Echanges de courriels avec la Ligue de Picardie de Tennis - Octobre 2014
Il faudrait trouver dans ces échanges ce qui a motivé la saisine de la Commission des Litiges par le Président de la Ligue de Picardie de Tennis (14 janvier 2015) en heurtant son sens de la "bienséance".
Ces écrits, diffusés ici, sont anonymés.
1 - Courrier adressé le vendredi 3 octobre 2014, au Président de la Commission des Litiges
M. le Président de la Commission des Litiges de la Ligue de Picardie de Tennis
J'ai participé au tournoi interne du Tennis Club de Crépy en Valois qui s'est achevé le dimanche 28 septembre 2014.
Je vous retrace dans ce courrier des problèmes que j'y ai rencontrés, narration chronologique pour plus de clarté.
Mi septembre, je reçois un sms d'un adhérent, [Adhérent X], qui me demande mon avis sur les tableaux établis par [Juge-arbitre Y], juge-arbitre de ce tournoi. Cet adhérent me contacte ensuite directement, par téléphone. Il veut m'entretenir d'un problème qu'il rencontre avec le juge-arbitre. S'il me contacte c'est parce que, me dit-il, j'ai la réputation, en tant qu'élu du Comité de Direction (je ne le suis plus), d'être « neutre », sans compromission. Une réputation dont je suis assez fier mais que l'on m'a fait payer très cher dans cette association.
[Adhérent X] proteste contre le wo que [Juge-arbitre Y], juge-arbitre, lui a attribué. [Adhérent X] m'indique qu'il a clairement indiqué à ce juge-arbitre, dès son inscription, qu'il ne pourrait pas jouer sur un weekend complet. [Juge-arbitre Y] qui n'a pas pu fixer ce match du premier tour ailleurs que sur ce weekend (pas de reproche sur cela), aurait donc du ne pas inscrire [Adhérent X] sur le tableau. Or, non seulement il a inscrit ce joueur en sachant pertinemment qu'il ne pourrait pas être présent pour sa première convocation, mais, par la suite, [Juge-arbitre Y] l'a également sanctionné par un wo !
[Adhérent X], en constatant cela sur le tableau affiché, a de nouveau contacté ce juge-arbitre pour protester contre ce forfait mensonger mais... rien à faire ! [Juge-arbitre Y] a refusé catégoriquement de revenir sur sa décision.
[Adhérent X] m'indique qu'il ne voit donc plus comme autre recours que de contacter la Ligue pour faire valoir son bon droit. Je lui conseille, avant d'engager cette démarche, de prendre à nouveau contact avec [Juge-arbitre Y] pour l'informer de telles intentions et voir si, enfin, [Juge-arbitre Y] se résous à corriger son « erreur » volontaire.
Pour ma part, comme je le fais pour d'autres nombreux dysfonctionnements de notre association, je relaie cette plainte auprès des élus du Comité de Direction de notre association ainsi qu'un certain nombre d'adhérents qui partagent mes préoccupations (par contre aucune information n'est affichée sur la composition du Comité de Tournoi qui n'existe sans doute pas encore à ce moment du tournoi, je ne peux donc pas, dans un premier temps, contacter les membres de ce Comité de Tournoi). Cette plainte prend donc la forme d'une question sur ce problème précis d'un forfait mensonger décidé par [Juge-arbitre Y], qui n'en démord pas. J'espère, à ce moment là, que cette "pression" suffira à convaincre [Juge-arbitre Y] de prendre en compte la demande de ce joueur.
[Adhérent X] que j'informe de cette démarche, me remercie et me confirme qu'il vient de transmettre un courriel à la FFT à ce sujet, en attendant de contacter d'autres recours possibles.
Une dernière entrevue dans la semaine précédent le dernier weekend du tournoi, entre [Adhérent X] et [Juge-arbitre Y], ne débloque pas la situation. Le wo mensonger reste confirmé et inscrit sur le tableau affiché dans le club house jusqu'au dimanche 28 septembre. (je joins les copies de cette partie du tableau 30/2-30/1 – Doc. 1 et Doc. 2)
Quant à moi, je joue mon match du premier tour vendredi 26 septembre à 20h. Lorsque je sors du terrain après avoir gagné, l'on m'informe que je gagne également le tour suivant, par forfait. [Joueur Z], 15/1 ne sera pas là samedi 27 septembre à 9h, comme indiqué sur le tableau des huitièmes de finale affiché dans le club house. Le père de l'adversaire que je viens de battre m'explique qu'il a entendu que [Joueur Z] donnait des cours (il est AMT) au Tennis Club de Villers Cotterêts le samedi matin et que, dans l'après midi, il disputait un autre tournoi (tournoi jeunes de Compiègne). Ainsi on m'explique que ce forfait était « prévu » !
Quelque peu déçu, je m'informe donc du tour suivant : samedi 27 septembre à 18h contre le vainqueur du match opposant [Joueur W], 15/1, à un autre joueur, 15/3, match qui doit se jouer samedi 26 septembre à 9h.
Je passe donc samedi 27 septembre vers 9h30 au club. J'ai alors une nouvelle surprise qui m'attend. [Joueur W] a déclaré forfait ! Le père du joueur concerné m'informe que [Juge-arbitre Y] lui a indiqué qu'il avait reçu un sms de la part de [Joueur W] à 7h du matin ce samedi pour indiquer qu'il ne serait pas présent pour son match de 9h ! "Autre joueur" est donc en train de simplement s'entraîner, sans doute assez déçu lui aussi.
Ce sms qui ne semble justifié par rien d'autre que la contrariété de ce joueur de se voir convoqué aussi matinalement, caractérise le forfait pour ce joueur qui n'a donc même pas pris la peine de prévenir de son absence dans un délai raisonnable. J'imagine assez aisément que c'est même ce type de forfait qui pourrait faire l'objet d'une fiche de pénalité de la part d'un juge-arbitre plus regardant !
Dans ce tableau intermédiaire des huitièmes de finale, sur quatre têtes de série, deux sont donc forfaits. (je joins ce document. Doc. 3, le tableau tel qu'il a été affiché jusque dimanche 28 septembre, 10h30).
Je n'ai pas eu l'opportunité de prendre en photo ce tableau mentionnant les forfaits des deux 15/1. Et pour cause, il a disparu, remplacé par [Juge-arbitre Y] ce dimanche 28 septembre, 10h30, à la surprise de tous ! Qui aurait pu penser que...
Samedi 27 septembre, avec mon nouvel adversaire, nous nous accordons pour avancer le match prévu à 18h pour 17h. Nous jouons. Je gagne. Mon tour suivant m'opposera à un 5/6, que je rencontrerai dans le premier tour du tableau final qui se compose de deux têtes de série (je joins ce quatrième document. Doc 4).
Dimanche 28 septembre, aux alentours de 10h (je suis en train de jouer contre le 5/6), [Joueur W] vient à la rencontre de [Juge-arbitre Y]. Passé un moment, les adhérents présents ont la surprise d'assister à une colère monstrueuse de ce joueur qui semble fort contrarié par la réponse donnée par [Juge-arbitre Y].
On apprend rapidement que [Joueur W] est venu pour que son forfait de la veille n'apparaisse pas sur le tableau des huitièmes de finales. Ce joueur craint que ce wo entraine pour lui une pénalité qui compromette sa montée au classement. [Juge-arbitre Y], juge-arbitre, lui confirmant que ce n'est pas possible que ce wo n'apparaisse pas sur ce tableau et dans les états de résultats, [Joueur W] quitte alors le club house en claquant très violemment la porte fenêtre (un adhérent en sera d'ailleurs choqué) pour s'en prendre ensuite aux poubelles sur son chemin.
Mon match se termine à 10h30. J'ai raté la balle de 5/2 dans le second set et mon adversaire 5/6 se révèle trop fort.
Une fois dans le club house, je peux alors constater, de visu, avec la plus grande surprise encore, que [Juge-arbitre Y] est en train de remplacer le tableau affiché des huitièmes de finale. Les adhérents présents ont pu, quelques instants auparavant, voir [Juge-arbitre Y] discuter avec deux autres membres du Bureau. Apparemment une nouvelle décision a été prise.
Quelles sont les modifications apportées par [Juge-arbitre Y] sur le tableau intermédiaire des huitièmes de finales, tableau pourtant affiché dans le club house depuis un certain nombre de jours ?
Les forfaits de [Joueur Z] et de [Joueur W] sont effacés, purement et simplement ! Comment ? Les noms de [Joueur Z] et [Joueur W] ont totalement disparu. C'est un tour complet qui a disparu. Les quarts de finale sont devenus un quart de finale de compression ! (je joins ce document. Doc. 5)
Dans une première démarche, j'ai contacté [Joueur W], qui était encore il y a peu, mon partenaire le plus régulier. Je voulais prendre la précaution de ne pas porter une réclamation alors que je n'aurais pas eu connaissance de ses explications.
Il ne m'a répondu que par des provocations insultantes, me prenant de haut en se présentant comme un JAT2 garantissant le caractère "parfait" des tableaux établis par [Juge-arbitre Y], se permettant de juger mes compétences en matière d'organisation des tableaux d'un tournoi comme « fort limitées » ! J'ai pourtant été JAT1 bien avant qu'il ne touche sa première raquette et j'ai assumé l'organisation et le déroulement de nombreux tournois de notre association, bien plus qu'il n'en a à son actif. Passons.
J'ai ensuite (mercredi 1er octobre) contacté le Comité de Tournoi tel que ce joueur me le dévoilait dans sa réponse (aucune information affichée dans le club). J'ai également, par défaut, contacté l'ensemble des élus du Comité de Direction de notre association sur ces réclamations officielles de ma part.
Le président du club me fait savoir aujourd'hui que « le Comité de Tournoi prend les faits mentionnés dans vos échanges de mails en considération. Il va donc se rassembler au plus tôt et donner sa position. »
Dans la mesure où je n'ai qu'un temps limité pour porter ces réclamations auprès de la Commission des Litiges de la Ligue (dix jours je crois), et dans la mesure où le Comité de Tournoi semble vouloir prendre son temps, je prends donc la décision de vous transmettre dès aujourd'hui, très officiellement, les réclamations suivantes :
Le juge-arbitre [Juge-arbitre Y] a t-il le droit :
- d'inscrire un joueur sur le tableau du tournoi alors que ce joueur lui a très clairement indiqué lors de son inscription, ses indisponibilités pour des dates précises, indisponibilités incompatibles avec la convocation pour son match du premier tour ?
- de sanctionner par un wo l'impossibilité pourtant clairement indiquée à l'inscription par un joueur de se présenter à une convocation pour un premier tour ayant lieu sur ce weekend précisément ?
- de refuser à ce joueur de corriger cette « erreur » volontaire du juge-arbitre qui fait porter le poids de sa faute sur ce joueur ?
- de modifier un tableau intermédiaire affiché (tableau des huitièmes de finale), sans aucun respect de l'article 52, paragraphe 1 des règlements sportifs de la FFT ?
- d'effacer purement et simplement les forfaits de deux joueurs pourtant indiqués sur le tableau des huitièmes de finale, tableau affiché jusqu'au dimanche 28 septembre, 10h30 ?
- d'effacer le forfait d'un joueur, on ne peut plus justifié, et dont le caractère officiel a pourtant été clairement confirmé par le juge-arbitre à ce joueur ?
- de changer d'avis suite à la grosse colère d'un joueur à qui l'on vient de confirmer un wo parfaitement justifié ?
Les personnes suivantes peuvent toutes attester de l'authenticité des faits que je relate, de l’authenticité des différents documents que je vous transmets dont ce tableau des huitièmes de finale et son affichage dans le club house jusqu'au dimanche 28 septembre, 10h30 :
- M. G. FLEURY et Jacky CARON, élus du Comité de Direction
- M. Frédéric LEJEUNE, adhérent du Tennis Club de Crépy en Valois
- M. "Adhérent X", adhérent du club.
- Mme et M. CAVALLI, Olivier et Frédéric, adhérents du club.
- M. Enzo et Thibaud CAVALLI, adhérents du club, joueurs inscrits à ce tournoi interne.
Je tiens à votre disposition les coordonnées de toutes ces personnes.
J'espère que les membres de votre commission sauront reconnaître le caractère incompétent des premières actions du juge-arbitre [Juge-arbitre Y], et le caractère volontairement frauduleux de ses dernières actions ici décrites.
Je ne connais pas la forme des tableaux finalement transmis à la Ligue par [Juge-arbitre Y]. Contrairement à notre tradition, ces tableaux "définitifs" ont disparu dès le lendemain de la clôture de ce tournoi, empêchant même les adhérents de pouvoir les consulter et prendre connaissance des résultats des phases finales. C'est pourquoi je ne suis pas en mesure de vous en transmettre des copies (j'ai pris des photos avec mon portable ce dimanche 28 septembre, mais elles sont calamiteuses, pour un tableau entier, on n'y distingue même pas les noms).
Le Comité de Tournoi ne me transmet pas ces tableaux « définitifs », malgré ma demande.
J'estime qu'un joueur ainsi que moi même avons été victimes d'un préjudice sportif avec le forfait de ces deux joueurs 15/1. La moindre des choses étant alors de ne pas faire disparaître frauduleusement de l'histoire de ce tournoi, des forfaits aussi dommageables. De même [Adhérent X] a de bonnes raisons de s'estimer victime d'une injustice avec ce wo mensonger qui ne correspond pas à sa conception de la morale sportive. Et je veux me convaincre que [Adhérent X] lorsqu'il s'oppose à ce forfait mensonger, et quand, pour ma part, j'entreprends également de tout faire pour que les règlements ne s'appliquent pas qu'à ceux qui y croient, nous sommes bien tous dans une unique démarche qui consiste à veiller au respect de la morale sportive la plus irréprochable.
D'autres participants à ce tournoi se sont également plaints d'un certain nombre de curiosités comme ces compressions systématiques qui ne permettaient, par exemple, qu'à un seul 30/2-30/1 d'avoir le droit de jouer à 30-15/5 ? (ci-joint tableau 30-15/5. Doc. 6) Effectivement cela me paraît étonnant, pour le moins ! L'expertise des membres de votre commission saura sans doute mettre en lumière un avis plus compétent que le mien sur cet aspect des choses.
Au final, je crois donc, avec ces adhérents qui me rejoignent sur ces réclamations, que parce que des règlements ont été sciemment ignorés par le juge-arbitre [Juge-arbitre Y], nous pouvons espérer que les membres de la Commission des Litiges de la Ligue de Picardie de Tennis interviennent sur toutes ces réclamations.
En 40 ans de vie tennistique intense, aussi bien en tant que joueur ou que responsable d'association (j'ai été secrétaire de ce club durant 28 ans) ou qu'en charge de l'organisation de l'un de nos tournois, je n'ai jamais vu de pareils tripatouillages sur les tableaux d'un tournoi.
Je ne vous cache pas que je rencontre un nombre conséquent d'autres problèmes avec les attitudes et les décisions de [Juge-arbitre Y], élu du Comité de Direction et ex-président de notre association. Ce qu'on ne manquera très certainement pas de vous faire savoir. Mais je sais pouvoir compter sur votre objectivité ainsi que celle des membres de votre Commission, pour déceler dans ses longues explications, leur caractère indéniablement sincère et authentique, étranger à toute autre croisade.
Je reste profondément attaché à la morale et aux principes de justice, en toutes choses. C'est bien mon unique motivation, ici comme ailleurs, ma seule faiblesse aussi.
Je souhaiterais être tenu informé des suites données à ces réclamations.
Pardon, pardon pour ce long long courrier.
Veuillez agréer, M. le Président de la Commission des Litiges de la Ligue de Picardie de Tennis, mes salutations respectueuses.
Christophe CARRÉ
Adhérent du Tennis Club de Crépy en Valois
P.S. :
Je viens d'avoir l'idée d'aller consulter mon palmarès (fin de saison oblige).
Je peux y constater que les résultats du tournoi interne de notre club sont déjà saisis.
Et je m'aperçois qu'on peut également consulter le palmarès de ses adversaires ou d'autres joueurs.
Ainsi, plusieurs confirmations pour ces réclamations que je porte :
- [Adhérent X] se voit bien comptabiliser un wo mensonger pour le tournoi interne de Crépy en Valois (Doc. 8)
- [Joueur Z] n'a aucun wo comptabilisé pour son inscription au tournoi interne du club. Il a déjà deux wo dans son bilan et ce troisième wo serait sanctionné par l'équivalent d'une défaite à deux échelons inférieurs. (Doc. 9)
- [Joueur W] n'a aucun wo comptabilisé pour son inscription au tournoi interne du club. Il a déjà deux wo et ce troisième wo serait donc sanctionné par l'équivalent d'une défaite à deux échelons inférieurs. (Doc. 10)
- [Joueur W] a bien une simulation de classement (indicative) qui lui permet d'envisager une montée à 15 avec un risque lié au décompte d'un troisième wo (Doc. 11)
D'où les modifications effectuées par [Juge-arbitre Y], juge-arbitre de ce tournoi, à la demande de [Joueur W].
Document 1
Tableau 30/2-30/1 tel qu'il a été conçu et affiché par le juge-arbitre [Juge-arbitre Y].
Document 2
Gros plan du tableau 30/2 - 30/1 encore affiché dans le club house le dimanche 28 septembre, 10h30.
On y voit indiqué le forfait mensonger attribué par le juge-arbitre [Juge-arbitre Y], pour le joueur [Adhérent X]
Pardon pour la qualité de l'image (portable).
Document 3
Tableau 15/3 - 15/1 - Huitièmes et quarts de finale - quatre têtes de série (15/3 et 15/1).
Tableau tel qu'il a été conçu par [Juge-arbitre Y] et affiché dans le club house jusqu'au dimanche 28 septembre, 10h30.
Document 4
Tableau final - deux têtes de série (5/6 et 3/6).
Document 5
Tableau 15/3 - 15/1 - Huitièmes et un quart de finale
Tableau tel qu'il a été affiché après 10h30, ce dimanche 28 septembre.
Qualité de l'image du portable que j'ai utilisé ne permettant pas de prendre en entier ce tableau. D'où ce photo montage.
Document 6
Tableau 30 - 15/5
Un seul qualifié entrant.
Document 7
Palmarès 2014 - [Adhérent X]
Non reproduit ici.
Document 8
Palmarès 2014 - [Joueur Z]
Non reproduit ici.
Document 9
Palmarès 2014 - [Joueur W]
Non reproduit ici.
Document 10
Simulation de classement 2015 - [Joueur W]
Non reproduit ici.
2 - Courriel de la Ligue, du 8 octobre 2014
Bonjour M CARRE,
Suite à votre courrier reçu le 6 octobre, en tant qu’instructeur des affaires disciplinaires de la Ligue, voici ce que je peux vous répondre dans l’immédiat:
- Il n’est règlementairement pas prévu qu’un licencié puisse saisir directement la Commission des Litiges.
- Par contre, tout licencié a la possibilité de contester la décision d’un juge arbitre devant le Comité de tournoi du club.
- Selon la décision prise par le Comité de tournoi, soit vous serez satisfait, soit vous pourrez la contester en faisant appel de cette décision devant la Commission des Litiges de la Ligue.
Attention dans ce cas la Commission des Litiges ne pourra pas prendre de décision disciplinaire. Elle ne pourra prendre (si elle le décide) et que la situation s’y prête, qu’une sanction sportive.
Si vous souhaitez obtenir des précisions, n’hésitez pas à me contacter.
Cordialement
Directeur
LIGUE DE PICARDIE DE TENNIS
3 - Courriel à la Ligue, du 8 octobre 2014
Bonjour
J'avoue désespérer de cette situation.
Voilà maintenant 8 jours que j'ai sollicité le président du club puisque la composition du Comité de Tournoi est toujours inconnue de tous.
Quand peut-on considérer que ce Comité de Tournoi est défaillant en manifestant un silence aussi assourdissant, légitimant ainsi une démarche en appel auprès de la Commission des Litiges ?
Pour ne rien vous cacher, je n'espère rien de ces élus qui ont déjà démontré combien ils pouvaient se soutenir dans des décisions absolument contraires aux textes en vigueur.
Ici comme ailleurs, ces élus vont jouer le temps (le nouveau classement parait le 13 octobre je crois ?) pour qu'une éventuelle décision de leur part (je ne les vois pas déjuger un juge-arbire si proche d'eux) n'intervienne qu'une fois ce nouveau classement paru.
Je ne suis pas particulièrement motivé par une sanction sportive mais je resterais encore plus écoeuré de voir qu'on peut autrement donner une prime à la malhonnêteté d'un juge-arbitre.
Vous évoquez une "sanction sportive". Mais j'imagine que cela concerne le joueur ?
Aucune procédure n'est prévue pour sanctionner un juge-arbitre qui triche volontairement ?
Si une décision de ce Comité de Tournoi m'était communiquée, dois-je vous faire parvenir à un nouveau courrier ou celui que je vous ai fait parvenir suffirait-il à enclencher une procédure ?
Ne m'opposera t-on pas le délai des dix jours ? (j'ai lu cela quelque part).
Quelle est la teneur d'une "sanction sportive" ?
Une sanction sportive aurait-elle un effet rétroactif ?
Simple curiosité pour ces deux dernières questions.
Je peux attendre la clôture de cette démarche.
Merci pour votre réponse.
Cordialement
C. Carré
4 - Courriel à la Ligue, du 13 octobre 2014
Monsieur le Président de la Ligue de Picardie de Tennis
Ci-joint un courrier sollicitant votre intervention à propos du déroulement du tournoi interne de notre association.
J'y joins également un dossier rassemblant les éléments utiles je pense, à la bonne compréhension des problèmes que j'évoque.
Pouvez-vous me faire savoir si cet envoi est suffisant ou s'il faut vous faire parvenir une version papier de ce courrier ?
Cordialement
C. Carré
Adhérent du Tennis Club de Crépy en Valois
5 - Courriel à la Ligue, du 14 octobre 2014
M. le Président de la Ligue de Picardie de Tennis
Le président de notre association, membre du Comité de Tournoi, me transmets ce matin les conclusions de ce Comité de Tournoi sur les réclamations que je porte.
Je prends la liberté de vous les transmettre dans la mesure où c'était la dernière pièce nécessaire à cette démarche que j'effectue auprès de vous.
Vous avez assurément déjà connaissance de ce gros défaut pour lequel je paie assez lourdement les conséquences.
Je ne me satisfaits pas d'un débat inabouti.
Aussi je vous transmets ma réponse au Comité de Tournoi.
Je comprendrais aisément que vous ne souhaitiez pas prendre connaissance de cet argumentaire des plus rebondis de ma part.
Moi même je me fatigue.
Cordialement
C. Carré
Réponse du Comité de Tournoi du Tennis Club de Crépy en Valois (en gras, mes remarques)
Le Comité du Tournoi Interne 2014 est composé de MM. NOWAK, FLEURY et COCONI.
On aimerait savoir quand a été prise cette décision et pourquoi Alain (indisponible avant même le début du tournoi crois-je me rappeler) n'a pas été remplacé ?
G. FLEURY apprend qu'il fait partie du Comité de Tournoi le... 10 octobre, 12 jours après la fin du tournoi !
Comment voulez-vous être crédible M. COCONI ?
Le Comité de Tournoi a écouté [Juge-arbitre Y] au cours du comité du 10 Octobre 2014.
12 jours après la fin du tournoi !
[Juge-arbitre Y] nous a expliqué s'être entretenu avec [Adhérent X] à propos de son WO.
[Juge-arbitre Y] a mis [Adhérent X] WO dans l'AEI afin de pouvoir avancer son tableau.
[Juge-arbitre Y] a appelé deux responsables de la ligue pour connaître la procédure à suivre pour retirer le WO à [Adhérent X]. Il a été répondu que la procédure était lourde et que le WO de [Adhérent X] n'aurait aucune influence sur son classement. Il n' a pas été possible de retirer le WO de [Adhérent X] et [Juge-arbitre Y] a évoqué ce point en direct avec [Adhérent X].
Qui "Juge-arbitre Y" a t-il eu comme correspondant à la Ligue sur cette question ?
"Procédure lourde" dites-vous !?Je vous donne le texte de la FFT (pièce jointe) concernant ce type de procédure "lourde" :
La fonctionnalité « wo organisateur » ne sera plus accessible dans l’AEI à partir du 1er octobre 2012.
Un WO attribué à un joueur par un JA alors qu’il s’agit seulement d’une erreur administrative (ce qui est très rare), pourra faire l’objet d’une demande écrite par le juge-arbitre auprès du Délégué au classement de sa ligue, après avoir obtenu la validation du Président de CRA ou d’un de ses représentants, pour retirer ce WO ; le délégué au classement transmettra la demande au Service Classement de la FFT. Le Juge-Arbitre devra effectuer cette démarche dès la fin du tournoi.
A réception de cette demande la CFC analyse et vérifie qu’il s’agit bien d’une erreur administrative et non pas d’une demande autre (courrier du JA) :
- Si la demande est conforme, la CFC supprime le WO,
- Si la demande est incomplète, alors elle demande un complément d’information au JA,
- Si la demande n’est pas conforme, alors la CFC refuse de retirer ce WO.
En cours d’année le service classement fera un point des JA qui auront effectués ce type de demande et en communiquera la liste à la CFA. ·C'est assurément bien plus cette dernière ligne qui a pu effrayer [Juge-arbitre Y], s'il a pris la peine de consulter ce texte.
Où voyez-vous une "procédure lourde" dans cette procédure ?
Lourde de conséquences sans doute pour un juge arbitre !
En effet, ce juge-arbitre ne commet même pas une "erreur administrative" mais une "erreur volontaire" en inscrivant dans le tableau, aux forceps, ce joueur qui avait pourtant indiqué ses indisponibilités lors de son inscription !
Le comité de Tournoi et le comité ont entendu cette explication.
Et a pris la sage précaution d'aller vérifier cette explication produite par [Juge-arbitre Y] ?
Non, cela n'a pas été fait ? Le Comité de Tournoi a pris pour argent comptant ce que lui indiquait [Juge-arbitre Y] ?
Il a été décidé de laisser la situation en l'état. Cette situation aurait pu être évité mais cela n'a pas empêché [Adhérent X] de progresser au rang de 15/5.
Vous ne comprenez pas l'état d'esprit de [Adhérent X], un état d'esprit qui l'honore.
[Adhérent X] n'était pas dans cette démarche de calcul de points pour un classement !
[Adhérent X] a, semble t-il, un point de vue proche du mien quant à la morale dans la pratique du sport.
Et se voir attribuer un wo mensonger par un juge arbitre qui refusait d'accéder à sa demande d'un rétablissement de la vérité, n'était pas compatible avec cette morale sportive.
Malheureusement, vous semblez ne pas vouloir comprendre cette approche hautement éthique.
C'est fort regrettable.
Concernant MM. [Joueur Z] et [Joueur W], le comité de Tournoi a également entendu [Juge-arbitre Y] en présence du Comité.
[Juge-arbitre Y] a expliqué ne pas avoir mis de WO à ces deux joueurs sur leur demande
Et la demande de [Adhérent X] ?
Vous retenez cette circonstance atténuante pour [Juge-arbitre Y] alors que c'est pourtant une circonstance aggravante, [Juge-arbitre Y] donnant une fois encore un exemple des plus évidents de "copinage", cette odieuse habitude dans notre association !
Mais, à part dans ce club, où croyez-vous que ce genre de pratique soit admise ?
et par ailleurs cela ne perturbait pas l'avancement du Tournoi.
Là, on reste sans voix !
Si la tricherie n'est pas de nature à perturber l'avancement d'un tournoi...
Les tableaux affichés ont donc effectivement été modifiés, les deux joueurs retirés du tableau et de nouveaux tableaux affichés. Cela ne se fait certainement pas qu'à Crépy en Valois.
Vous semblez penser que d'autres tricheries touchent d'autres tournois. Je n'en ai jamais constatées.
Cela ne retire rien à cette notion de tricherie.
Quand je vous vois avancer ce genre d'argument... force est de constater ce que vous êtes prêt à endosser pour soutenir ce juge-arbitre qui reste l'un de vos proches amis.
Le comité de Tournoi et le comité regrettent que les tableaux aient été modifiés et s'accordent pour dire que [Joueur W] et [Joueur Z] méritaient un WO et que les tableaux affichés n'auraient pas dû être modifiés.
Pourquoi ne pas le dire plutôt comme cela : "Le Comité de Tournoi reconnait le caractère frauduleux de la modification du tableau et engage les actions nécessaires, tant pour la correction de ces données que pour les sanctions (fiche de pénalité pour le joueur et sanction pour le juge-arbitre)" ?
Considérant que cela n'a pas perturbé l'avancement du tournoi
Mais vous êtes vraiment sérieux quand vous avancez ce type d'argument : on met tout sous le tapis et c'est OK !?
et que ce tournoi reste un tournoi interne,
Donc on peut faire n'importe quoi !?
Votre argumentaire me cloue sur place !
le comité de Tournoi n'a demandé aucune sanction à l'encontre de [Juge-arbitre Y].
Étonnant !
Je vous reconnais volontiers une capacité que je ne vous connaissais pas à transformer toute cette lamentable histoire en voyage à Bisounours Land !
Le Comité de Tournoi reconnait de multiples fautes de la part du juge-arbitre, une tricherie manifeste et volontaire... mais pas grave, aucune conséquence pour un juge-arbitre aux décisions aussi étonnantes !
Pour le Comité de Tournoi et le Comité, l'affaire "Tournoi Interne" est close.
Et aucun élu du Comité du Comité ne réagit !?
J'ai profondément honte pour tous ces gens !
Nous espérons pouvoir trouver un JAT motivé pour organiser un tournoi interne l'année prochaine.
Je vous fais parvenir sous peu une autre question sur cela.
J'ai pu entendre plusieurs élus du Comité tenir des propos ironiques assez forts ce dimanche pour regretter cette dernière décision, hallucinante il est vrai !
Que le Comité de Direction s'accorde pour nommer comme juge-arbitre de notre tournoi open, ce même joueur que je mets en cause pour son forfait des plus irrespectueux, qui mérite à l'évidence une fiche de pénalité pour avoir demander au juge-arbitre d'effacer ce forfait, qui mérite à l'évidence un rappel au règlement pour son gros coup de colère et la dégradation possible du matériel municipal, pour une moralité sportive autant en question... c'est une image assez dérangeante que vous allez donner de notre association !
Quand on sait ensuite que ce même joueur/JAT2 impose une indemnisation supérieure de 66 % (5 € contre 3 € par joueur) à celle traditionnellement accordée aux juges-arbitres de notre association... on reste sans voix pour une telle décision du Comité de Direction !
N'est-ce pas P. CARREL qui est officiellement le juge-arbitre de cette épreuve ?
Rappelez moi combien l'association à engager de fonds pour prendre en charge financièrement la formation de ces deux juges-arbitres de notre association ?
Cette réponse vous satisfera cerainement très peu : Nous vous laissons donc porter cette nouvelle affaire que vous avez créée devant les instances que vous aurez choisi.
Je transmets intégralement votre réponse au Président de la Ligue de Picardie.
Votre réponse et mon argumentaire.
Cela était mon dernier mail avec le Comité en copie à votre attention.
Souhaitez-vous que j'organise un pot d'adieu ?
6 - Courriel à la Ligue, du 16 octobre 2014
Bonjour
J'ai transmis ce courriel au président de la Ligue.
Mais je n'ai pas de retour pour bonne réception et pour savoir s'il faut faire parvenir un courrier papier ?
Je me permets donc de doubler cet envoi.
Un second courriel suit.
Merci.
Cordialement
C. Carré
7 - Courriel de la Ligue, du 17 octobre 2014
M CARRE bonjour,
Comme je vous l’avais laissé entendre récemment par téléphone et après vérification, je vous confirme qu’un licencié ne peut pas saisir un Comité d’un tournoi pour une affaire qui ne le concerne pas directement.
Cordialement.
Philippe PRIEUR – Directeur
LIGUE DE PICARDIE DE TENNIS
8 - Courriel à la Ligue, du 17 octobre 2014
Bonjour
Je souhaiterais qu'on me transmette la référence précise du texte qui interdit à un joueur de saisir le Comité de Tournoi lorsqu'il constate une tricherie grossière, même lorsqu'il n'est pas concerné directement ?
Je n'ai rien trouvé de tel.
Par ailleurs, je prétends que le préjudice sportif que je subis lorsque ces deux joueurs sont forfaits, est un préjudice sportif qui me touche directement !
Me répondez-vous qu'un forfait me concernant directement (au moins celui de [Joueur W] puisque ce joueur était mon adversaire prévu), ne me concerne pas directement ?
Enfin, n'est-il pas du ressort des élus d'une Ligue de s'auto-saisir du cas d'un juge-arbitre qui falsifie volontairement les tableaux d'un tournoi, lorsqu'ils en sont informés ?
Le président de la Ligue de Picardie, en ayant connaissance de faits aussi graves, me fait-il répondre qu'il souhaite regarder ailleurs pour ne pas avoir connaissance d'un tel manquement aux obligations d'un juge-arbitre comme le stipulent très précisément les textes de la FFT ?
Le Comité de Tournoi de mon club qui constate officiellement qu'il n'y avait pas à effacer ces deux forfaits, peut-il, comme il semble le faire (je cherche à obtenir la confirmation que la rédaction de ces conclusions ont bien été validées par l'autre membre du Comité de Tournoi), considérer l'affaire comme "close" ?
Peut-on se moquer indéfiniment du monde (cf. non sanctions du Comité de Tournoi) ?
Est-ce que parce qu'on est une institution officielle (je parle de notre Comité de Tournoi) qu'on peut se comporter comme des gens irresponsables en couvrant aussi éhontément les tricheries de proches et ne pas appliquer des sanctions évidentes ou engager les poursuites nécessaires ?
Je reste pleinement perplexe de cette réponse de votre part, et plus pleinement encore de l'absence de réponse officielle de la part du président de la Ligue.
Je souhaiterais obtenir une réponse officielle, écrite, du président de la Ligue sur cette décision que vous me communiquez.
Pardonnez-moi (cela n'a rien de personnel) mais je n'ai, très clairement, pas l'intention de me satisfaire de votre réponse.
Cordialement
C. Carré
9 - Courriel à la Ligue, du 18 octobre 2014
Monsieur le Président de la Ligue de Picardie de Tennis
Monsieur le Directeur de la Ligue de Picardie de Tennis
Je lis la réponse officielle qui m'est parvenue : "Comme je vous l’avais laissé entendre récemment par téléphone et après vérification, je vous confirme qu’un licencié ne peut pas saisir un Comité d’un tournoi pour une affaire qui ne le concerne pas directement."
Dans la mesure où je vais devoir communiquer plus largement pour faire valoir mon point de vue (voir ci-dessous), j'aurais aimé avoir une réponse officielle de la part du Président de la Ligue de Picardie à qui j'ai adressé mon courrier !
Je pense, en effet, que M. le Directeur de la Ligue de Picardie ne fait que me transmettre une information et qu'il appartient bien à l'élu de la Ligue qu'est le Président d'affirmer cette réponse et s'exposer plus clairement, textes réglementaires à l'appui.
A défaut, je diffuserais cette réponse de M. le Directeur de la Ligue de Picardie.
Je regardais ce que disaient les règlements sportifs et administratifs de la FFT à propos de l'impossibilité qu'aurait un joueur constatant une irrégularité majeure dans les décisions d'un juge arbitre, à pouvoir porter une réclamation auprès des responsables du Comité de tournoi ou du président de la Ligue ou de la Commission des litiges, même s'il n'est pas "directement concerné".
Une "option" que je réfute pour ce qui concerne ma demande. En passant de 15/1 à 5/6, ce forfait avéré du 15/1 me concerne directement en tant que préjudice sportif pour moi.
Quoi qu'il en soit, je n'ai rien trouvé dans ces textes qui confirme ce que vous m'indiquez.
Je reste même absolument persuadé que, même si je n'étais pas concerné "directement" (que va t-on encore m'inventer), ce serait un devoir pour moi que de signaler de tels dysfonctionnements.
A prétendre le contraire, vous dessiner une très curieuse image de l'attitude que devrait adopter un citoyen dans notre société qui, constatant des faits répréhensibles commis par une tierce personne, irait voir un gendarme qui lui répondrait : ha, je ne peux rien faire, vous n'êtes personne !
Vous comprendrez que votre réponse est plus que troublante et pose de graves interrogations.
Plus sérieusement, à l'évidence, la Ligue a une grande légitimité à intervenir, sans autre procédure, lorsque ses élus sont informés de tels dysfonctionnements.
Quel sens aurait votre engagement si vous ne pouviez, de votre initiative, mettre en oeuvre les mesures visant à faire respecter les textes de la FFT ?
L'article 52, paragraphe 1 des règlements sportifs de la FFT vous en donne le motif : "un tableau affiché ne peut pas être modifié."
Ensuite, vous pourriez disposer du paragraphe 8 de l'article 85 des règlements administratifs sur les "actes répréhensibles commis par les licenciés" pour statuer pour "tout manquement par un arbitre ou juge-arbitre aux obligations qui lui incombent".
Enfin vous auriez à choisir dans "l'arsenal" disponible aux articles 87 et 88 du même texte.
Ou bien alors, une fois encore, il faudrait expliquer l'inutilité de tels articles dans ces textes (ha le fameux paragraphe 7, paragraphe fantôme de l'article 85 !) ?
Plus picard, j'ai trouvé ces quelques autres précisions dans ce texte plein de bonnes résolutions : la Charte des Tournois.
Un texte qui a été proposé et adopté par la Ligue peu de temps après que j'ai lancé cette démarche de Tournoi Hôte avec une charte (tiens, tiens...) poursuivant des objectifs un peu similaires. Une charte des tournois proposée par un président de club proche du notre (TC Rully) que je n'ai jamais eu l'occasion de féliciter pour tant d'à propos.
Une démarche de Tournoi Hôte que j'avais transmise à la Ligue un certain temps avant (sur les conseils de l'animateur du CDOT) mais qui n'a reçu, à l'époque, aucun écho des élus de la Ligue. Pire même puisque P. CARREL m'a fait savoir ensuite, sans déplaisir, que les élus de la Ligue m'en tenaient rigueur parce que cela avait été perçu comme trop moralisateur, trop "donneur de leçons".
Que dire là ? Passons !
Je vogue de désillusions en désillusions avec cette Fédération. Il faut que je m'habitue !
Ce petit rappel, pour vous dire combien mon attachement à faire des tournois un espace de rencontres entièrement consacré au sport et au lien social, le tout de façon éthique, est ancien et sincère, et combien je n'ai aucune intention d'abandonner cette démarche.
CHARTE des TOURNOIS de la Ligue de PICARDIE de Tennis
Préambule :
La charte [...] vise :
• à satisfaire les attentes des joueurs de ces tournois dans le respect de l’éthique sportive et des règlements sportifs de la FFT,
Il me semble que le juge arbitre que je mets en cause a assez largement piétiné cette "éthique sportive". Et vous ne voulez pas réagir ?
• à développer la compétence et l’équité des Comités de Tournoi,
"Le forfait de [Adhérent X] ? Je n'efface pas ! Les forfaits des deux 15/1 ? J'efface !" Où est "l'équité" dans les décisions aussi incohérentes de ce juge-arbitre, dans la décision de ce Comité de Tournoi qui constate une fraude mais ne sanctionne pas ? Et vous ne voulez pas réagir ?
A moins que cette charte ne concerne que les gogos qui s'imposent de la respecter, comment pouvez-vous me laisser craindre qu'aucune procédure ne sera engagée pour les faits que je dénonce ?
Ainsi, pourquoi ne transmet-on pas mes réclamations auprès de "l'instance habilité à vérifier la bonne application de la charte", comme prévu à l'article 17 de ce même document ?
...
J'ai le sentiment assez fort que, quoi que je dise, quoi que je fasse, en dépit de la plus évidente des morales sportives et des textes réglementaires en place, mes démarches n'aboutiront pas.
J'ai une certaine expérience dans ce domaine.
Néanmoins, je vous informe des suites que je compte donner à cette démarche.
En faisant cela je ne ferais que tirer les conclusions nécessaires de votre décision.
Il faut bien que quelqu'un fasse ce travail.
Votre réponse induit les conclusions suivantes :
1 - Un forfait qui intervient directement (le match suivant) dans le parcours d'un licencié participant à un tournoi homologué n'est pas un fait de nature à considérer que ce licencié est "concerné directement".
2 - Lorsque un licencié participant à un tournoi homologué constate qu'un juge-arbitre falsifie volontairement un tableau de tournoi, il n'a strictement aucun droit, ni aucun recours pour demander que cette fraude soit constatée, sanctionnée et corrigée, ni auprès du Comité de Tournoi, ni auprès de la Ligue, s'il n'est pas "concerné directement" par la fraude du juge-arbitre.
3 - Lorsque les membres du Comité de Tournoi puis le Président d'une Ligue (voire le Président de la Commission des Litiges) sont informés d'une falsification avérée du tableau d'un tournoi homologué, ils n'ont aucune obligation pour se saisir de ce signalement et constater, puis sanctionner puis corriger une fraude avérée.
4 - Lorsque une Ligue publie une charte dont plusieurs éléments sont bafoués ouvertement par un juge-arbitre, il est impossible à un licencié de solliciter l'instance habilité à le constater, le sanctionner puis le corriger.
5 - Au final, un nouveau concept : "vu, mais pas pris" !
Je diffuserais donc prochainement ces conclusions à la plus grande liste que je puisse rassembler des juge-arbitres de Picardie (plus, ça me fatigue d'avance) pour les informer de ces jurisprudences.
Elles sont d'importance.
J'en informerais également les présidents de Comité (Aisne, Oise et Somme) ainsi que les membres des commissions ayant une habilitation dans les domaines de la compétition.
Je m'inquiète d'ores et déjà de la diffusion de telles jurisprudences et de l'ouverture de telles possibilités pour les juges-arbitres de se livrer à toutes les magouilles possibles en matière de falsification des tableaux des tournois homologués.
Vous comprendrez donc combien votre décision me parait lourdes de conséquences.
Une fois encore, je ne manquerais pas d'alimenter cette réputation de fou furieux qui doit m'accompagner.
Mais je reste bien persuadé, dans cette folie qui m'habite, que la pratique du tennis doit s'accompagner d'une grande moralité.
A l'évidence, je reste bien seul.
Avant d'engager tout ce gâchis, je vais attendre une éventuelle réponse officielle de M. le Président de la Ligue de Picardie jusque mercredi prochain.
A moins qu'une nouvelle fois on me fasse savoir qu'un président ne parle qu'à un président ?
Cordialement
C. Carré
10 - Courriel de la Ligue, du 20 octobre 2014
Bonjour M CARRE,
Je vous confirme que l’article 97 (saisine) des règlements administratifs 2014 (mise à jour février 2014), précise que « les juridictions sportives sont saisies par toute personne directement concernée ».
Je vous confirme également que le Président de la Ligue a décidé de saisir la Commission des Litiges afin qu’elle examine votre dossier sur le fond et sur la forme.
Salutations sportives
Directeur de la Ligue de Picardie
11 - Courriel à la Ligue, du 20 octobre 2014
Bonjour
Pour la version des Règlements administratifs, j'ai même trouvé plus récent encore : octobre 2014 !
Comme quoi... l'on est toujours en retard d'une version.
Je confirme que je considère bien être "concerné directement" puisque je devais disputer un match contre [Joueur Z], l'un des deux forfaits que je mets en cause.
Vous remercierez pour moi le Président de la Ligue pour sa décision de saisir la Commission des Litiges. C'était bien ma demande initiale (1er octobre).
Je relisais également ce matin la Charte des Tournois, version FFT. On peut y lire ces formulations :
"Le juge-arbitre doit se montrer à la hauteur de ses responsabilités, ce qui suppose aucune faiblesse, ni irrégularité, dans l’accomplissement de sa tâche."
"Le juge-arbitre doit avant tout leur [les joueurs] inspirer confiance, à la fois par sa compétence et par son respect de la plus stricte équité."
"Parce qu’il représente, à l’occasion de la compétition qu’il dirige, la fédération qui lui en a confié la mission, le juge-arbitre doit savoir que son comportement aura valeur d’exemple."
J'espère que les élus de la Commission des Litiges auront bien les mêmes lectures que moi.
Enfin (quel bavard je suis), je tenais à vous informer que, depuis que j'ai engagé cette démarche, je fais l'objet du courroux d'un des deux joueurs que je mets en cause ici : [Joueur W].
Choisi par le Comité de Direction pour être le JAT2 de notre tournoi open de décembre (si, si, c'est possible), et alors qu'il m'avait indiqué que j'étais dans le délai et dans le quota décidés par le Comité de Direction lorsque je lui ai transmis mon inscription, ce joueur/JAT2 revanchard vient de me faire savoir qu'il m'avait finalement placé... sur liste d'attente, sans aucune raison valable (j'ai transmis mon chèque au responsable du club, en mains propres, à peine 1h après que ce JAT2 m'ait indiqué qu'il ne retiendrait pas mon inscription si je ne faisais pas parvenir ce paiement (je suis sans doute le seul joueur à me voir imposer un pareil diktat)).
Il aura, par la même occasion, demander aux élus du Comité de Direction d'examiner la possibilité de me radier de l'association.
Tout cela parce que je dénonce sa demande de falsification d'un tableau du tournoi interne.
Et comme personne ne le sanctionne pour cela, il se croit légitime et va développer, à mon encontre, une névrose qui peut assurément me nuire, autant qu'à lui.
J'ai alerté les élus du Comité (on ne connait même pas encore la composition de ce nouveau Comité de Tournoi).
Pour l'instant, silence assourdissant.
J'ai pourtant clairement indiqué que j'allais saisir le responsable de la Commission Régionale d'Arbitrage si l'on ne faisait pas entendre raison à ce JAT2.
Peine perdue.
Mon amie qui est danseuse, a fait un stage ce weekend où la chorégraphe, aux formules imagées, leur a conseillé, en guise de préambule, de "bouger leur lune et ouvrir leur soleil".
Je vais donc, par delà toutes ces misères, aller travailler sur ma lune et mon soleil.
Cordialement
C. Carré
12 - Courriel à la Ligue, du 20 octobre 2014
Monsieur le Président de la Ligue de Picardie de Tennis
Monsieur le Président de la Commission Régionale d'Arbitrage de la Ligue de Picardie de Tennis
Monsieur le Directeur de la Ligue de Picardie de Tennis
J'ai déposé une réclamation le 3 octobre pour un dysfonctionnement durant le déroulement de notre tournoi interne de septembre 2014 (finales le 28 septembre 2014).
Après quelques échanges de courriels, M. Prieur vient de me faire savoir que le Président de la Ligue avait pris la décision de faire examiner par la Commission des Litiges cette réclamation de ma part.
A cette occasion, je relisais le premier courriel que M. Prieur m'a adressé le 8 octobre. Et je note qu'il m'avertissait que l'examen par la Commission des Litiges ne pourrait porter que sur d'éventuelles sanctions sportives.
Or il s'avère que ma réclamation, si elle peut aussi amener à ce type de sanction, porte essentiellement sur le comportement du juge arbitre.
Je m'interroge donc sur la nécessité à ce que le Président de la Ligue de Picardie porte également cette réclamation devant la Commission Régionale d'Arbitrage qui pourra, quant à elle, statuer plus précisément sur des fautes commises par ce juge-arbitre.
A cet effet, je joins à cet envoi :
- le dossier que j'avais transmis dès le 3 octobre (14 pages retraçant ce dysfonctionnement ainsi que des éléments concrets de "preuves").
- les "conclusions" du Comité de Tournoi (et mes commentaires, je ne peux m'en empêcher).
- les derniers échanges courriels avec le Président de la Ligue ainsi que le Directeur de la Ligue, dans lesquels j'évoque les dangers de laisser sans examen (et sans sanctions surtout, même si je ne veux pas ainsi préjuger de la décision de la Commission Régionale d'Arbitrage) un dysfonctionnement de ce type.
J'ai donc bien compris qu'il appartient au Président de la Ligue de Picardie de Tennis de saisir également votre Commission. Il ne devrait pas y avoir de problème de délai puisque dès le tout début octobre (6 octobre), ces éléments lui étaient communiqués et que les conclusions du Comité de Tournoi n'ont été transmises que le 12 octobre par le président de notre association.
Je reste à l'entière disposition de qui le souhaitera pour préciser des points qui devraient l'être.
A la lecture de tous ces écrits, j'imagine sans peine qu'on peut me prendre pour un fou furieux.
Je souhaite donc réaffirmer ici que je ne reste motivé que par le respect du droit, de l'équité, de la morale. Ce que, assurément, nous partageons tous.
Cordialement
C. Carré
Adhérent du Tennis Club de Crépy en Valois
13 - Courriel au CDOT, du 23 octobre 2014
Monsieur le Président du CDOT
Monsieur le Président de la Commission d'Arbitrage du CDOT
copie M. le Directeur de la Ligue (mon seul interlocuteur)
J'ai deux requêtes à vous faire parvenir.
1 - Tournoi interne de septembre 2014
Le 3 octobre, j'ai transmis au Président de la Ligue de Picardie un dossier sur des problèmes rencontrés lors du déroulement du tournoi interne du Tennis Club de Crépy en Valois.
En deux mots, le juge-arbitre, [Juge-arbitre Y], a effacé deux forfaits (l'un des deux me concerne directement, voire le second également), modifiant le tableau pourtant affiché des quarts de finale alors que dans le même temps il a appliqué un forfait à un autre joueur qu'il ne devait pas inscrire au tournoi (indisponibilités précisées à l'inscription).
Un des deux joueurs forfaits est venu exiger du juge arbitre qu'il falsifie le tableau. Dans un premier temps le juge-arbitre a réaffirmé le wo, puis, suite à la grosse et violente colère du joueur, a décidé de falsifier le tableau en faisant disparaître les deux wo.
Le Comité de tournoi a reconnu cette falsification du tableau mais a décidé... de ne rien sanctionner. Une enième "curiosité" dans notre association qui fonctionne essentiellement sur le mode du "copinage" avec des élus qui se soutiennent par devers tout.
Le Président de la Ligue, après quelques échanges de courriel (rien n'est simple), m'a confirmé qu'il avait décidé de transmettre ma réclamation à la Commission des Litiges.
M. Prieur m'a alerté sur le fait que cette commission pourrait éventuellement prendre des sanctions mais sportives uniquement.
J'ai donc demandé (21 octobre) la saisie de la Commission Régionale d'Arbitrage.
Pas de retour sur cette demande.
Question :
Est-ce la Commission d'Arbitrage du CDOT que je dois saisir pour ce problème de juge-arbitrage ?
Je vous joins, sur ce premier problème :
- le dossier avec les éléments du tournoi interne : CourrierLitigecomplet.doc
- les "conclusions" du Comité de Tournoi (et qq commentaires de ma part) : ConclusionsComiteTournoi.doc
- mes échanges avec la Ligue : Courrielsdu18et19octobre.doc
2 - Tournoi open de novembre/décembre 2014
Le 18 octobre, j'ai fait parvenir mon inscription au tournoi open de notre club.
Le Comité de Direction en a confié l'organisation à... ce même joueur, également JAT2, [Joueur W], que je mets en cause (ci-dessus) pour son comportement durant le tournoi interne.
Pour cette raison uniquement, je subis donc depuis le courroux de ce monsieur.
Et ce JAT2 vengeur a remisé au placard l'impartialité qu'il doit avoir en tant que JAT2 pour prendre une série de décisions incohérentes et hallucinantes concernant mon inscription. Voir le document JAT2Refusinscription.doc qui résume un peu ces "décisions" du JAT2 seul.
Le Comité de Tournoi pour ce tournoi open est encore inconnu et le président de notre association que je sollicite pour tout cela, ne répond pas et semble même, d'après le JAT2, valider la sanction prise à mon encontre (refus d'inscription) par ce seul JAT2.
J'ai également alerté le Président de la Ligue et la Commission Régionale d'Arbitrage mais, là encore, pas de retours ne serait-ce que pour me confirmer la bonne réception de ma requête.
Je suis donc aujourd'hui dans la situation d'un licencié qui s'est tout à fait régulièrement inscrit à un tournoi, qui a reçu un message du JAT2 lui confirmant qu'il était bien dans le délai et le quota de ce tournoi (voirCourrielsJAT2TCCrepy.doc) mais qui se voit refuser son inscription pour des motifs fallacieux, voire abjects puisqu'ils ne sont que la traduction de la croisade vengeresse d'un JAT2 à la rancune évidente.
Je ne peux même pas, en l'absence de décision officielle du Comité de Tournoi, tenter ma chance pour m'inscrire dans un autre tournoi (Creil ou Bucy le Long). Solution que je n'envisage pas dans la mesure où l'injustice que me fait subir ce JAT2 est révoltante.
Et c'est bien cette urgence qui me fait vous solliciter ici.
Toute cette histoire, parce que je voulais juste participer au tournoi open de mon club, tournoi auquel je participe depuis 40 ans, sans problème jusque là.
Question :
En l'absence de réponse du Comité de Tournoi, est-ce la Commission d'Arbitrage du CDOT que je dois saisir pour ce problème urgent de juge-arbitrage ?
Je vous joins, sur ce second problème :
- l'intégralité des échanges courriels avec ce JAT2
- la copie d'une prochaine publication de mon site personnel qui "résume" cette situation kafkaïenne.
Cordialement
C. Carré
Adhérent du Tennis Club de Crépy en Valois
14 - Courriel de la Ligue, du 23 octobre 2014
Bonjour M CARRE,
En réponse à votre mail de ce jour, sachez que l’article 74 des règlements sportifs répond très précisément à votre question, il dit notamment :
(Extrait de l’article 74) : Le Comité de tournoi – « arrête sans recours la liste des joueurs admis à participer ».
Salutations sportives
Philippe PRIEUR – Directeur
LIGUE DE PICARDIE DE TENNIS
15 - Courriel à la Ligue, du 23 octobre 2014
Bonsoir
Et vous ne me parlez pas de la charte des tournois de la FFT, page 23 ?
"Le comité de tournoi peut certes refuser l’engagement d’un joueur qu’il ne souhaite pas voir dans son tournoi ; mais il ne doit le faire que s’il a pour cela de bonnes raisons, arguments solides à l’appui, et s’il s’agit d’un joueur à mauvaise réputation, il devrait s’appuyer sur des faits précis et ne pas se contenter d’une simple rumeur."
Est-elle un texte que l'on peut bafouer ouvertement ? Quel sens pour cette charte si elle ne peut être invoquée et faire l'objet d'une application ici ?
Quels sont ces "bonnes raisons", ces "arguments solides", ces "faits précis" dont ferait état J. COCONI pour fonder cette décision ?
"Le Comité de Tournoi considère que votre situation aurait pu être régularisée bien plus tôt" ?
Est-on sérieux là ?
C'est la seule et unique justification indiquée dans ce courriel ! Forcément puisque de toutes celles avancées par ce JAT2, c'est la seule formulation qui pourrait, aux forceps, en se triturant profondément des méninges complices, constituer le croupion du début d'un truc qui ressemblerait à un regret à émettre pour un paiement me concernant !
Si je comprends que votre réponse est la réponse officielle de la Ligue à ma demande, on doit donc conclure que la Ligue constate une décision inique, un véritable règlement de compte, un traquenard que l'on tend, une décision dénuée de tout fondement, mais décide de ne pas engager de démarches pour venir rétablir le bon droit d'un licencié ainsi qu'une certaine morale sportive.
Vous me dites qu'un Comité de Tournoi peut donc refuser l'inscription d'un joueur sans aucune "bonne raison", sans aucun "argument solide", et ce "sans recours", net et sans bavure.
L'arbitraire le plus inacceptable qui soit.
Je vais donc attendre la décision éventuellement du CDOT (?) puis je diffuserais, d'ici quelques jours, cette jurisprudence établie par la Ligue de Picardie et ses responsables, aux JAT2 de Picardie ainsi qu'au niveau de la FFT :
Un Comité de Tournoi peut refuser l'inscription d'un joueur sans aucune "bonne raison", sans aucun "argument solide", et ce "sans recours".
Un complément d'information pour l'article 74, établi par la Ligue de Picardie.
Ces gesticulations de ma part ne changeront rien, je ne le sais que trop bien.
J'en étais même persuadé dès le départ de ces démarches.
Étant donné mon activisme (cf. cette augmentation scandaleuse des licences FFT), il suffit sans doute que le dossier soit estampillé C. Carré pour que la conclusion soit négative.
Cordialement
C. Carré