), le Comité de Direction fait part des "options" qui sont celles qu'ont les adhérent(e)s concernant "le" projet d'investissement de l'association.
Et pourtant, depuis 4 ans que cette idée est lancée d'investir dans les infrastructures de manière à assurer le développement de l'association, jamais aucune de ces 3 assemblées générales n'a procédé à un vote, aucun, sur l'une ou l'autre de ces "options" envisageables.
Et il faut bien réaffirmer que ces options de projets sont au nombre de trois, voire quatre, et pas une seule comme l'ont décidé, sans aucune légalité, les élu(e)s du Comité de Direction.
Transmettre un ordre du jour où n'apparait que "l'option" choisie par le Comité de Direction reste bien une méthode des plus contestables, une de plus de la part du Comité de Direction.
Il y a donc une grande nécessité à informer les adhérents sur ces trois autres options possibles :
- la couverture d'un court existant (un devis de 98 000 € était présenté en 2013).
- l'éclairage de deux courts extérieurs (voire d'un seul). Et là encore, on n'est pas au bout des surprises en matière de méthodes contestables voire de démarches pleinement mensongères, de la part des élu(e)s, du président notamment.
- la création d'un court de padel.
Quant à ce projet de courts extérieurs "tout temps", on note qu'il a changé de dénomination pour se présenter désormais sous l'appellation de "terre battue artificielle". On note également que "l'option" où l'on détruit le court n°2 pourtant parfaitement rénové et jouable encore une trentaine d'années, est à nouveau présentée, malgré toute l'hérésie et la gabegie d'une pareille option.
Et l'on reste bien estomaqué du procédé qui consiste à demander à l'assemblée générale de voter sur le principe d'une "enveloppe budgétaire" !? Des élu(e)s du Comité de Direction qui ont tellement travaillé leur dossier, qu'ils ne sont pas même capables de communiquer aux adhérents les devis chiffrés, un budget précis. Il parait bien impensable que l'assemblée générale signe ainsi un chèque en blanc !
Mais cela relève bien d'une méthode bien connue au Tennis Club de Crépy en Valois : demander à l'assemblée générale de dire "oui" à ce que dit le Comité, "oui"... les yeux fermés, "oui"... les oreilles bouchées et "oui"... le cerveau en berne !
Et, bien évidemment, toujours hors de questions de s'assurer plus qu'une représentativité d'une trentaine d'adhérents sur ce choix qui engage pourtant l'association sur au moins une dizaine d'années !
Les étapes du travail du Comité sur ce projet de création/transformation de courts existants en "courts tout temps".
Après une première allusion dans le compte-rendu d'avril 2015 (page 4, "mise en place d'une terre battue tout temps"), c'est en mai 2015 (page 4) qu'on voit pour la première fois apparaître ce projet de "terrains tout temps".
Durant l'assemblée générale de juin 2015 (page 16), ce projet de remplacement du court en terre battue et du court n°2 par deux courts "tout temps" est donc présenté aux adhérents.
A l'issue de cette assemblée générale, le projet de 4e court couvert sera, dès lors, purement et simplement enterré par les responsables du Comité, sans autre vote d'aucune assemblée générale (voir "En savoir plus... sur les autres options").
La conclusion des "travaux" de cette assemblée de juillet 2015 concernant ces courts "tout temps" est donc la suivante :
Le Red Court : une surface dont la fiche technique nous précise que sa garantie ne dépasse pas les cinq ans. Assez sympathique pour une surface encore expérimentale...
On trouve ensuite cette précision dans le compte-rendu de la réunion du Comité de septembre 2015 et la même dans celui d'octobre 2015 :
Le résultat de cet "essai" dans le compte-rendu de la réunion du Comité de décembre 2015 :
En février 2016 (page 2), on trouve bien ce point à l'ordre du jour mais rien dans le compte-rendu :
En avril 2016, on a cette fois-ci une précision... pour préciser... qu'on a rien de plus précis à présenter. Et une nouvelle fois, on comprend que le Comité fait les choix pour l'assemblée générale !? Mais... après tout... c'est bien le fonctionnement "normal" dans cette association.
Dans le compte-rendu de septembre 2016 (page 5), on trouve l'évocation de cette visite au Tennis Club d'Ozoir-la-Ferrière et de sa transformation (avril 2016) de deux courts extérieurs en béton poreux construits dans les années 80 (ils avaient donc 35 ans et étaient "laissés à l'abandon") en deux "terre-battue artificielles" composées d'une "moquette et de brique pilée", le tout pour 100 000 €, indications du président du club et du maire de la commune (Tennis Infos, mai 2016, page).
En fait, il s'agit d'un Clay-Tech comme l'indique ce même article de Tennis Infos, avec comme entretiens nécessaires : humidification de la brique pilée (suivant conditions météo avec risque de gel si trop de brique pilée), passage du filet après chaque heure de jeu, recharche en brique pilée, nécessité de repeindre les lignes de jeu de façon régulière, nécessité tous les 3 ou 5 de changer complètement la brique pilée (nettoyage haute pression), traitement éventuellement nécessaire pour herbes et mousses...
On se demande donc bien où est la "solution" d'un court "sans entretien", "tout temps" dans un pareil procédé ?
Dans le compte-rendu d'octobre 2016 (page 6), on se confirme que le Comité de Direction a décidé qu'il n'y avait plus qu'un projet en lice, un seul projet digne d'être présenté aux élu(e)s municipaux, celui choisi tout seul par le Comité :
Dans le compte-rendu de décembre 2016 (page 5), la secrétaire procède par copier-coller pour ne faire état de rien de nouveau sur ce dossier.
Dans le compte-rendu de février 2017 (page 7), on n'oublie pas de rappeler que c'est bien à l'assemblée générale de décider de ce projet...
... mais c'est pour l'oublier tout aussi vite puisque dans le compte-rendu de mars 2017 (page 5), avec un nouveau copier-coller de la secrétaire en avril 2017, on apprend de façon stupéfiante ce fameux vote des conseillers municipaux sur une dépense financée par l'association qui n'en a pourtant pas encore décidée !?
Dernières informations transmises par les élu(e)s du Comité transmises dans l'ordre du jour de l'assemblée générale de juin 2017 (page 6) :
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1 - Un ordre du jour qui présente 3 options, toutes au service d'un unique projet : un non choix !
La création/tranformation de courts extérieurs "tout temps", c'est le crédo des élu(e)s du Comité de Direction qui ne veulent pas entendre parler d'autres options pourtant tout à fait envisageables comme la couverture d'un court existant ou l'éclairage de courts extérieurs.
L'assemblée générale prochaine est donc priée de ne s'exprimer que sur ces trois fausses options puisqu'elles ne portent toutes que sur un seul projet : des courts "tout temps".
Enfin... plus tout à fait "tout temps" puisque le Comité utilise désormais une autre dénomination pour ce projet de "terre-battue artificielles". Sans doute s'est-il résolu à reconnaître ce que je clame depuis le début de cette présentation pour une dénomination commerciale trompeuse.
Quelques remarques sur la présentation de ce projet ainsi diffusée à l'ensemble des adhérent(e)s :
1 - Ce petit paragraphe sur la mairie où les élu(e)s de l'association utilisent le conditionnel pour évoquer la participation financière du club alors qu'il suffit d'aller consulter le budget voté par les conseillers municipaux en mars 2017 pour s'apercevoir que cette dépense, pas même validée par l'assemblée générale, est déjà actée officiellement au niveau de la municipalité. Une révision des temps à faire d'urgence pour des élu(e)s du club qui mettent "la charrue avant les boeufs", simple expression.
2 - L'option n°1 est toujours un scandale sans nom. Après avoir rénové le court n°2 avec, en partie, des fonds municipaux, voilà que les élu(e)s du Comité de Direction n'hésitent pas à proposer sa destruction (il faut faire des trous dedans, y répandre de la colle pour y plaquer un géotextile, y répandre des matériaux, etc...) pour remplacer ce court jouable encore trente ans... par un autre court... pas plus jouable !?
En matière de gachis d'argent public, un projet des élu(e)s du Comité de Direction qui revient à la charge et qui méritera, à ce titre, une bonne place au palmarès des élu(e)s incohérents et pleinement irresponsables dans l'utilisation des fonds publics.
3 - Et, pour l'option 1 comme pour l'option 2, l'absence des nombreux arguments que j'ai pu présenter pour dire toute l'incohérence de ce projet de création de courts extérieurs "tout temps" (voir En savoir plus sur toutes les raisons...) quand les courts extérieurs existants sont déjà spectaculairement sous-utilisés également par "beau temps". Deux arguments qui devraient à eux seuls suffire pour convaincre de l'incohérence d'un tel projet.
Mais, bien sûr, dans la mesure où le Comité de Direction ne partage pas cet argumentaire étoffé, cela correspond aux méthodes du Comité que de le passer sous silence.
4 - La troisième "option" vaut le détour, une "non-option" en fait : "Option 3 : aucune de ces deux options". Assurément l'option la plus sage s'il n'y avait que ces trois "options" en trompe l'oeil pour l'association.
Mais heureusement, il y a d'autres "options" pour d'autres projets pour l'association ! Et il eut été un peu plus honnête de les présenter aux adhérents.
2 - Des "courts tout temps", des "courts sans entretien"... ce qu'en disent les défenseurs des terre-battue traditionnelles.
Voilà ce qu'en dit l'Association pour le Développement de la Terre Battue, une association créée en 1985 par un ancien joueur pro.
Quand l'on vend ce type de surface en mettant en avant le fait que l'on pourra jouer dessus par "tout temps", il faut être sacrément dupe pour se leurrer d'un tel avantage, un véritable trompe l'oeil ! Cet article évoque "10 à 15 %" de temps supplémentaire dans une année pour l'utilisation de ces courts dits "tout temps". "10 à 15 %" puisqu'il faut déduire toutes ses périodes où les conditions météo ne permettront tout simplement pas de jouer dehors !?
"10 à 15 %" de temps de jeu supplémentaire sur les courts extérieurs... pour un projet qui va avaler la plus grosse partie dela trésorerie de l'association avec un montant à financer de l'ordre de 80 000 € HT !?
L'association a-t-elle la nécessité d'un gain de temps de jeu sur des courts extérieurs aussi faible et finalement, à ce point hors de prix ?
Assurément le pire des projets que l'association a pu porter ! Une faute... pour au moins dix ans !
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1 - Projet 1 : La couverture d'un court extérieur existant.
Si vous osez évoquer à nouveau ce projet, vous risquez assurément une agression verbale comme cela m'est arrivé en assemblée générale.
On va donc le faire discrètement ici, autant que faire se peut.
Le procès-verbal de l'assemblée générale de 2014 (page 8) présente la "feuille de route" du Comité pour la saison suivante, sur ce projet de couverture d'un court extérieur.
Dans le dossier de couverture d'un court extérieur qui est évoqué dans ce procès-verbal d'assemblée générale, il y avait la proposition d'une couverture toile sur structure d'alu, un projet conçu comme un court couvert d'appoint dès le départ.
En effet, ce projet de couvrir un court extérieur existant visait deux objectifs :
- une réalisation à court terme de façon à permettre le développement de l'association pour accueillir plus d'adhérents, plus d'activités, plus de compétitions.
- une réalisation sur fonds propres (une demande de subvention auprès du Conseil Départemental ayant un cheminement d'une dizaine d'années) et donc un budget cohérent avec cet objectif.
D'autant que ce 4e court couvert n'aurait été destiné qu'à accueillir du tennis loisir ou des activités de cours. Les trois autres courts permettant l'organisation de différentes épreuves hivernales.
Un court couvert "low cost" car un court couvert d'appoint.
Ainsi la société Veldeman avait transmis un devis de l'ordre de 98 000 € HT (sans les ancrages).
Un projet cohérent en tous points donc, en correspondant aux besoins de l'association (ni plus, ni moins) et à ses finances, le tout dans un délai propre à permettre de développer l'association.
La seule difficulté venait de la détermination du court extérieur à couvrir. Le court n°3 était le plus apte mais cette localisation n'avait pas un aspect paysager très enthousiasmant. Le court n°4 ou le court n°2 nécessitaient quant à eux, probablement, la réalisation de plots béton pour les axes de la structure, un surcoût qu'on devait donc chiffrer.
Alors ? Le Comité a-t-il poursuivi cette étude ? A-t-il obtenu des réponses aux questions énoncées dans ce dossier ? Le Comité a-t-il chiffré ces surcoûts du devis Veldeman ? Le Comité est-il allé au bout d'une piste aussi cohérente pour l'association ?
Et non ! Rien de rien ! Aucune réponse. sur rien.
C'est tout d'abord le président Legay qui va rencontrer tout seul le responsable de la Ligue, histoire de ne pas poser les bonnes questions, m'écartant volontairement de ce rendez-vous. Donc toujours pas de réponses. Puis il fera ensuite tout ce qu'il peut pour... ne rien faire. Et il le fera bien.
Puis ce sera au tour du président Coconi de reprendre le flambeau de l'enterrement de ce projet.
Un enterrement tout en faux semblants puisqu'il prendra la forme de la présentation de projets totalement incohérents lors de l'assemblée générale de 2015.
Des projets parfois pleinement farfelus : un préau ? ... mais pour couvrir deux courts !? ... et avec un coût équivalant... à la construction d'un nouveau court couvert ?
Ou des projets de construction de court couvert avec des budgets hors de portée des finances de l'association, allant de 198 000 € HT (Mathis) à plus de 260 000 € HT (SMC2).
Voilà, ce sera la dernière fois qu'on entendra parler de ce type de projets. Depuis... plus rien !
Le tout sans que jamais aucune assemblée générale ait décidé d'écarter ce type de projet !
Une méthode, une seule, celle du Comité de Direction du Tennis Club de Crépy en Valois.
2 - Projet 2 : l'éclairage de courts extérieurs.
Un projet qui serait peut-être un compromis satisfaisant pour tous en réunissant certains avantages d'un court couvert et certains avantages pour une utilisation plus importante des courts extérieurs.
Mais, là encore, cela ne semble pas correspondre aux choix des élu(e)s du Comité de Direction. On peut s'en convaincre avec les éléments suivants.
Voilà comment ont été présentées les options pour ce projet d'éclairage des courts extérieurs durant l'assemblée générale de juillet 2015 (page 16) :
La société Cephée LED a transmis un devis au président J. Coconi en avril 2015. Ce devis n'a pas été présenté par J. Coconi ?
Il semble pourtant qu'il était plus intéressant ? Étonnant. (voir plus bas).
Quoi qu'il en soit, à l'issue de cette assemblée générale de juillet 2015, une nouvelle "feuille de route" est donnée par l'assemblée générale aux élu(e)s du Comité :
En décembre 2015 (page 7), on apprend que c'est un projet qui sera "inclus" dans l'amélioration des éclairages des courts couverts 5 et 6.
En février 2016 (page 8), on revient à l'étape des devis, pour trois autres entreprises.
En avril 2016 (page 7), on a ces précisions, pour conclure qu'il faut "approfondir les études pour les courts extérieurs".
Et, pour finir, la reprise de ce paragraphe dans le procès-verbal de l'assemblée générale de juin 2016 (page 16).
Avec comme conclusion du Comité de Direction : "Ainsi le Comité souhaite plutôt s'engager dans la création de deux terrains tout-temps".
Et si l'on en juge par les "options" présentées dans l'ordre du jour de l'assemblée générale du 30 juin 2017 (page 6), là encore un enterrement sans fleurs ni couronnes pour ce projet d'éclairage de courts extérieurs, sur la seule décision du Comité de Direction.
Là encore un fonctionnement qui ne correspond pas aux statuts de l'association pour une assemblée générale souveraine ni même à l'idée d'association tout simplement puisque les adhérents ne sont pas invités à se prononcer sur tous les projets possibles mais uniquement sur ceux que le Comité aura décidé de ne pas écarter d'autorité.
Et pourtant, ce projet d'éclairage de courts extérieurs reste tout à fait un choix possible pour l'association.
Le président en place semble bien avoir fait le nécessaire pour que ce projet ne paraisse pas envisageable.
Ainsi, si le coût global de cette installation reste effectivement de l'ordre de 25 000 € HT (13 960 € pour les spots et si l'on considère que la pose serait de l'ordre de 10 000 € ce qui reste un coût à chiffrer précisément), on s'étonne d'entendre le président Coconi expliquer que réaliser des plots béton est "techniquement très compliqué, [...] voire impossible" !?
Le responsable de cette société m'indique clairement que cela n'a rien de "compliqué" et encore moins "d'impossible" ! On imagine effectivement que faire deux plots béton ne fait pas appel à de l'ingéniérie de haut niveau et n'est pas de nature à déstabiliser la structure de terrains en béton poreux réalisés par dalles disjointes l
D'autant que dès le mois d'avril 2015, le président Coconi a deux devis en mains, l'un pour une installation de 4 mâts par court et l'autre pour l'installation de deux mâts entre nos deux courts jumelés.
On ne comprend d'ailleurs strictement rien de la description faite par J. Coconi dans son paragraphe avec "la pose d'un mât dans l'allée" et "la pose d'un mât entre les courts 3 et 4", une configuration qui n'est proposée par aucun constructeur, absolument aucun !
Et cette configuration de deux mâts entre les deux courts jumelés laisse aussi la fameuse allée sans aucune intervention d'aucune sorte, les nombreux réseaux bien à l'abri des interventions nécessaires.
Un président qui vient donc présenter ce projet d'éclairage comme "impossible", ne suivant en cela que la logique de son choix : ne jurer que par la création de deux courts "tout temps".
Donc c'est niet pour l'éclairage et s'il faut un peu mentir au passage sur le projet d'éclairage, il ne faut pas hésiter.
3 - Projet 3 : un court de padel ?
C'est le président J. Coconi qui, en décembre 2016 (page 5), s'interroge sur le coût de la réalisation d'un tel court.
Bon, on n'aura plus de nouvelles par la suite, ni d'autres propositions. Mais bon, l'essentiel était de faire croire que.
Le paddel, c'est quoi ?
Pour une présentation complète, on pourra aller visiter cette page du site de la FFT et trouver des réponses à toutes les questions.
Pour l'association, quelle pertinence pour un tel projet ?
Si l'association est prête à investir financièrement dans une structure, cette démarche doit bien répondre à l'objet de l'association.
La création d'un court de padel tennis est-elle une façon de "développer la pratique du tennis", l'objet de l'association ?
On peut le défendre puisque en proposant de varier et la forme et le format de jeu, cette variation de la pratique du tennis est bien une façon de coller aux attentes des pratiquants de 2017.
Et de ramener du monde au club... à défaut de les trouver sur les courts de tennis.
Pour le coût d'une telle réalisation, si le président J. Coconi n'a semble-t-il pas été jusqu'au bout de cette idée, ou pas voulu nous en tenir plus informé, l'article sur le Tennis Club d'Ozoir-la-Ferrière nous propose un ordre de grandeur d'environ 30 000 € TTC.
Et une très rapide recherche semble plutôt situer cet investissement variant entre 16 000 € et 19 000 €. (différence éclairage ?)
Au final, là encore, un projet qui pourrait parfaitement être présenté aux adhérent(e)s de l'association durant la prochaine assemblée générale et qui ont au moins une expertise aussi pertinente que celle des élu(e)s du Comité de Direction qui pensent que "développer la pratique du tennis", c'est proposer d'investir 80 000 € simplement pour rajouter des courts à ceux qui ne sont déjà pas utilisés par les adhérent(e)s !?
Au moins, dans ce type de projet, l'offre de l'association serait de nature à attirer d'autres adhérent(e)s ou à renouveler l'intérêt de ceux que l'association compte déjà parmi ses rangs.
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Questions aux élu(e)s du Comité :
1 - Il y a une grande malhonnêteté à sélectionner, dans cet ordre du jour, les projets possibles pour n'en présenter qu'un seul sur quatre.
Pourquoi l'ordre du jour de la prochaine assemblée générale ne présente-t-il que les "options" choisies par le Comité de Direction, c'est à dire, en fait, un unique projet : la réalisation de courts "tout temps" ?
Il y a une très grande nécessité à rectifier cet ordre du jour.
2 - Le projet de 4e court couvert n'a jamais été écarté par aucune assemblée générale, sur la base d'un vote entre tous les projets possibles.
Pourquoi ce projet n'est-il toujours pas présenté au vote des adhérent(e)s ?
Pourquoi le Comité de Direction n'a-t-il pas poursuivi l'étude du devis Veldeman et ensuite totalement écarté ce projet des travaux des assemblées générales successives ?
3 - Pourquoi le président Coconi a-t-il fait une présentation à charge du projet d'éclairage des courts extérieurs dont la faisabilité est tout à fait confirmée par les professionnels, contrairement à ce qu'en dit J. Coconi qui le trouve "compliqué, voire impossible" sur la base d'un exposé sur le sujet qui reste d'ailleurs incohérent ?
4 - Pourquoi d'autres projets comme la création d'un court de padel n'a-t-il pas, lui aussi, fait l'objet d'une étude plus sérieuse des élu(e)s du Comité, et finir par ne pas être proposé au choix des adhérent(e)s en assemblée générale ?
5 - Pour un choix d'une telle importance, pourquoi les élu(e)s du Comité communiquent-ils à minima (voire moins) sur les devis précis, les budgets précis ?
Il est inimaginable que le Comité de Direction fasse la demande à l'assemblée générale de lui signer un chèque en blanc pour un dossier mal ficelé, pleinement imprécis.
6 - Pour un choix d'une telle importance, pourquoi ne pas aller solliciter l'ensemble des adhérent(e)s via un sondage présentant les 4 projets possibles ?
La légitimité de la vingtaine d'adhérent(e)s présents en assemblée générale, pour une question d'une telle importance, reste plus que polémique et insuffisante.
7 - Il reste une question essentielle : cet investissement va engloutir la plus grande partie de la trésorerie de l'association. Il y a donc une très grande nécessité à faire un choix qui soit le plus à même de garantir le "développement de la pratique du tennis". Ne pas se montrer attentif à cette dimension reste une faute qui aura des conséquences sur la prochaine dizaine d'années.